Le Conseil de l’Union européenne a décidé, le 21 octobre 2024, de reconduire pour une année supplémentaire les sanctions imposées au Burundi en raison de la situation préoccupante des droits de l’Homme.
Ces mesures resteront en vigueur jusqu’au 31 octobre 2025 et visent à punir les personnes et les entités impliquées dans des atteintes aux droits humains ou des violations du droit international humanitaire : « Sur la base d’un réexamen de la décision (PESC) 2015/1763, il convient de proroger les mesures restrictives qui y sont énoncées jusqu’au 31 octobre 2025 », dit-on dans le communique du conseil signé ce lundi 21 octobre à Luxembourg.
Les premières sanctions ont été instaurées en 2015, ciblant quatre personnalités accusées d’entraver les efforts de résolution politique. Depuis, l’Union européenne a régulièrement révisé ces restrictions, retirant, par exemple, trois noms de la liste en octobre 2022 lors de la dernière actualisation.
Les décisions (PESC) 2015/1763 et (UE) 2015/1755 encadrent le régime des sanctions, qui a pour objectif de maintenir une pression constante sur les acteurs menaçant la démocratie burundaise. Les mesures concernent notamment le gel des avoirs financiers, l’interdiction d’accès à des ressources économiques et des restrictions de voyage pour les personnes visées.
En parallèle, les sanctions interdisent l’entrée et le transit sur le territoire européen des individus désignés. Des dérogations peuvent toutefois être accordées, par exemple pour débloquer certains avoirs à des fins légitimes ou autoriser des déplacements pour des raisons humanitaires.
Le renouvellement des mesures par le Conseil de l’UE concerne, entre autres, Mathias-Joseph Niyonzima, connu sous le nom de Kazungu. Officier au sein du Service national de renseignement, Niyonzima est accusé d’avoir encouragé la violence et la répression lors des manifestations d’avril 2015 qui avaient éclaté en réaction à la candidature controversée de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat. Il est également soupçonné d’avoir joué un rôle central dans la formation et l’armement des milices Imbonerakure, responsables de nombreuses violations des droits de l’homme.
Malgré ces sanctions renouvelées, le gouvernement burundais n’a toujours pas pris de mesures concrètes pour tenir pour responsables les auteurs de violations des droits de l’homme.
@Gacece,
Vous avez raison mais, je voulais pointer à un simple exemple. Avez vous remarqué le gymnastique par lequel la diaspora Burundaise est obligé de passer par pour transférer les fonds pour investir dans ce sacré projet du jeune Fablice? Il faut passer par CRDB avec tout ce que cela constitue comme coûts supplémentaires.
Au fait j’ai suivi avec intérêts les questions que vous avez posées sur ce fond d’investissement. Comme vous devriez le savoir déjà Youtube est inondé de tout genre de sessions d’explications mais je dois dire qu’il y a plus de questions que de réponses. Et pourtant, c’est mon domaine professionnel. Afin je me dit que l’économie patriotique, c’est pas mon truc. On dirait qu’ils ont levé des pages de promotions des cryptomonnaies. Je suis certain que l’on en discutera plus tard.
Personnellement, je ne connais pas Patrice Manirakiza. Je me fie seulement sur les projets qu’il a déjà piloté et mené à bien. Cela étant dit, je ne m’intéresse pas aux informations véhiculées dans Youtube, que ce soit par Patrice lui-même ou par ses partenaires. Il y a aussi ceux qui le critiquent à tort ou à raison, et ceux qui sont carrément contre tout projet de développement du pays.
Supposons un homme armé d’une seule lance. Il passe par chez vous pour rendre visite (pied) à son cousin habitant dans un village lointain. Votre cousin à vous y habite. Notre marcheur doit emprunter un chemin qui passe à travers une forêt peuplé de toutes sortes de prédateurs (des loups, des tigres, des hyènes, des lions, des humains affamés…). Lui confierez-vous une chèvre que vous voulez envoyer à votre cousin?
Il a beau être un bon lanceur de lances, mais il n’en a qu’une. Il est seul et il ne peut la lancer qu’une fois.
Je ne veux rien savoir des explications dans des vidéos. Je veux des documents!… pour me faire ma propre idée! Et s’il parvient à me convaincre, j’accepterai volontiers de débourser les frais et autres chargés de la CRDB.
Pour moi je lui dois le même traitement que je donne aux bourses Américaines , CAC, FTSE, ASX, NIKKEI, HSI, DAX, etc…. une due diligence totale.
