Des leaders de l’opposition interne et ceux en exil se sont réunis du 26 au 27 janvier à Nairobi, au Kenya. Objectif : faire bloc contre le référendum constitutionnel.
C’est une course contre la montre. Tout mettre en œuvre pour faire barrage au projet de révision constitutionnelle. L’heure est grave et il n’est pas permis à l’opposition de continuer à faire chacun cavalier seul. Le projet de révision de la Constitution est prévu au mois de mai prochain. « Bujumbura s’active de son côté et s’il faut agir, c’est maintenant, avant qu’il ne soit trop tard, » annonce un des participants. L’idée originale trouvée : oublier tout ce qui sépare l’opposition de Bujumbura et celle en exil. Faire bloc contre ce projet.
La classe politique réunie à Nairobi a donc jugé que le contexte actuel n’était pas propice au changement de la Constitution. « Terrorisme de l’Etat, intimidations et tracasserie judiciaire,» ce que subissent les membres de l’opposition. Ils ne peuvent pas dans ces conditions battre campagne bien qu’ils soient opposés au processus en cours.
La lutta continua
Comme résolutions prises, ces politiques ont décidé de continuer la lutte contre le référendum constitutionnel et harmoniser la communication par rapport à cette question.
Les participants évoquent l’enthousiasme des bailleurs de fonds à cette idée d’union. Bujumbura est évidemment hostile et mise sur l’éclatement de cette alliance par ces opposants eux-mêmes. Déjà, certains leaders du Cnared se sont désolidarisés de la rencontre de Nairobi.
>>Réactions
Des ténors du Cnared fustigent l’organisation de la rencontre
Ils ont adressé une correspondance de protestations au président de la coalition. Il s’agit du frondeur du parti au pouvoir, Léonidas Hatungimana, du président du parti Sahwanya Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira. D’autres signataires sont Charles Nditije, de l’Uprona de l’opposition ainsi que Chauvineau Mugwengezo de l’UPD-Zigamibanga.
Ils se disent inquiets de la manière de diriger la plate-forme Cnared par Jean Minani. Ces leaders dénoncent également l’organisation de la rencontre de Nairobi. « A voir la précipitation ainsi que la rétention d’information qui a entouré l’activité, nous nous interrogeons sur les mobiles derrière cette attitude. » Par ailleurs, ils ne voient pas comment inviter à une telle séance de travail sans consultation des ténors du Cnared. Encore moins comment inviter des membres de ces partis à l’insu de leurs dirigeants.
Thérence Ntahiraja : « Ils n’aboutiront à rien»
Selon l’assistant du ministre de l’Intérieur, le Burundi compte 32 partis politiques et 2 partis politiques seulement étaient à Nairobi. Il qualifie les autres participants de dissidents des partis politiques, de représentants des partis politiques suspendus ou radiés et les autres sont recherchés pour tentative du putsch. « Le CNARED est quant à lui un cadre formé pour avoir les financements des occidentaux pour survivre en exil. » Pour Thérence Ntahiraja, ce qui s’est passé à Nairobi est le prolongement du projet de 2015 de lutter contre le processus électoral. Selon lui, il ne faut pas ignorer la population et croire gagner les élections. « A moins qu’ils n’aient l’objectif d’user de la violence et le gouvernement burundais est prêt à les combattre comme il l’a toujours fait. Ils n’aboutiront à rien.»
Les participants de Nairobi
Opposition intérieure :
1. Evariste Ngayimpenda : Du parti Uprona de l’opposition
2. Tatien Sibomana : Du parti Uprona de l’opposition
3. Aimé Magera (vit en exil) : D’Amizero y’Abarundi
4. Eric Nkenguburundi : Porte-parole du parti MRC-Rurenzangemero
5. Aloys Baricako : Président du parti Ranac
Opposition extérieure :
1. Jean Minani : Président du Cnared
2. Pamphile Muderega : 2ème vice-président du Cnared
3. Anicet Niyonkuru : Secrétaire exécutif du Cnared
4. Pancrace Cimpaye : Porte-parole du Cnared
5. Onésime Nduwimana : Commissaire à la communication et aux relations publiques du Cnared
Empêchés :
1. Léonce Ngendakumana : Vice-président du parti Sahwanya Frodebu
2. Alexis Sinduhije : Président du parti MSD
Analyse/ Un bloc loin d’être soudé
Arrêter d’être un épouvantail face au parti Cndd-Fdd qui règne en maître, qui fait la pluie et le beau temps. L’opposition intérieure et celle de l’extérieure réunies pour constituer un bloc est une bonne chose pour la démocratie, disent certains analystes. Cela permettrait de rééquilibrer les forces, de redistribuer les cartes.
