« La décision du Gouvernement du Burundi d’ignorer la dernière proposition de la facilitation internationale menée par l’Union africaine, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et les Nations unies de reporter les élections constitue un fait grave », déclare, ce lundi 29 juin, la porte-parole du service d’action extérieure de l’Union européenne. L’UE déplore que « l’organisation des élections législatives ce 29 juin, sans mettre en place les conditions minimales pour assurer leur crédibilité, transparence et inclusivité, ne pourra qu’exacerber la crise profonde que traverse le Burundi. »
Face à la détermination du gouvernement burundais, l’UE a pris la décision de retirer définitivement sa Mission d’Observation Electorale au Burundi. En outre, elle met en garde Bujumbura qui s’expose à des « mesures additionnelles dans le cadre de l’article 96 de l’accord de Cotonou comme indiqué dans les conclusions du Conseil de l’Union européenne sur le Burundi du 22 juin 2015. »
Quand j’etais tout petit dans les annees 1988…. je voyais des miltaires qui emmenaient les gens manu miltary pour aller voter .
C’est le meme senario que j’ai vecu ce lundi, peut etre que c’est la democratie a la burundaise.
J’ai élu et je suis satisfait. Cela pour plusieurs raisons:
– C’était mon droit,
– Ceux qui ont appelé au boycott ne m’ont pas convaincu. Ce qu’ils voient en noirs, moi je le vois en brouillard facilement « dissipable » ,
– Le problème du Burundi ne s’appelle pas « mandat » ou CNDD-FDD, le problème burundais s’appelle changement de mentalité et volonté. Avons-nous vraiment la volonté de nous développer ? Qui nous développera? L’Occident avec ses aides? Ak’imuhana kaza imvura ihise. Nkurunziza nous a appelés aux travaux communautaires et nous nous sommes moqué de lui. Et il y allait seul…avec les petites gens. A son accession au pouvoir, il a essayé de faire travailler les barundi pour leur faire produire plus, mais il s’est heurté à un refus hostile. Il a donné un exemple que nous n’avons pas suivi et nous l’accusons maintenant de n’avoir rien fait pour développer le pays. Qui developpera le burundi sans changement de mentalité des barundi?
– J’ai voté parce que là où Nkurunziza a échoué, quelqu’un d’autre echouerait aussi. Umurundi, cane cane bamwe bamwe mu bize, umugize uti kora uba uriko uramuhonyangira agateka.
– Enfin, j’ai voté parce que depuis 2005, je ne vis plus dans la peur, avec le sentiment d’être étranger dans mon propre pays.
– Je n’ai pas voté parce que le régime actuel est parfait, mais parce qu’il a fait pour le peuple burundais une chose de très important, de vital : il nous a libéré de la peur. La seule peur qui reste, elle est du côté de ceux qui voudraient accéder au pouvoir. Mais il y a une voie simple, juste et légale : les élections.
Ils n’ont pas voulu faire face à la réalité : leur volonté n’est pas conforme à la volonté du peuple burundais. Nous avons certes besoins de leur aide, mais nous refusons qu’ils nous traitent comme des esclaves. Ils ne veulent pas de Nkurunziza, mais la majorité des Burundais ne jurent que par lui. Pourquoi nous méprisent-ils? Ils devraient reconnaître, s’ils sont si sages qu’ils le prétendent, qu’ils ont été trompés par leurs informateurs.
Belle propagande… ma seule question est : vous paie-t-on pour cela ou bien êtes-vous juste aveugle à ce qui se passe autour de vous ?
Mon très cher frère, si tu me connaissais, tu saurais que personne, Nkurunziza ou ses opposants, ne peut acheter ma conscience. Ceci est la voix d’un coeur non corrompu, l’expression d’une conviction personnelle. Aucun DD ne connaît ma pensée, aucun opposant non plus. Ce que s’exprime, je l’ai gardé longtemps dans mon coeur, et même maintenant que je l’exprime, nul n’a besoin de savoir qui je suis.
Moi et toi, nous voyons la même chose mais nous l’interpretons différemment. Où est le problème, je ne condamne pas ta position, respecte la mienne. C’est ça la liberté. Accepte ma main mon frère.
Je suis ravi de voir que personne ne peut acheter votre conscience… malheureusement, une conscience n’est utile que si l’on a des yeux pour voir. Demain, le Burundi sera un pays en ruine par la faute de celui qui s’est obstiné, en dépit du droit international, contre l’avis de tous les sages, contre l’avis de la communauté internationale, à garder le pouvoir. A quoi vous servira votre conscience lorsque le Burundi sera en faillite et que la moitié de sa population aura été assassinée ou aura fuit sous des cieux plus cléments ?
Ceci est un cri de détresse :
UE, UA, ONU …Où êtes-vous ?
Au secouuuuuuuurs. Venez libérer le Burundi et son peuple SVP.
Merci et bonsoir. Une partie de la population vote et une autre n a pas juge bon de participer:ca s appelle taux de participation. Mais UE et PN ne se sont jamais compris. C est une decision sans surprise, surement recommende par le puissant couple FORSC-11.11.11
Vous avez beaucoup parlé maitenant il faut agir svp l´UE!
Uwubizi, si l’UE agit, ce serait contre la majorité des burundais qui se sont mobilisés pour voter. Seront-ils, dès lors garants de la démocratie ou ses fossoyeurs?