Je comprend l’usage des nouvelles technologies pour atteindre le maximum possible des Burundais vivant partout au monde. Mais ceci ne l’excuse pas de suivre un processus qui a été testé et continue de l’être par le temps: Les fondamentaux des marchés des capitaux car l’argent a tendance à sortir le pire de l’humain. Ils n’ont pas à réinventer la roue. Je suis surpris qu’il me donne l’impression qu’il ne comprend pas cela alors qu’il a évolué en Australie qui a de forte institutions financières/marchés des capitaux!
Comme je l’ai dit à maintes reprises, la Diaspora Burundaise constitue un group qui est forcé (liens familials) de financer indirectement bien bcp d’operations au Burundi. Et s’ils veulent que ce groupe augmente sa participation directement(investissement), ils ont intérêt de mettre leur boutique en ordre en mettant sur place des institutions fortes car qu’ils le veulent ou pas, si on parle d’investissements, ils sont en competitions avec les marchés de capitaux dont j’ai énumérés ci-haut. J’en profite pour poster certains des importants caractéristiques des capitaux:
Mobilité : les capitaux peuvent circuler rapidement d’un pays à l’autre ou entre différents instruments financiers au sein d’un même pays, à la recherche de meilleures opportunités. Cette flexibilité permet d’optimiser les rendements.
Sensibilité : Le capital réagit rapidement aux changements de l’environnement, comme les politiques gouvernementales, la conjoncture économique et les occasions de marché. Toute condition défavorable peut provoquer une sortie de capitaux, alors que des conditions favorables l’attirent.
Rareté : L’offre de capitaux est limitée, mais la demande est forte dans le monde entier. Cette rareté stimule la concurrence entre les investisseurs et les économies pour attirer les capitaux disponibles grâce à des conditions favorables.
Les documents dont vous avez demandé ne peuvent pas exister car le Burundi n’a pas d’autorités de marché de capitaux, le Burundi n’a pas marché boursier à ce que je sache.
Encore une fois, on dirait qu’ils veulent inventer un autre univers!
@Jean Pierre Hakizimana
Il n’y a pas de marché boursier au Burundi. Donc, il est obligé d’être créatif.
Même après avoir visionné ses entrevues dans Youtube, je n’ai pas trouvé de réponses à certaines questions très simples. Par exemple, pourquoi une action de 100 US$ aurait la même valeur que celle de 100 000 BIF alors que même avec le taux de change officiel, le US$ vaut presque le triple en BIF?
– Supposons que j’ai une personne au Burundi à qui envoyer des US$. Elle va les changer au marché noir et acheter au moins 6 fois plus d’actions.
– Supposons maintenant un membre de la diaspora se trouvant au Canada, qui n’a personne au pays. Pour procéder au même stratagème, il faudrait qu’il paie entre 2000 US$ et 4000 US$ pour des billets d’avion et les frais de voyage connexes. Tout cet argent pourrait être investi à distance.
– Au taux de change officiel, 100000 BIF valent à peu près 35$. Si on me permet d’acheter 1 action au même montant, je ne verrais pas d’inconvenient à transférer l’argent à la BANCOBU. Autrement je serais en train d’enrichir celui qui a payé moins pour le même nombre d’actions que moi. C’est un obstacle majeur.
Par ailleurs, je n’ai pas besoin de passer par tout le processus exténuant d’un « due diligence », mais je veux connaître les détails du projet « Bujumbura City Plaza ». Ce projet sera la pièce maîtresse de toutes ses compagnies. S’il échoue, tous les autres projets risquent d’y passer.
Comment le produit fini sera-t-il géré? C’est correct de solliciter du capital de risque sans passer par une bourse. Mais il y a un minimum de détails, de garanties et d’assurance qu’il faut donner. Et les réponses se retrouvent dans un document essentiel : le plan d’affaires.
Je veux aussi avoir le droit de n’investir que dans le seul projet de « Bujumbura City Plaza ». Les autres ne m’intéressent pas. Parce qu’il pourrait, au moment de commencer à verser les bénéfices aux actionnaires, décider de réinvestir l’argent dans d’autres projets. Ce genre de détails se précisent aussi dans le plan d’affaires.
Puisqu’il dit lui-même qu’ils sont dans les phases préliminaires du projet, je préfère attendre qu’il rende disponible le plan d’affaires du projet.
Ai-je assez insisté sur le plan d’affaires?
Je n’empêche pas à ceux qui veulent investir à l’avance. C’est leur droit.
