Après la dernière sortie médiatique de la CNDI (Commission nationale de dialogue interne), l’opposition monte au créneau et tire à boulets rouges sur le rapport semestrielde cet organe.
«L’article 7 de la Constitution stipule que la souveraineté appartient au peuple qui l’exerce soit directement par la voie du référendum, soit indirectement par ses représentants», rappelle Léonce Ngendakumana, président de l’Alliance des démocrates pour le Changement (Adc-Ikibiri), dans un entretien à Iwacu, ce dimanche 28 août.
Cette réaction intervient après la présentation de ce rapport par le président de la CNDI, où il est évoqué un probablement amendement de la Constitution et de l’Accord d’Arusha.
Pour Léonce Ngendakumana, le peuple s’est exprimé, légalement, sur cette question au mois de mars 2014 quand le président Nkurunziza a demandé au Parlement d’amender ce texte fondamental. «Les Burundais ont dit ’’non’’ par l’intermédiaire de ses représentants»,indique-t-il.
Aujourd’hui, insiste-t-il, seul le résultat d’un dialogue inclusif sous la médiation internationale peut autoriser l’amendement de la Constitution. Néanmoins, M. Ngendakumana dit qu’il n’est pas surpris par un tel rapport. Et de justifier : « Trois raisons ont motivé la création de cette commission à savoir refuser le dialogue politique inclusif ou les négociations inclusives sans aucune condition préalable ou exclusion ; arriver aux conclusions erronées de la population et enfin, chercher une sorte d’amnistie pour les crimes du passé».
Pour arriver à une paix durable, il estime que tous les Burundais doivent assumer, solidairement, leur histoire pour pouvoir la rédiger de nouveau, pour avoir une histoire partagée.
S’exprimant au nom du Cnared, Jérémie Minani, ne mâche pas ses mots : « Le Cnared ne reconnaît pas la CNDI. Il s’agit d’une commission mise en place par le président de la République, dans le seul but d’asseoir son pouvoir.»
Il la qualifie d’instrument qui roule pour le pouvoir afin de s’en servir comme véritable échappatoire aux négociations inclusives sous la médiation internationale.
M.Minani ajoute que la proposition de retirer le statut de sénateur à vie aux anciens Chefs d’Etats cache une haine viscérale du régime envers ces derniers.
Pour rappel, le rapport présenté ce mercredi par Mgr Justin Nzoyisaba, président de la CNDI, dit que la majorité des participants dans ces séances de dialogue ont demandé de supprimer les imperfections de la Constitution, de l’Accord d’Arusha, et que le président de la République puisse exercer plus de deux mandats.
@Yves
Oya Yves, nukuri ubwira abarundi, ntiwiyumvire ko ushobora guhendamwo n’umwe kuko abanyagihugu baramaze guca ubwenge, si bimwe vya kera mwabafata nk’intama zitamenya ububeshi bw’intwaro mbi. Rero, ca bugufiya avec vos alliés et sympathisants, kuko twese turi abantu, hanyuma musabe kwanza ikigongwe ku mabi mwakoreye Uburundi n’abarundi ku ntwaro zanyu, et après, vous reviendrez débattre et prendre la parole sur la scène politique burundaise étant crédibles, sinon, vous condamnez gratuitement et sans fondement le Cndd-Fdd et Nkurunziza, n’est-ce pas?
Cher,Jereve
En situation normale l’Accord d’Arusha tel qu’il est, ne peut en aucun cas aider les Burundais a se reconcilier voir se developper. Cet accord, que l’on le veuille ou pas est rempli des impuretes. La solution n’est pas de l’enterrer mais de le purifier. Le probleme est que meme ceux qui le chantent comme un credo ne peuvent pas gouverner avec cet accord. Une fois au pouvoir, la premiere chose serait pour eux de le changer ou l’enterrer, mais comme la balle est dans l’autre camp, il faut crier comme des corbaux a qui veulent entendre. L’accord d’Arusha etait un text prepare pour sauver un peuple en voie d’extermination par les anciens pouvoirs au Burundi (je ne dis pas de Genocide comme les uns aiment cette chasson comme si elle etait bonne a entendre,). Le Burundi a besoin maintenant d’un accord adapte aux realites actuelles.PERSONNE ET JE DIS BIEN PERSONNE,NE PEUT DIRIGER LE BURUNDI CONVENABLEMENT EN APPLIQUANT LES PRINCIPES DE CET ACCORD.