Mais alors, pourquoi maintenant ? La sortie médiatique du 16 octobre de la coalition en exil demeure dans les mémoires. Le Cnared avait taxé l’opposition intérieure « d’émanation du pouvoir de facto de Bujumbura et par conséquent son acolyte, acquis à sa cause. »Cette opposition, lisait-on dans le communiqué, « ne pouvait en aucun cas constituer une alternative à une véritable opposition, encore moins à la plateforme politique Cnared. »
Vanité, manque d’humilité de la plateforme qui peine à se faire entendre, coincée la plupart du temps dans la guerre des ego. Et lors du dernier round des pourparlers d’Arusha en Tanzanie, elle a opté pour la politique de la chaise vide.
Il ne restait plus qu’à l’opposition intérieure d’occuper tout l’espace à Ngurdoto. La révélation d’une opposition dotée d’une politique claire face à Bujumbura. De là à supposer que l’opposition externe aurait donc voulu surfer sur la vague de l’opposition interne, il n’y a qu’un pas. Qu’à cela ne tienne, apparemment, l’heure de la réconciliation a sonné. Il est temps de sortir le grand jeu face au puissant Cndd-Fdd.
Un Bémol : des voix dissonantes s’élèvent déjà du côté du Cnared. Certains d’entre eux ont retiré leur confiance à leur patron. Pour eux, le « boss Minani » règne dans l’opacité. Et l’unification se trouve fragilisée par ce mauvais départ. Comme si l’opposition souffre des mêmes tares qu’elle dénonce.
Pendant ce temps, le référendum constitutionnel suit son cours. Le train de Bujumbura roule à la vitesse grand ‘V’.
Je dois regretter que mon commentaire précédent n’ait été pas diffusé et pourtant il ne contenait pas des propos inappropriés. Pour revenir à cette constitution « bientôt amendée » si le peuple le valide, j’avais envie d’inviter nos amis lecteurs d’Iwacu à s’imprégner de cet accord d’Arusha: en comprendre le contexte, le contenu et ses effets et notamment la constitution qui en est sorti.
Du contexte. Je rappelle simplement qu’en 1993, les institutions issues des élections de 1993 ont été décapité. Des hommes et femmes sans légitimité populaire ont pris le dessus et imposé un partage de pouvoir parce qu’ils étaient soutenu par l’armée. Par des actes de violence sans précédent ( assassinats ciblés, collectifs, regroupement forcé des population, purification ethnique de beaucoup de quartiers dans Bujumbura par les sinistres sans échec et sans défaites etc…), les pauvres héritiers de la démocratie ont cédé et ont accepté de partager le pouvoir. C’est ainsi que Arusha est venu enterrer les aspirations et l’expression démocratique du peuple. C’est ainsi qu’une nouvelle constitution est née, celle-là qui fait couler beaucoup d’ancres aujourd’hui.
Du contenu. Les accords d’Arusha contient certaines avancées pour une bonne cohabitation , non pas au sein de la population car la population burundaise est par nature solidaire, mais enter politiciens ou plutôt entre ceux qui souhaitent partager le gâteau du pouvoir. Malgré cela, cet accord contient autant « d’accords et de désaccords dits réserves émises par le groupe G10 principalement ». C’est dire qu’on y croyait sans y croire.
Des conséquences. On s’est retrouvé face à une situation artificielle, irrationnelle qui aux yeux des observateurs sincères, plaiderait pour une révision des textes pour mieux se conformer à la normalité des choses…
Deux petites questions provocatrices:
– sur besoin de quoi les tutsi ( les minorités pour ne pas les citer) représenteraient 40 % dans les institutions? Dieu merci, la révision en cour n’y touche pas.
– au nom de quel principe, le sénat doit être représenté de manière paritaire: 50% de tutsi, 50% de hutu?