@Gacece
1. Vous ecrivez: « Par exemple, pourquoi une action de 100 US$ aurait la même valeur que celle de 100 000 BIF alors que même avec le taux de change officiel, le US$ vaut presque le triple en BIF?… »
2. Mon commentaire
a. Je crois qu’ici il s’agit de deux differentes categories d’actions de One Africa Investment Fund ET IL FAUDRA BIEN L’EXPLIQUER AUX GENS.
« Une action est un titre de propriété d’une fraction du capital d’une entreprise…
Il existe différentes catégories d’actions. Par exemple : les actions ordinaires (actions standards, les plus couramment rencontrées sur les marchés), les actions de préférence (titres accompagnés de droits spécifiques comme une part supérieure de dividende ou un droit de vote multiple), etc… »
https://www.fortuneo.fr/blog/tout-savoir-sur-les-differentes-classes-d-actifs-613
« Investors interested in buying shares of Warren Buffett’s Berkshire Hathaway Inc. behemoth have two options: Class A stock (BRK.A) or Class B stock (BRK.B). Class B shares offer a smaller slice of the company at a correspondingly small price per share.
On July 26, 2024, the company’s Class A shares closed at an eye-watering $657,180 per share. The Class B shares closed at $437.66 on the same day… »
https://www.investopedia.com/ask/answers/021615/what-difference-between-berkshire-hathaways-class-and-class-b-shares.asp
https://www.barchart.com/stocks/quotes/BRK.A/interactive-chart
https://www.barchart.com/stocks/quotes/BRK.B/interactive-chart
@Stan Siyomana
Je suis au courant de ces détails. Selon ce que j’ai vu au cours de ses entrevues, il ne semble pas distinguer les 2 types de catégories. Il dit seulement qu’une action coûte 100 US$ OU 100 000 BIF. Jusqu’à preuve du contraire, je prendrai ce qu’il a dit pour ce qu’il a dit.
@Gacece
Je crois avoir entendu Manirakiza Fablice dire qu’il n’y aura pas de difference entre celui qui a contribue 103 dollars et celui qui a contribue 103 mille FBU. Je crois que ce type de language populiste n’est pas du tout bon quand il s’agit d’argent que les gens ont eu a la sueur de leur front.
Il faudra trouver une formule qui etablit le rapport entre 103 dollars et 103 mille francs (et ca va etre difficile vu l’existence de deux taux de change (officiel et marche noir) et le franc burundais qui continue de perdre sa valeur).
@Stan Siyomana
Même le formulaire d’adhésion indique clairement qu’une action coûte 100 US$ ou 100000 BIF. Alors je suggère que toute personne qui veut investir de fe faire en BIF sinon elle sera en train d’enrichir les autres.
https://www.oneafricainvestment.com/
@Gacece,
Les réponses à toutes vos très bonnes et valides question se trouveraient dans le document dont on appelle « prospectus « . Comme l’absence des autorités des marchés des capitaux et un marché boursiers au Burundi l’oblige d’être créatif comme vous le dites, et bien les roues du projet se détachent dès le départ. Can on a une procédure pour évaluer le risque, One African Investment fund, ne passe même pas la première étape qui est, l’absence de « Investment prospectus document ». Souvenez vous que ce document constitue un contrat approuvé par les autorités des marchés de capitaux, un document sur lequel les tribunaux se baseront en cas de litiges. Mêmes dans les pays ou tout est presque parfait, il y a jamais de projets sans litiges.
je suis certain que vous vous rappelez combien de fois j’ai martelé l’absurdité de cette histoire de deux taux d’échanges, et voila un exemple très pratique de comment l’elephant (ignoré) s’invite dans chaque projet qu’ils veulent mettre sur pied.
A votre bonne liste de questions, j’aimerai ajouter un autre scenario: Supposons on a personne de confiance au Burundi, comment est ce que j’aurai mes capitaux si j’en ai besoin? A quel taux? En quel monnaie? Le BIF ou Euro, USD? Aurai-je le droit de retirer le capital investi ? Je me dis qu’il serait pas facile de trouver un acheteur dans des structures privées?
Je suis inconfortable par la concentration de bcp de responsabilités dans les mains d’un jeune entrepreneur. La construction des maisons livrées aux acheteurs est une chose. Gérer les capitaux, investir/re-investir les bénéfices, distribuer les dividendes, gérer le risque FX, c’est un autre animal. Le faire dans un pays qui n’a pas d’institutions politiques et financières forte, c’est encore hyper difficile! Vous remarquerez que certaines banques Burundaises n’ont même pas le droit d’acquérir les Euros ou USD car il y a des sanctions contre elles. Raison pour laquelle les gens ont besoin de passer par une banque Tanzanienne!
