Vendredi 22 novembre 2024

Politique

L’UE, la Suisse et les USA ont à cœur la crise burundaise

11/05/2015 26

Gel de l’aide au Burundi, possibilités de poursuites judiciaires, doutes sur la réussite du processus électoral, …Autant de points discutés dans une réunion entre le gouvernement burundais et ses partenaires ce lundi 11 mai.

Koen Vervaeke, envoyé spécial de l’UE dans la region des Grands-Lacs: « L’UE, les USA et la Suisse sont prêts à travailler ensemble avec la région et l’Afrique pour prévenir la crise au Burundi. »
Koen Vervaeke, envoyé spécial de l’UE dans la region des Grands-Lacs: « L’UE, les USA et la Suisse sont prêts à travailler ensemble avec la région et l’Afrique pour prévenir la crise au Burundi. »

« La Belgique a suspendu la 2ème tranche de l’aide promise au Burundi, en attendant que le processus électoral soit remis sur une voie qui peut permettre des élections crédibles, transparentes, démocratiques et inclusives. Une position qui a également été adoptée par les Pays-Bas et la Suisse », a indiqué le représentant du royaume de Belgique au Burundi. Pour ces partenaires du Burundi, a ajouté le diplomate, cette seconde tranche est conditionnée par la mise en place des conditions minimales de réussite des élections : la liberté d’expression, de manifester pacifiquement et de faire campagne sans intimidation. Déclaration faite ce lundi 11 mai 2015, après une réunion à huis clos entre la représentation de l’Union Européenne au Burundi et le gouvernement du Burundi, au Best Outlook Hotel, pour faire un tour sur les questions politico-sécuritaires et sociales du moment. Une réunion à laquelle a été également invité l’envoyé spécial de l’UE dans la région des Grands-Lacs, ainsi que les ambassadeurs des USA et de la Suisse au Burundi. A l’ordre du jour, le processus électoral, les manifestations, les Imbonerakure, l’armement des civils, la fermeture des radios et le blocage des réseaux sociaux, etc. Dans une conférence de presse organisée après cette réunion, l’envoyé spécial de l’Union européenne dans la région des Grands-Lacs, Koen Vervaeke, a souligné que les Etats-Unis et la Suisse ont été présents dans cette réunion parce qu’ils ont le même point de vue que l’UE et partagent les mêmes inquiétudes sur la situation du Burundi. « Il faut une forte mobilisation sur le Burundi pour éviter une fracture de la situation politique et sécuritaire.»

Un processus électoral qui n’est pas sûr…

Koen Vervaeke a souligné que, pour les USA, l’UE et la Suisse, le gouvernement du Burundi est le premier responsable de la situation actuelle, raison pour laquelle ils l’ont invité à tout faire pour arrêter la violence autour de la question sur le 3ème mandat, une invitation qui vaut cependant pour tous les acteurs politiques burundais. « Nous avons rappelé aux autorités que l’interdiction des manifestations est un risque de confrontation. Le gouvernement doit respecter le droit de s’exprimer et de manifester pacifiquement. » C’est dans ce sens que la réunion a insisté, a précisé l’envoyé spécial de l’UE, sur la responsabilité des forces de l’ordre dans l’utilisation excessive de la force lors des manifestations. Selon M. Vervaeke, les événements de ces derniers jours ont prouvé une circulation des armes parmi les jeunes, en demandant au gouvernement de mettre fin a cet état de choses. Il a condamné le recours des forces de l’ordre a des forces supplétives, « ce qui va a l’encontre de l’Accord d’Arusha qui a organisé les équilibres dans les forces de l’ordre. ». Pour lui, les responsabilités seront individuelles en ce qui concerne les violences, et il en a profité pour saluer la déclaration de la présidente de la CPI.

L’envoyé spécial de l’UE dans la région des Grands-Lacs a demandé aux autorités burundaises de prendre en compte la dimension régionale de cette crise. « L’UE, les USA et la Suisse sont prêts à travailler ensemble avec la région et l’Afrique pour prévenir la crise au Burundi et nous en profitons pour saluer l’initiative de la réunion du 13 mai 2015 à Dar-Es-Salaam des présidents de l’EAC pour se pencher sur le cas du Burundi. »

Ils s’inquiètent pourtant sur la réussite d’une campagne électorale ou la liberté d’expression est largement compromise par la fermeture des médias et le blocage des réseaux sociaux. Une position fortement soutenue par les Etats-Unis, qui demande leur ouverture sans conditions.

