Selon un communiqué de l’Union Africaine sorti ce dimanche 16 août, cet acte témoigne de l’atmosphère de violences prévalant désormais au Burundi, la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma recommande à toutes les parties «à la plus grande retenue».
Cet assassinat ignoble et les multiples autres actes de violence enregistrés ces derniers mois illustrent encore une fois la gravité de la situation que connaît le Burundi et les risques réels de la voir se détériorer. L’UA parle de conséquences catastrophiques tant pour le pays que pour l’ensemble de la région en cas d’échec de règlement de la crise politique qui prévaut au Burundi.
Une semaine pour arrêter et traduire en justice les assassins du Colonel Jean Bikomagu
Après l’assassinat de cet ancien chef d’Etat-major (1993-2006), survenu ce samedi, la présidence de la République a rendu public un communiqué où «le chef de l’Etat condamne avec la plus grande énergie cet acte ignoble perpétré à l’encontre du colonel Bikomagu».
Le président Pierre Nkurunziza appelle les services de sécurité et les services judiciaires à tout faire pour arrêter et traduire en justice ces criminels endéans une semaine. C’était pareil pour le Lieutenant-Général Adolphe Nshimirimana assassiné le 2 août dans une attaque à la roquette.
Selon Gervais Abayeho, porte-parole du président de la République, le chef de l’Etat a présenté ses condoléances à la famille et estime qu’il serait difficile à ce stade de faire un rapprochement entre cet assassinat et celui du Lieutenant-Général Adolphe Nshimirimana. Le président de la République demande que des enquêtes soient menées pour que la lumière soit faite.