«Je suis horrifié qu’un tel acte de violence puisse avoir eu lieu dans ce pays», a écrit Jeremy Hopkins, Représentant de l’Unicef au Burundi. C’était dans une déclaration sortie au lendemain de l’amputation de mains aux deux enfants. C’était jeudi 23 novembre en commune Itaba de la province de Gitega.
Selon lui, l’Unicef, organisation des Nations Unies qui s’occupe des enfants, est « consternée d’apprendre que des enfants ont été amputés». Il parle d’«acte tragique» pour un «délit présumé».
M. Hopkins rappelle que ce fait constitue une violation des droits de l’enfant dans sa « forme la plus cruelle». Il est en outre, poursuit-il, préoccupé par le bien-être des deux enfants.
Ce défenseur des droits de l’enfant salue la rapidité avec laquelle les autorités ont réagi à l’acte. Il confie que l’Unicef tient à poursuivre sa collaboration avec le gouvernement pour prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de protéger les droits des enfants victimes.
Dans l’audience publique de ce samedi 25 novembre, les deux frères auteurs du crime ont plaidé coupables. Le Tribunal de Grande Instance de Gitega les a condamnés à des peines de 20 ans et 4 millions de dédommagement l’aîné et de 4 ans le cadet.
Les deux enfants victimes avaient été attrapés dans un champ de maïs.