Le gouvernement burundais a reconnu l’importance de ces partenaires, en soulignant que leurs conditions sont sérieusement prises en compte. D’après Laurent Kavakure, ministre burundais des Relations extérieures, des mesures ont été prises dans ce sens, comme l’indique le communiqué de la dernière réunion du conseil national de sécurité.

Forum des lecteurs d'Iwacu

26 réactions
  1. Dexta

    on en a mare de ces chantages européens.. Il n’ont qu’à gérer d’abord l’Union européenne qui est en autodestruction. Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’il faut nous chanter..

  2. Monsieur César,
    Tu t’acharnes sur la communauté internationale qui veut venir au secours des burundais. L’arrêt rendu par la cour constitutionnelle devrait effectivement être purement juridique mais, si tu suis de prêt la situation au Burundi, il ne l’a pas été: il a été politique. certains juges sont inféodés au pouvoir en place et une autre partie a reçu des menaces de mort. s’agit-il de cet arrêt dont tu parles? tu caches mal ton côté penchant et qui est contraire à la bonne gouvernance et l’Etat de droit. Si le président viole la constitution et l’accord d’Arusha, que reste-t-il des burundais? Quelles lois seront respectés après violation de la loi fondamentale? Que fait de mal la communauté internationale si elle vient au secours des burundais dans une situation pareille? Plutôt de d’interroger sur la déclaration du procureur de la CPI sur le Burundi, introduit une telle demande aussi pour le Rwanda si vous avez des raisons suffisantes de le faire. Tu devrais d’abord chercher à savoir si le Burundi peut tenir sans cet appui de la communauté internationale avant de soutenir notre président, apparemment et sans conseillers. Il n’est plus fort que Kadafi mais il a été chassé. Après dix ans de pouvoir, son bilan est- désastreux, les burundais ne vont vraiment pas regretter son départ et probablement son emprisonnement. C’est un accident de parcours pour le pays. Il y a quelques mois vous avez vu ou entendu des visites les unes après les autres des hautes personnalités du monde pour dire non au 3ème mandat de Nkurunziza. il a, seul et lui seul, défier le monde entier. Quoi de plus normal que tous les pays qui l’avaient conseillé pour ne pas briguer le 3ème mandat- avant de voir les conséquences aujourd’hui apparentes- ne contraignent (1) a abandonner le mandat inconstitutionnel et (2) d’organiser des élections libres, transparentes, inclusives, paisibles et donc crédibles? Viens te ressourcer

  3. Kiranga

    Alerte! Alerte! @ Buterere, la permanence locale du Cndd-Fdd vient d’être détruite par les manifestants. A l’intérieur le peuple y a trouvé des armes et des tenues policières.

    Peuple Burundais, peuple uni, libéré, digne et fier: DEBOUT pour le NON au 3ème Mandat de Pierre Nkurunziza.

    ISANGO Y’ITEKA

  4. Jereve

    Kavakure a déjà reçu un courrier du ministre allemand des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, expliquant clairement la position de l’Allemagne contre le 3ème mandat. Pour un petit pays pauvre qui vit de l’aumône, comment allons-nous nous en sortir si tout le monde nous abandonne ?

  5. Theus nahaga

    http://www.liberation.fr/monde/2015/05/11/burundi-deux-transfuges-denoncent-les-methodes-du-regime_1307051
    Nous devons faire très très attention, la situation peut devenir incontrolable et vite délétère

  6. gisiga

    Kavakure yavuze ngo costitution si bible none buca turaba akagaye iyo azokajana nabe arakora cv azoshira abazungu muri suisse mugabo azosanga twashinye azoshikira muri interrogatoire ya police criminel

  7. Pp

    C’est juste le debut de la fin.

  8. Burundi

    Mbega ko Philipo umuvugizi wa leta ataratangaza ko abo bose bavuga batazi iyo Uburundi buherereye? Je n’ai jamais vu un gouvernement qui ne voit pas loin que son nez. De part son porte-parole, il croit que le Burundi est une île arico gituma bigira ivyo bashatse, bahonyanga agateka ka muntu, amategeko, biba, bica…bibaza ko atawubabona. Mugiye guhinyuka.