– faudra-t-il faire un recensement ethnique pour savoir qui est tutsi, hutu, ta et qui ne l’est pas et déterminer les proportions de chaque composante ethnique pour mieux définir la rerésentativité de chaque groupe dans la vie du pays, non pas uniquement dans les postes politiques mais aussi ailleurs, y compris dans le systèmes des Nations Unies et autres organisations.
Pour conclure mon propos en rappelant que ce n’est pas comme ça que l’on battit une nation appelée à durer et donc, Arusha et sa constitution ont été et sont des absurdités sur beaucoup d’aspects
lire « sur base » et non « sur besoin »
@ Ayahu Jean Pierre
** Si l’on considère l’histoire des Accords d’Arusha on se dit que la décision de ne pas include le CNDD-FDD (qu’elle ait été prise directement ou non) a créé sur le long terme plus de problèmes qu’elle n’en a évité sur le moment. Et on déplore que le gouvernement en place n’ait jamais été capable d’inclure toute l’opposition dans des discussions en vue de résoudre durablement la crise ouverte en 2015. Les leçons du passé ne servent à personne au Burundi, et c’est dommage.
Non, « ce n’est pas comme ça que l’on battit une nation appellée à durer ». Tout à fait d’accord.
Et le prétexte qu’on ne s’assied pas à la même table que des insurgés fait l’impasse sur le fait qu’à l’époque d’Arusha, le CNDD-FDD était clairement un mouvement d’insurgés – tout comme d’autres participants.
** Dans le projet de constitution, les quotas sont maintenues. Ah, le beau geste ! Mais des dispositions concernant la majorité requise pour l’adoption de certaines lois ont été amendées, dans l’intention avouée « de ne pas bloquer l’action du gouvernement ». Et l’un des objectifs principaux est de permettre au Président en place d’ajouter éventuellement deux mandats aux trois qu’il aura déjà exercés …
** La mise en oeuvre du référendum pèche par l’asymétrie qui frappe les partisans d’un rejet de ce projet de constitution : ils ne disposent que de deux semaines pour agir – théoriquement, parce que le Président et d’autres luminaires du parti au pouvoir ont clairement dit qu’ils ne tolèreraient pas une propagande pour le non. C’est avec de tels ingrédients qu’on fait les meilleures farces.
@NTAHIRAJA: « Ils n’aboutiront à rien »
Si le jeu démocratique était ouvert, ils purraient s’exprimer mais maintenat comment faire quand de la base au sommet du pouvoir CNDD-FDD, toute personne qui a l’opinion contraire à celle du pouvoir doit être « executée »? Hongora injavyi, tuzohurira mw’ijuru..sont des termes suffisamment explcits pour nous rappeller que le NON ne sera pas toléré..! Ceci dit ce référendum en soi est déjà une violation fraglante de l’Accord d’Arusha. Il est inacceptable et ne changera pas l’opinion que la majorité des Burundais ont sur un pouvoir qui a jeté hors des frontières de notre pays pres de 4% de sa population, un pouvoir qui terrorise, viole, torture et tue..!
Je demanderais seulement à Mr NTAHIRAJE d’être un peu plus modeste car en réalité, le bilan socio-economiqe du CNDD-FDD auquel il est associé ne rend pas fier. Le pire est encore à venir.
Les bla bla ne font rien. Au lieu de vontinuer. Blatonervpa les blabla, nimufate umuheto, mutsinda mutsunde, mutsindwa mutsindwe biherevb9heze.iyo violancevucokigugu kivuga nayo, nibaza yuko iyo nirirwa naragira isumba izabaye mumyaka yaheze.
Une, deux, une, deux …
Une, deux.
Dans un des médias qui ne sont pas trop exposés aux représailles du pouvoir, on peut lire en date du 2 février :
[ Un responsable du parti au pouvoir au Burundi a menacé de « casser les dents » de ceux qui feront campagne pour le « non » lors du référendum constitutionnel prévu en mai, ….
Evoquant des « déstabilisateurs » qui passeront « maison par maison pour vous dire de voter non », M. Ruberandizi a soutenu: « le président a dit publiquement que celui qui va faire la campagne du non aura franchi une ligne rouge, et aura quitté le groupe des saints pour celui des criminels ».
