Au moment où l’opposition burundaise récuse la facilitation de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Saïd Djinnit, l’Union européenne appelle la classe politique burundaise à travailler avec lui.
Par la voix de la porte-parole du Service d’Action extérieure, l’Union européenne déclare « appuyer pleinement le rôle de facilitateur de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies Saïd Djinnit ».
Elle appelle toutes les parties à travailler avec lui et les envoyés de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) afin de parvenir à un consensus sur la voie à suivre. «Seul un dialogue inclusif et transparent permettra de trouver une issue à la crise actuelle », ajoute-t-elle.
Pour l’Union européenne, l’impasse politique au Burundi, ainsi que la dégradation de la situation économique comportent des risques graves pour la population burundaise. Elle demande à tous les acteurs politiques de prendre la mesure du danger qu’encourt le pays.
D’après une déclaration de la porte-parole du Service d’Action extérieure, il importe en premier lieu que la violence cesse et qu’un climat de confiance s’installe. «Tous doivent faire preuve de retenue. Les autorités burundaises doivent agir dans le plein respect de leurs engagements internationaux en matière de Droits de l’homme et garantir les libertés fondamentales», insiste-t-elle.
L’UE soutient l’appel du Sommet de la CAE demandant un report des élections. «Cela donne le temps de pouvoir mettre en place les conditions nécessaires pour des élections pacifiques, inclusives et crédibles. L’adoption de mesures concrètes par les autorités burundaises s’avère nécessaire afin de rétablir la confiance des parties prenantes dans le processus électoral.»
L’Union européenne appelle également la région à mettre en oeuvre rapidement toutes les mesures nécessaires à cette fin. L’UE est prête à y contribuer, y compris par le déploiement de la mission d’observation électorale si les conditions sont réunies. Elle continuera à travailler étroitement avec ses partenaires de l’UA et la CAE dans la perspective du prochain Sommet de l’Union Africaine.
Le pouvoir cache mal son désespoir et compte en son for intérieur, sur la facilitation de Djinnit pour surmonter des obstacles imprévus auxquels il ne s’attendait du tout pas en travers de sa marche vers la victoire certaine des élections: démission a la ceni,défection des membres du cndd-fdd,vide constitutionnel et volonté évidente et difficulté du pouvoir a violer encore une fois la constitution,l’insécurité,l’ennemi redoutable et imprévisible qu’est la rumeur;la crise socio-économique qui est réelle dans tous les ménages et enfin la détermination des manifestants malgré l’accalmie apparente qui peut être trompeuse comme l’eau qui dort.D’autres violations de la constitutions sont prévisibles et constitueront une étincelle qui peut raviver la flamme de la révolution.Qui vivra verra!
Burya muriko murahinyuka!
» Jouer sur le temps en cherchant ici et là que quelque chose cloche. C’est cela la nouvelle stratégie de l’opposition burundaise. Une opposition qui si on ne se limite à son image est de très loin inclusive; en effet elle rassemble toutes les éthnies, toutes les provinces, le plus grand nombre de parti politique et elle semble neutre par rapport à la crise sécuritaire que vit le pays. Et surtout surtout cette opposition est faite des grands intellectuels burundais, les meilleurs professeurs d’universités, les anciens ministres upronistes, frodebustes et cndd fddistes, et les anciens chefs d’Etats (Tous). Leur mot d’ordre est: Tous contre le mandat de trop. Or d’un autre coté, nous avons un pouvoir ou un parti au pouvoir déplumé, profondément divisé, et dont la frange intellectuelle qui lui reste est dirigé par un certain Willy Nyamitwe (diplomé A2) avec dit-on une expérience dans les bricolages informatiques. Ce dernier n’étant pas juriste et encore moins politique, il n’a pas encore remarqué qu’en refusant le facilitateur Said Djinnit, l’opposition ne joue que sur des dates pour faire reculer au max ces facilitations. Willy Nyamitwe ou la clique qui l’entoure tombe dans le piège en restant borné sur Said Djinnit alors qu’ils savent bien que ce dernier ne signifie pas grand chose, n’est que simple facilitateur. Et au lieu d’etre malin, Willy reste sur son niet catégorique, lequel niet il avait déjà pausé autour du glissement du calendrier électoral qu’il a fini par accepté plus de deux fois, la deuxième fois ayant été le report d’1 mois et demi!!!
Juste un clein d’oeil amical
Burundi votre analyse et pertinent,mais ne fais plus crin d oeil à ces sanguinaires à la tete desquels peter et son A2 de techinicien nyamitwe,ntakuragurira abo hasi nabo hejuru,wohavumuhimitwe