    • mahoro

      Mwana wa mama naho yobaye ari izinga, turavye ihinduka ry’ ibihe, mbe ritewe na nyamugigima na tsunami, erega ryokenera amakungu nahonyene. Ni hamwe uwo biburiye atabura uwo atako umwikomo. Mbega amakungu niyo yatumye ibintu bimera uko bimeze uyu musi? Abantu inzego zose ari izabo vyabananiriye hehe? Amakungu niyo yababujije gukora neza kugira ntituje mu bihe nk’ibi????

  9. CESAR

    Le problème dans cette affaire n’est pas politique.C’est un problème strictement juridique. Il porte sur l’interprétation des dispositions de la constitution invoqués par les différents protagonistes.
    Toute opinion des étangers , furent-ils des maîtres du monde constitue une immixtion dans les affaires internes d’un Etat souverain qu’est le Burundi et un mépris à l’endroit des dirigeants burundais. Les menaces de coupure des miettes allouées à l’Etat Burundais constitue un chantage innaceptable à l’endroit des autorités burundaises. Le Burundi est une Nation qui vient du fond des âges. Les Burundais n’ont pas attendu ces gens pour manger et vivre. La grandeur d’une pays n’est pas liée à ses richesses et/ou à sa superficie. Elle repose sur le sens de l’honneur et de dignité incontestable de ses dirigeants d’une part et leur capacité effective de relever le défi auquel elles ont à faire face peu importe les conséquences d’autre part. L’honneur et la dignité n’ont pas de prix.
    Sur ce point, j’ai toujours appécié la position de notre Président, Paul Kagame, même si je n’adhère pas à la manière dont il gère le pays. Un homme a ses défauts et ses qualités. Les qualités premières et intrinsèques de Kagame est qu’il n’accepte jamais le mépris et l’humliation.
    Un Peuple sans honneur et sans dignité, même un chien ne peut le respecter. Il est de même de tout dirigeant d’un pays. Les autorités burundaises ne doivent même pas répondre à ces genres de divagations ou y accorder une importance quelle que soit nature. Pour ce gens, les Négres sont comme des zébus qu’on le peut tourner par le jeu de ménace de coupure de moyens de subsistance. Ce qui est malheureux et pitoyable c’est que certains Burundais dits universitaires au surplus ont écrit aux maîtres chanteurs pour leur demander de couper les miettes allouées au Burundi. Ce sont ce genres d’actes qui font que les nègres soient traités, peu importe leur niveau d’éducation, soient considérés et traités commes des êtres inférieurs dépourvus de sens élémentaire de l’honneur et de dignité. Selon eux, le ridicule n’a aucun sens pour les Nègres. La parfaite illustration est les étudiants qui crèchent dans la rue devant l’ambassade des USA. Si c’était dans notre pays, ils n’auraient pas osé y penser sous peine de recevoir à bon droit la leçon sur le sens de l’honneur et de dignité.
    Monsieur Koen Vervaeke dit envoyer spécial de l’UE ose avec un mépris absolu parler de la CPI. Ses propos est la preuve que la CPI n’est pas une juridiction au sens juridique du terme mais un instrument de chantage à la disposition des soi disant maîtres du monde contre les dirigeants africains. Que vient faire la CPI dans cette faire à laquelle la Cour Constitutionnelle d’un Etat souverain a déjà apporté une réponse définitive et insusceptible de recours, qui s’impose à tous les acteurs en cause et qui n’a fait l’objet d’une quelconque contestation de la part de l’opposition?
    Plus de six millions de morts congolais, femmes, hommes et enfants de tous âges. Personne n’a entendu les maîtres chanteurs parler de la CPI alors que les auteurs de ces crimes sont notoirement connu. Depuis quand ces gens ont le sens de compassion à l’endroit des Burundais? Dès lorsqu’ils en sont dépourvus pour des millions de morts congolais et qu’ils prétendent en avoir pour les victimes burundais à l’exception des policiers assassinés en faisant leur devoir, leur sens de compassion est donc sélectif.
    Des dizaines de prisonniers politiques croupissent dans les geôles de Kagame depuis plusieurs années. Personne n’a entendu ces gens parler de la coupure des miettes allouées au Rwanda par l’UE.
    Par contre, le collègue de Koen Vervaeke, en poste ici à Kigali, a publiquement affirmé que Kagame a raison d’envoyer tous ses opposants en prison. Le journaliste a pour mission d’informer objectivement le Peuple sur ce qui se passe dans la pays et dans le monde d’une part et participer à son éducation d’autre part. Il s’ensuit que Koen Vervaeke doît être mis à sa place réelle par les médias burundais, peu importe leur tendance politique. Ce qui sépare des Burundais à savoir les petits intérêts personnels et plus petit que ce qui les Uni: l’intérêt général, l’honneur et la dignité de leur pays et le respect de leurs institutions.
    Sous peine de mauvaise foi, nul ne peut soutenir que Nkurunziza est dictateur.Ceux qui ne savent pas ce qu’un régime tyrannique, qu’ils viennent ici au Rwanda ne serait ce que quelques semaines.
    Au regard de la chronologie des faits et des déclarations de Koen Vervaeke, il y a incontestablement un complot contre le gouvernement burundais. Question: quels sont auteurs?

