<doc3023|left><doc3024|left>L’Union des Etudiants pour la Liberté et la Justice Sociale réitère sa demande pour que la mort d’Anicet Hakizimana (à gauche) et Richard Nimpaye ne passe pas sous silence. C’était dans un communiqué de presse de ce 16 février. Elle est adressée à l’autorité rectorale, au ministère public et aux défenseurs des droits de l’homme. Quatre mois viennent de s’écouler, jour pour jour, après que ces deux étudiants ont été assassinés. C’était lors d’une fouille perquisition opérée par des agents de la police nationale au Campus Mutanga à l’Université du Burundi. « Les responsables de ces meurtres doivent être traduits en justice et punis conformément à la loi », précise Edouard Ndikumana, président a.i de l’UELJS. Ce communiqué a coïncidé avec l’ouverture académique 2011-2012 à l’Université du Burundi. Aucune autorité présente à ces cérémonies n’a soulevé cette question qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’antenne de l’université du Burundi organisera une messe, en mémoire des deux étudiants décédés le 16 mars à la paroisse ’’Esprit de Sagesse’’ à Mutanga-Sud.