Il y a une video sur la toile d’une session zoom Q&A modérée par une certaine Evelyne Maniragaba & Jadot Ninziza. Il y a eu une intervention d’une personne bien qualifiée en matières en question: Mr Elvis Havyarimana, CFA(Chartered Financial Analyst). Il a posé des questions bien spécifiques que, à ma surprise, la modératrice et Fablice, n’ont même pas compris les questions! Comme vous vous en doutez, pas de réponse.
Pour ma part, je n’ai pas envie qu’il joue avec mon argent dans son fonds One Africa Investment. Je veux être propriétaire d’une partie de la « Bujumbura City Plaza » à construire. De cette manière, je serai assuré d’avoir quelque chose de palpable, une propriété « physique ». Pour les gens qui vont investir dans le fonds, libre à vous. Si le fonds fait faillite, c’est tous les investisseurs qui feront faillite et toutes ses propriétés, incluant la Bujumbura City Plaza.
Mais si on permet aux gens d’acheter des parts de la Bujumbura City Plaza, au moins si le fonds fait faillite, même si elle majoritaire sur le titre de propriété, il ne pourra entraîner que ses parts dans la faillite. En investissant dans le fonds, on s’expose, en cas de faillite du fonds, à un double risque : on perd son investissement et toutes les propriétés qu’il possède.
C’est pour cela que je ne demande rien d’autre que le plan d’affaires de la Bujumbura City Plaza.
J’ai observé que Fabrice Manirakiza essaie de dire aux critiques de laisser ceux qui veulent investir le faire en paix. Peu importe ce qu’on dit, on n’empêche personne d’investir. Le choix leur appartient. Mais Monsieur Fabrice Manirakiza ne peut pas nous empêcher d’exposer les lacunes et les inquiétudes que ses projets peuvent susciter. Il aurait plutôt intérêt à rassurer le plus de personnes possibles en apportant des éclaircissements.
« Trust, but verify. » – Proverbe russe.
@Jean Pierre Hakizimana
1. Vous ecrivez:« On dirait qu’ils ont levé des pages de promotions des cryptomonnaies… »
2. Mon commentaire
Comme le Burundi est en pleine crise socio-economique (=un certain Apotre Modeste qui recemment annoncait que le 20 ? octobre, personne n’allait mourir sur tout le territoire du Burundi), les cryptomonnaies peuvent attirer beaucoup de gens (comme c’est arrive en Argentine (Amerique du Sud).
« Nearly 30 percent of the population of San Pedro, a town of 70,000 people situated about 170 kilometres (106 miles) north of Buenos Aires, fell for an investment app peddled by two actors posing as businessmen that promised up to 2 percent daily returns paid in cryptocurrency…
But the dream of easy money in a country battling a severe recession and three-digit inflation soon turned to dust… »
https://www.barrons.com/news/recession-hit-argentina-gripped-by-ponzidemia-b0718bf1
@Stan,
Les questions dont Mr @Gacece posent relèvent du risque FX pas du type « duo shares classes ». Les Classes A et B consistent à permettre les fondateurs de garder le contrôle de la société en question. Les actions de classes A ont souvent plus de poids de vote que la classe B. Si la classe B a une vote par action, la classe A peut avoir minimun 100 votes par action jusqu’a plus de 1000 votes/action. Donc c’est la classe A qui gouverne la société en question. Si vous voulez en savoir en profondeur, allez, svp, lire le livre « Security Analys by Benjamin Graham ».
Des sanctions et restrictions sur 4 personnes ne sont pas des « sanctions contre le Burundi ».
»Absence de réformes politiques significatives », »ouverture de l’espace civique et politique », »participation de tous les acteurs dans la vie politique », je m’attendais à voir l’Union européenne fonder sa reconduction des sanctions contre le Burundi sur de nouveaux éléments propres à la situation actuelle du Burundi mais, comme il n’y en a pas, la référence reste 2015. Ce qui nous donne droit à des éléments de langage (évoqués ci-dessus) qui sentent le réchaffé et dont on peine à concevoir le domaine de définition.