    • Tijos

      Cesar, j’ai du mal à comprendre ton message! Les africains sont la source de leurs problèmes. Un président corrompu et incompétent vient de piétiner la consitution du pays et de tuer son peuple . Tu veux qu’on le laisse faire? Il ne mérite aucun respect , je suis désolé. Sa place est dans la prison.

    • Happy

      « L’honneur et la dignité n’ont pas de prix » Où est cet honneur dans une société corrompue à l’os? Qu’est-ce que tu appelles honneur et dignité quand l’intérêt individuel efface l’intérêt collectif? Être nsumirinda, c’est ça que tu appelles honneur et dignité?? Come on….

    • Marisa

      Bahamagaye les juges de la Cour Constitutionnelle wozana ba Charles Ndagijimana na ba Kanyana? N’ikihe gihugu wabonye umu juge stagiaire ava muri Parquet agasimbira muri Cours Supreme avant meme 1 an?Urabaza neza ingene bahashitse nico bari bajejwe gukora bisigura neza ko no muri Cour Constitutionnelle bari bafise une mission specifique barungitswe gukora. Hama dignite nayo nibaza ko abarundi bariko bararaswa bunyamaswa n’igipolisi bahemba ata kindi baharanira atari agateka kabo! Niba ubona ko Nkurunziza intwaro yiwe atari intwaro icinyiza agateka ka zina muntu, intwaro isahura itunga ry’igihugu, ikica n’abanyagihugu bayo n’uburenganzira bwawe mugabo ureke ababibona ukundi nabo bashikirize ikibabaje

  10. Izonkunda Emy

    Mes chères/chers patriotes,
    Ça demande plus d’humanisme, de vision, de logique, d’idéologie pour gouverner un pays dans le monde actuel. Le Burundi a déjà connu bcp de progrès sur le plan démocratique et ne reculera pas.
    Le régime FDD était déjà fini avant même la fuite des frondeurs. J’aimerais porter à la connaissance de l’opinion nationale que ce ne sont pas dans les salons de Bujumbura où se décident les gouvernants du Burundi. Les gouvernants africains se décident dans les salons d’occident : « LES ENJEUX GEOSTRATEGIQUES ».
    J’ai bcp de respect au peuple murundi: femme, homme, jeune, enfant.
    La date de délivrance est très proche.
    PRÉSIDENTE DE LA NOUVELLE GENERATION CONSCIENTE BURUNDI

  11. Kiradodora

    Et ce n’est pas fini! C’est rien qu’un début !!!
    La Communauté internationale nimba Nkuruniziza et sa clique batabazi, ni ba « ngoya kidogo »!

  12. Mtu wachini

    Rindira babakatire ama robinet hama tura ko abo bapolice murungika kwica inzirakarengane nibura umushahara bataharuka kubirahira. You gonna feel the heat soon.

  13. Gondwais Lambda

    Est ce que notre Ministre des relations extérieures comprend au moins dix pour cent des messages qui lui sont adressés !!! Ewe Burundi waragowe; Mr le Ministre il vous est demande de laisser les radios privées faire leur travail; laisser la population manifester en paix, laisser les réseaux sociaux fonctionner;;;;

    • Kirinyota

      C’est vrai, j’ai l’impression que Kavakure n’a rien compris. Ou ne veut rien comprendre. On dit en kirundi wanka kumva akumvirayo. Bazumvirayo rero Nkurunziza et ses ministres

      • Tu m’étonnes beaucoup!!! Est-ce que KAVAKURE a des oreilles? Il ne peut pas comprendre, Il ne veut pas comprendre et il ne comprendra jamais!! Je suis désolé!!