« Celui que vous allez attraper en train de faire campagne pour le non, livrez-le à nous », a ajouté celui qui est aussi le responsable local des Imbonerakure, ]
SI au moins ce nétait que le Ministre de l’Intérieur et de la Discipline Patriotique qui s’était exprimé de la sorte, on pardonnerait. Mais un responsable local … la gangrène s’est répandue dans les basses couches, vraiment.
Une, deux, une, deux …
Une, deux.
Le pouvoir en place traite ses citoyens comme un ramassis de conscrits à qui il faut d’abord apprendre la discipline. Avec, comme l’a dit jadis une humoriste français « une logique aussi implacable qu’un oeuf de piano dans la cervelle d’une poule ».
Une, deux, une, deux …
Une, deux.
Mbega ba Red Tabara na Forebu iyo referendum bayumva gute? ?
Abobose ni gukinira kubarundi baruhijwe nububegito bwiyontwzro karyanisha muryango.
Harerimana pacifique,
None k’umenga mu kuryanisha imiryango usa n’uwabizobereye?
[Ndlr: Les participants évoquent l’antousiasme des bailleurs de fonds à cette idée]. Tout est dit! Que celui qui a des oreilles pour entendre, entendent! Voilà la politique à l’africaine!
Telles personnes sont capables de vendre toute l’Afrique pour quelques milliers d’euros! Nous avons encore à faire!
Fofo, c’est ce que le politologue congolais Achille Mbembe, professeur à l’université de Witwatersand en Afrique du sud, appelle »la politique des temps de disette »
Je me souviens qu’au lendemain de l’assassinat de Ndadaye, Minani s’est constitué en maître de la résistence contre l’armée monoethnique de l’époque. Il s’est accaparé de tous les pouvoirs et de tous les ressources disponibles parmis ceux qui avaient pu échapper aux représailles de l’armée en Octobre 1993.
Apparemment, il est en train de s’adonner à jouer le même tour au sein de cet épouvantail qu’est le CNARED. Je vous le dis et je le répète : Minani est un opportuniste! Et il n’hésitera pas à larguer ceux qui s’opposent à lui ou ceux qui lui font confiance pour les mener au bout de tout ce qu’ils recherchent. Ne lui faites pas confiance parce qu’il a réussi à berner tout le monde! C’est cela sa force : IL VA VOUS BERNER!
Qu’a-t-il réalisé jusqu’à maintenant au juste?
En Tanzanie, il était reconnu comme……… ( censuré, des propos pouvant passer pour des insultes) Que voulez-vous… Que souhaitez-vous qu’il soit devenu maintenant? Le sauveur?… Le leader « maximo »?… « Le rassembleur? »
En tout cas, à regarder les sorties et les réactions de ceux qui sont censés l’acclamer au tournant, j’ai l’impression qu’il y en a qui se gourent sans le savoir!
Minani est Minani! Et il n’a aucune diffculté à se faire passer pour Nyandwi ou Nyabenda!… Peu importe qui est en train de l’écouter.
@GACECE:L’opposition burundaise a besoin d’un souffle nouveau autre que ces vétérants africains(Buyoya,Minani,Raila Odinga,Kizza Besigye,),Alexis Sinduhije,Pacifique Nininahazwe,Vital NSHIMIRIMANAetc….sont entrain d’emmerger.Le Mutama Minani peut toujours apporter sa contribution à l’édifice du nouveau Burundi.Bravo les gars,l’union fait la force.
Leur problème est qu’ils ont chacun un ego surdimensionné. Ils se voient chacun déjà calife à la place du calife
@Gacece
Je vous le dis et je le répète Gacece est tout cela , le plus mesquin, et le plus opportuniste de ce monde . Il veut se faire passer pour le visionnaire . En réalité il n’est qu’un épouvantail
@kabingododora
Maintenant que nous en savons sur Gacece, nous sommes impatients d’en connaître des bribes de kabingo: épouvantail, tigre en papier ou superman?
@banza
Hariho abarira batazi uwupfuye , c’est votre cas
@kabingo dora
Urakoze!
Abagishobora kurira baba bagifise ikigongwe!
@Kabingo dora
Je suis un épouvantail? Est-ce que je te fais peur ou c’est aux oiseaux que je fais peur?