Donc il faut l’amender en ôtant le statut de sénateur à vie des anciens présidents, et en autorisant plus de deux mandats aux présidents, comme ça cet accord est parfait ? Ridicule, c’est ça la nouvelle mode de gouvernance.
Le jour où le politicien burundais contemporain comprendra que c’est d’une imbécillité sans nom que de chaque fois appeler la communauté internationale pour résoudre les problèmes des burundais; nous ferons un grand pas en avant.
L’étranger quel qu’il soit est là toujours pour ses intérêts.
La RDC à côté est là pour nous le rappeler.
La plupart de Burundais ont grandi avec la perception des prêtres comme des hommes intègres et intelligents, mais l’histoire de l’Afrique en général, et du Rwanda-Urundi en particulier nous prouve que cette catégorie d’hommes n’est pas toujours capable de se tenir au-dessus de la mêlée lorsque les choses vont mal. L’obéissance totale que leur doivent les masses chrétiennes et la crédibilité dont ils jouissent auprès des institutions publiques et sociales leur donnent du pouvoir qu’ils exercent parfois à la manière de simples pécheurs.
Mgr Nzoyisaba n’est pas sans savoir que les participants à cette comédie ne sont pas représentatifs de la population burundaise, et ce quelle que soit la méthode d’echantillonage. Il sait en plus que les conditions dans lesquelles cette pseudo-enquête s’est menée la rend totalement invalide, mais juge tout de même bon nous en sortir les « resultats » comme pour légitimer la prochaine étape vers la prolongation du pouvoir de Nkuru et, par conséquent, l’aggravation de la situation déjà intenable que vit la population de ce pays.
N’est-il pas temps de nous rendre compte que les prélats sont des hommes comme des autres? Corruptibles et biaisés comme peut l’être votre voisin?
Toute tentative d’extension de ce pouvoir serait une trahison envers le peuple, et marquera sans doute l’accélération de la décadance du CNDD-FDD.
@Mthukuzi
« N’est-il pas temps de nous rendre compte que les prélats sont des hommes comme des autres? »
Merci du scoop!
N’est-il pas temps de nous rendre compte aussi que ceux qui nous inondent de prophéties sont des hommes comme des autres? Ou encore ceux qui nous vendent des gris-gris pour nous protéger des forces occultes!
En situation normale l’Accord d’Arusha, un texte d’une force incontestable, ne pourrait en aucun cas être mis à la poubelle par la CNDI, une commission obscure en mission télécommandée par un cabinet de l’ombre. Mais comme tout fonctionne à l’envers au Burundi, l’enterrement des Accords risque bel et bien de réussir.
« Le Cnared ne reconnaît pas la CNDI. Il s’agit d’une commission mise en place par le président de la République, dans le seul but d’asseoir son pouvoir.»
Bravo à Minani Jéremie qui reconnait que le pays a un président. C’est peut être un bon début au CNARED de se rendre compte des évidences!
Mes chers frères Burundais, j’ai de la misère à vous comprendre, comment une personnalité comme Léonce peut ou leur coalition bidon a eu combien des votés des Burundais? ça doit-être en bas de 10%, alors, c’est quoi le noims de 10% pour les Burundais de 10 millions?? Il doit demande d’aller se faire soigner de son mensogne avant tout. Merci, Uti uraje kubesha abo bakoloni Banyu , baguhe agakate, sinon inzara irabamara.
Umugambi wa leta n uwo kubicisha inzara rero? Ariko nimba uri mu burundi uraraba hafi y’aho uherereye uzohava usanga abashonje atari ba léonce gusa.
abatabona yuko iyo leta iriko yica abanyagihugu nuko aribo bamaze abarundi umurundi yovuga yuko ahaze yobande?abo birirwa bariba bica basahura abanyuagihugu kuvyo batafise.
Je veux savoir ce que Monsieur Léonce Ngendakumana entend par « conclusions erronées de la part de population ». Pour qui se prend-il pour mépriser la voix des Burundais qui se sont exprimés lors des tournées de la CNDI? Se croit-il clairvoyant que tout le reste des Barundi à l’intérieur du pays? Pour lui, tant que les conclusions ne le satisfont pas, elles sont erronées. Je le conseillerai de se porter candidants dans les présidentielles de 2020, afin qu’il réalise s’il a raison ou non.