  14. Gatore

    Je crois que certains de nos dirigeants souffrent de pathologies mentales!Quelles mesures ont été prises par le soi disant conseil national de sécurité à part la restriction des manifestations? Le ridicule ne tue pas!

    • sam

      Baradukengera sana.
      Hageze ko tubereka ko natwe abanyagihugu turi abashingantahe au même titre ou bien plus qu’eux.

      • mandela

        ahubwo ko muri abagabo !!¡!!!!!!

  15. MINANI

    Bonne information. Cependant, vous ne nierez également que vous-mêmes vous avez une partie pris dans ce qui se passe. Il y a tiut de même une campagne électorale qui a commencé depuis hier. Pourquoi vous ne nous dites rien et ne nous montrez rien à propos. Quand vous accusez les autres, il faut avouer que vous-mêmes vous avez un penchant. Or, en ayant un penchant entre deux camps opposés par une querelle politique, c’est que vous confirmez que vous faîtes de la politique aussi derrière le voile de la société civile. Soyons honnêtes, il y a plusieurs enjeux derrière la politique burundaise.

    Ne pensez pas que tous ces gens qui ne manifestent pas sont pour Nkurunziza. Ce sont eux qui ont bataillé forts quand ceux-là qui sont dans la rue marchent côte à côte avec l’ex-armée nationale qui avaient assassiné la démocratie. Ces gens qui ne descendent pas encore dans la rue attendent que la vrai vérité va éclate au grand jour. Dès lors, et les gens au pouvoir, et les gens dans la rue actuellement guidés par d’autres mobiles téléguidées, seront tous surpris quand la masse va sortir.
    Que ce soient les gens au pouvoir, que ce soient ces sans-échecs qui manifestent en brûlant les autres avec les pneus soi-disant que c’est ça la démocratie, que ce soient les imbonerakure qui lancent les grenades, ….quand le peuple va se fâcher, ils vont tous payer cher.
    Des manifestations téléguidées sans consistances populaire, même si elles arrivent à chasser le pouvoir, elles ne triomphent pas et se retrouvent elles-mêmes chassées à leur tour: allez demander aux gens de BENGHAZI en Lybie: où sont-ils? Allez demander aux frères musulmans en EGYPTE: Sont-ils au pouvoir? Allez demander aux SELEKA en RCA, ….
    Il ne faut pas comparer la Révolution Burkinabè avec ce qui se passe au Burundi. Là c’est le peuple qui s’est levé. Au Burundi, ce sont des individus avec des agendas cachés. Rien à voir.
    LA REVOLUTION EST A VENIR et beaucoup de gens seront très très étonnés!!!!! Wait and see!!!!!

  16. Remy Y

    Voici le Tsunami qui va emporter PN et sa bande. Le Burundi n’est pas une ile et le monde libre cherisse les valeurs democratiques. Malheureusement PN et ses consiellers vivent encore a l’age de la dictatures , ils vont s’etouffer tranquillement pas vite.

  17. Tijos

    Basha aba DD bigize abahinga reka ndabe ubwo buhinga bwabo aho bugera. Nuwobura ubwenge ntiyobura ubwo kuvoma amazi

    • vuganeza

      Ntimwijajare cane abantu mwandika hano,izo mfashanyo nibazigumye batuvire mu bintu tuzigwanako,si aba dd bazirya bonyene!!!!Abanyabulaya turabiyamirije nibaje kurisha ninde yabahamagaye,turi mw’ishamba niyo bari,twicwa za 65 à 2005 barihe?Bagende aba polisi bazobironderera iyo biri kubera iki mwibazako bazobironderera mu bategetsi nibo bafise amatunga bonyene mu burundi,rindira tuzoraba uwufise inkoho ntiwoja ngaho ngo azoja kwica ba peter azoronderera hose,rugiye kuba urugamba narwo rutoroshe ruzodukorako twese bihere biheze!!!

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