La « participation de tous les acteurs dans la vie politique » comme indicateur de »la qualité de la démocratie », on croit rêver: pas très loin de chez nous, un pouvoir politique a organisé un simulacre d’ éléction présidentielle remportée à 99,99%. On n’a lu nulle part un communiqué de la même Union européenne fulminant contre un score électoral qui aurait fait pâlir de honte (ou de jalousie, c’est selon) Staline ou Mao. Au contraire, ce pouvoir a été récompensé par des facilités de crédit à foison de la même Union européenne en particulier dans le secteur minier. Suivez mon regard…
En Ukraine, malgré le fait que son mandat de président est échu depuis bientôt un an, un comique en survêtement continue de faire le pitre au sommet de l’État (ou plutôt de ce qui en reste) et récolte pour cela de la part de la même Union européenne des dizaines de milliards d’euros de soutien pour une guerre qui a déjà emporté plus de cinq cent mille ukrainiens(victimes d’une guerre qu’ils n’ont probablementjamais voulu), une guerre qui a fait plus de cinq millions d’exilés ukrainiens (fuyant une guerre qu’ils n’ont pas voulu subir) et une guerre considérée comme perdue contre la Russie à l’heure actuelle. »Jusqu’au dernier ukrainien »? Le propos funeste est en train de devenir petit à petit une prohétie autoréalisatrice. Dernière preuve de l’appréhension de la démocratie comme un concept à géométrie variable pour l’Union européenne? Googlez le lien ci-dessous qui conduit à une vidéo sur les grenouillages de cette union européenne dans le référendum constitutionnel organisé récemment en Moldavie. Absolument édifiant!
https://www.youtube.com/watch?v=5i9tqHeFP6E&t=27s
@Iwacu
Merci d’avoir choisi de publier mon commentaire. L’ouverture d’esprit dont procède ce choix contribue assurément à rendre cet espace encore plus vivant.
Vous écrivez : (…)
Je m’attendais à voir l’Union européenne fonder sa reconduction des sanctions contre le Burundi sur de nouveaux éléments propres à la situation actuelle du Burundi mais, comme il n’y en a pas, la référence reste 2015. Ce qui nous donne droit à des éléments de langage qui sentent le réchauffé et dont on peine à concevoir le domaine de définition.
Si! Il y a du nouveau. Il a été aussi question d’un gouvernement du Burundi qui ne laisse pas entrer le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les violations de Droits de l’homme au Burundi (M. Fortuné Gaétan ZONGO). Le Gouvernement du Burundi actuel ne pourra plus se dérober devant ses responsabilités envers les droits des victimes du génocide. Les omissions et inactions du gouvernement du Burundi actuel à l’égard des survivants et victimes du génocide de 1972 équivalent en elles-mêmes à des actes de génocide depuis sa reconnaissance par le Parlement le 20 décembre 2021 qui engage la responsabilité de l’État du Burundi en vertu du droit international.
Oui. Il y a du nouveau. Fortuné Gaétan ZONGO accepte d’inclure dans son prochain les violations par le Gouvernement Actuel des Droits des Victimes du génocide commis contre les Hutus en 1972-1973, le Président Évariste Ndayishimiye ayant refusé de signer une loi mémorielle reconnaissant le génocide .
New York (ONU), 10/10/2024 , Le Burundi, par la voix de son ambassadeur, demande à l’ONU de reconnaître le génocide contre les Hutus de 1972 et sa gravité. Lors d’un débat sur le respect des droits de l’homme dans le monde l’ambassadeur Maniratanga Zéphyrin, représentant permanent du Burundi à l’ONU et ancien chef du protocole diplomatique du Président du Burundi, a appelé à la reconnaissance du génocide contre les Hutus au Burundi en 1972, ainsi qu’à une justice internationale impartiale.
A Monsieur Kira,
A ce que je sache,l’Ukraine pays souverain, independent de la Fédération de Russie, a été attaquée par cette dernière( Je pense qu’il n’y a pas de débat sur ce point).
D’après toi, elle aurait dû faire quoi?
Tu donnes les chiffres des victimes(morts,réfugiés) comme si c’était l’Ukraine qui est responsable de cette catastrophe humanitaire. Et tu ne mentionne nulle part, le role, infinitesimal soit-il, de la Russie et de Vladimir Putine
Et tu en veux au “comique “ de President de ne pas battre campagne électorale dans un pays en guerre.
Tu es pire que Putine
@Kira,obsede par le » Voisin du Nord »? Et si chacun gardait ses vaches! Mieux ca vaudra!
C’est l’avis d’un Bolchevik burndais!
@Mafero
Et qui alors va jouer le role de menchevik burundais?
« n 1903, après le deuxième congrès du Parti ouvrier russe et compte tenu des divergences idéologiques que ses dirigeants commencent à présenter, le Parti socialiste ouvrier se scinde en deux :
Bolcheviks : dirigés par Vladimir Lénine, qui se sont battus pour la dictature du prolétariat et la prise du pouvoir politique.
Mencheviks : dirigés par Yuli Martov, qui proposait une lutte pacifique et voulait mener la révolution avec la bourgeoisie… »
https://histoire-et-art.fr/bolcheviks/