Et pour Jérémie Minani qui ne reconnaît pas le CNARED, j’ignore aussi que le CNDI reconnaît le CNARED. Une chose est claire, le CNDI peut mener des consultations sur tout le territoire nationale sans aucun probleme, car elle est légale. Mais, je ne crois pas que le CNARED peut en faire autant sans entrave. Si elle le peut, qu’elle le prouve, et nous comparerons les deux raports. En avant, chere patrie!
La CNDI est un organe aux ordres du pouvoir de Bujumbura, tout le monde sait cela. La CNDI est légale dites-vous. Les décisions de la Cour Suprême sont également « légales », elles sont cependant illégitimes car les membres qui n’ont pas fui les menaces de mort se sont rangés et exécutent docilement tous les ordres du pouvoir, quitte à tourner le droit dans tous les sens jusqu’à ce que cela justifie leurs intérêts. Et c’est la même chose pour la CNDI, qui n’a aucune indépendance, et donc aucune légitimité. Mais se ranger derrière l’argument « légaliste », c’est très confortable, n’est-ce pas ? Répondez donc juste à cette question : si je crée une loi pour arrêter tous les Burundais qui s’appellent NTAKIRUTIMANA, puis-je le faire ? Je présume que oui puisque, selon votre propre argument, c’est » légal « , après tout…
@Yves
Oya Yves, nukuri ubwira abarundi, ntiwiyumvire ko ushobora guhendamwo n’umwe kuko abanyagihugu baramaze guca ubwenge, si bimwe vya kera mwabafata nk’intama zitamenya ububeshi bw’intwaro mbi. Rero, ca bugufiya avec vos alliés et sympathisants, kuko twese turi abantu, hanyuma musabe kwanza ikigongwe ku mabi mwakoreye Uburundi n’abarundi ku ntwaro zanyu, et après, vous reviendrez débattre et prendre la parole sur la scène politique burundaise étant crédibles, sinon, vous condamnez gratuitement et sans fondement le Cndd-Fdd et Nkurunziza, n’est-ce pas?
harico nariko ndiyumvira kuvyerekeye inziraguhemuka be nabagumya banga. nkuko namye ndababwira yuko ndi umukura mbere windyamunyu yumuhutu, nubu munyumvirize. nimurabe neza ayo mazina inziraguhemuka nabagumyabanga. ni amajambo adasa, mugabo asigura kimwe.kandi ntidusubire guhendwa ngo intagoheka harico zizotuzanira gisumba ico abagumyabanga canke inziraguhemuka batumariye. musubire intyuma murabe muri za 1980 naho turi uyu musi. mubbona tugeze hehe?ntituzosubire kwiyumvira yuko umututsi atodutwara neza. ubu barabonye amafuti bakoze mugutwarira intara canke ibinsdi, mugabo baratwara neza kandi twaridufise amahoro. twisubitrejko tureke kwitwaza amoko kuko ntaho azodushikana. IMANA iranzi yuko jewe atamacakubiri mfise, arico gituma ikinzigamiye muriki gihugu aho nituniye. ngira nti cweeeeeeeeee.nzoza ndavuga gurtya nyene uwumva yumve adashaka areke. murakoze.!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C’est quel Minani on en a deux au sein de la Bande du CNARCED qui rever faire revenir les dictateurs sans nom, les BAHIMA comme au Rwanda dans le cadre de la vente du pays aux colonisateurs Belges. Quelle Betise?
Les Bahima comme au Rwanda. Cher Micomibi, tu delires!Pour cause de myopie haineuse.Priere de laisser le Rwanda a cote.
Les Bahima comme au Rwanda!!!1Cher Micomibi tu delires! Pour cause de haine! Prire de laisser de cote le Rwanda, Ruzoguhumira.
« les colonisateurs belges »… mais encore ? Développez svp. Chaque fois que je demande des éléments d’explication factuels à ceux qui tiennent ce genre de discours, je ne reçois jamais de réponses. Ne serait-ce donc que de la pure propagande destinée à faire écran de fumée pour masquer l’incompétence du gouvernement burundais ? Poser la question, c’est déjà un peu y répondre…