@kabingo dora
Vous parlez comme si vous me connaissiez! Auriez-vous enfin réussi à me localiser par mon adresse IP? Je vais vous aider un peu. Voici deux adresse IP que j’utilise tout le temps : 255.255.255.0 et 127.0.0.1. Bonne chance!
@GACECE: A propos de MINANI Jean
Celui que vous soutenez bec et ongles et qui est en réalité l’auteur principal de la dramatique situation de notre pays depuis avril 2015, n’est pas mieux que Minani, cher GACECE…! Son bilan désastereux parle de soi avec près de 2000 personnes tuées, des centaines d’enlèvements et de disparitions forcées, autant de viols et des milliers de personnes torturées, sans parler de près de 4% de la population burundaise, toutes ethnies confondues, poussée dans les camps de réfugiés dans les pays voisins par les Imbonerakure et le SNR…!
Mais comme maintenant la force de la violence est de votre côté pour museler toute opinion contraire à celle du pouvoir auquel vous êtes probablement associé, vous pouvez toujours continuer d’écrire et de narguer les gens mais jusque quand? Let us wait and see….!
@SENYAMWIZA Jean-Claude
On dit que comparaison n’est pas raison. Mais tenez-le pour dit! Regardez tous ces visages que vous défendez bec et ongles. À quelques excéptions près, la majorité d’entre eux ont été au pouvoir sur la période allant de 1993 à 2005.
Au cours de ces 12 ans, il y a eu plus de 300 000 personnes massacrées! Ajoutez à cela les autres atrocités que vous venez de citer, mais multipliez-les par au moins 10 000!
Et vous essayez de me dire que je me suis trompé de camp? Passez votre chemin! Je n’attends rien de mieux venant d’eux! Je ne nargue personne, je vous empêche d’altérer la vérité!
Votre « let us wait and see » n’est qu’une façon de vous réconforter dans votre incapacité à changer quoi que ce soit! Il n’y a rien de mieux à attendre ni de vous, ni d’eux!
@GACECE,
Si je comprends bien votre opinion, vous etes venus au pouvoir pour commettre d’autres atrocités afin de vous venger de ce qui s’est passé il y a des dizaines d’années déjà et auquel vous êtes très largement associés d’ailleurs? Si oui, vous devriez vous donner un galon de plus car non seulement vous massacrez les Tutsis, mais les Hutus ne sont pas épargnés non plus. Combien croupissent-ils dans les camps de réfugiés en Tanzanie, fuyant la barbarie d’un pouvoir qui était venu, soi-disant, pour les libérer du joug des Tutsis? Combien ont-ils été déjà massacrés depuis l’affaire des militants du FNL tués et jetés dans la Ruvubu en 2006? Le problème, contrairement à ce que vous essayez de faire croire au monde entier, n’est pas tribalo-ethnique Gacece. Il est politique et lié à une gouvernance catastrophique d’un gouvernement incompétent et violent qui n’a acun résultat à montrer à ses citoyens mais qui veut s’éterniser au pouvoir par la violence et en manipulant les institutions depuis 2014 déjà..! Sinon, les changements sont déjà là, cher Gacece. Ils ont pour conséquences un pouvoir sous investigations internationales pour crimes contre l’humanité, une absence presque totale d’une représentation diplomatique au sommet paralysant de fait une diplomatie moribonde, une stratégie gouvernementale de communication chaotique devenue inaudible dans le concert des nations pur ne citer que ceux-la. Le pire est probablement à venir avec possibles débandandes quand les premiers mandats d’arrêts internationaux vont commencer à pleuvoir..!! Let us wait and see..!
Non! C’est simplement votre mauvaise foi habituelle qui vous fait dire cela! Vous, vous vous permettez de dire ce qui s’est passénau cours des 15 dernières années. Et les autres n’ont pas le droit de dire ce que vos dirigeants chéris ont commis comme atrocités!?
Ils ont fait pire et nous avons le droit de le leur mettre sous le nez. Si c’était de la vengeance, aucun Burundais ne serait encore vivant!
Et ce qui est encore plus domageable, c’est que vous, qui avez « une éloquence et une communication non déficiente dans le concert des nations », ne faites que propager des mensonges!
Et félicitations pour vos mandats!