Vendredi 22 novembre 2024

Politique

L’opposition en exil ne décolère pas envers la médiation

16/11/2017 14

Le Cnared, plateforme des partis politiques en exil, ne participera pas à la prochaine session de dialogue inter-burundais à Arusha. C’est ce qui sort du communiqué de ce mercredi 15 novembre sorti par Pancrace Cimpaye, son porte-parole.

Pancrace Cimpaye, porte-parole du Cnared

Selon lui, cette session prévue du 26 novembre au 8 décembre aurait pour objet de rapatrier les pourparlers. Une attitude qui ne passe pas du tout : « Ce rapatriement implique que la facilitation va mettre ce processus entre les mains de Monsieur Pierre Nkurunziza. »

Le Cnared refuse de participer à cette session qui, selon lui, va consacrer, la « mort définitive » de l’Accord d’Arusha. L’ancien porte-parole du président Ndayizeye affirme que cet accord signé en août 2000 avait stabilisé le pays pendant plus d’une décennie.

M. Cimpaye déplore que la médiation leur refuse une rencontre préalablement prévue : «Cette convocation coïncide avec l’annulation unilatérale d’une réunion de consultation avec le Cnared qui avait été proposée par la facilitation, les 18 et 19 novembre. »

Le Cnared demande aux bailleurs de fonds de ne pas soutenir cette session.

Forum des lecteurs d'Iwacu

14 réactions
  1. Source du Nil

    L’oppositon burundaise, incapable de mobiliser la population contre le 4ieme mandat et convaincre les dirigeants de l’EAC que le pouvoir actuel veut enterrer l’accord de paix d’Arusha,partageant le pouvoir entre Hutu et Tutsi,cette opposition agissant en ordre dispersée,n’attends absolument rien de session de negocation, prévue en fin de ce mois.

  2. Mayugi

    @ Eric
    Pour les chrétiens, souvenez-vous de ce que Jésus a dit: «Donnez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu». Alors cher Eric, laisse Dieu en dehors de la politicaillerie à la burundaise.

  3. Rekakwiremesha

    Le CNARED-GIRITEKA appelle déjà aux forces vives de la Nations de se lever pour leurs libertées……Wait and see. En politique certaines phrases laissent entendre autres choses mes amis. Kazima l’opposition interne nayo yatanguye kwiyamiriza ammandement ya constitution…..ça tend vers où mes chers amis..Hahahahahahaha, KIRIMWABAGABO

  4. tete

    Mais l’UE veut en paralléle normaliser ces relations avec le Burundi, ayant déjà epuisé toute ces cartouches.

  5. eric

    L’ opposition n’a que une solution:DEMANDER DIEU PARDON.
    Sonon ces vieux dit opposants a l’etranger resteront sans meme un dollar pour payer le loyer
    C’est Dieu qui intervient a certain moments.
    1959 au rwanda ,il a intervenue ,en 1994 au rwanda tjr comme example il a intervenue.
    C’est clair que Dieu change des regimes.
    Si vous voulez que Dieu remove nkurunziza attendez qu’il commence a se faire arrogant contre Dieu et se sera finit.

  6. Birakomeye

    Poser d’abord une condition : que Edouard; Mahopa et d’autres soient libérés si non pas question de négocier

  7. Ayahu Jean Pierre

    Pour Monsieur Cimpaye, porte parole du CNARED ( alias ADC-Ikibiri), des convocations auraient déjà été lancé à certains mais pas au CNARED pour un prochaine round de pourparlers inter-Burundais à Arusha. Pour ce port-parole du CNARED, «cette convocation coïncide avec l’annulation unilatérale d’une réunion de consultation avec le Cnared qui avait été proposée par la facilitation, les 18 et 19 novembre. »
    Et si vrai – car Cimpaye nous a habitué à des scoups-, qu’est-ce que cela veut dire? La fin du CNARED-Giriteka, à l’instar de l’ADC-Ikibiri et au-délà, la fin du multipartisme tel que Arusha l’avait crée pour le Burundi. Cela ne me surprendrait pas personnellement et je m’explique. Les partis politiques au Burundi ont été toujours des outils pour un bien être personnel, un bon tremplin pour accéder aux postes ministériels et par là, aux sources des richesses. Tant que le parti sert à ça, pas de problème. Le problème se pose quand il faut faire vivre le parti et que le parti ne semble plus être en mesure d’assurer la survie matérielle de ses membres. Là on se désintéresse à ce machin, débute les critiques pour justifier la sortie et adhérer à autre chose… On l’a vu partout, à commencer par les frondeurs, composante non négligeable du CNARED! On l’a vu avec les élections de 2005 avec la fin de la convention des gouvernements où des partis artificiellement crée pour gonfler les rangs se sont vu propulsé sur la scène politique, postes ministériels à l’appui, mais sans assise populaire. Le nombre des partis enregistré officiellement ont passé d’une quarantaine à quelques unités en l’espace d’un an!

    Depuis la création du CNARED, pas mal d’hommes et femmes ont craqué sa porte. Peu de monde se presse aujourd’hui pour entendre leur prêche. Deux ans plus tard, l’homme de Bujumbura, son parti, ses lieutenants sont toujours là. Et si l’on se rappelle les propos de l’ex-premier ministre potentiel ( alias secrétaire executif) du CNARED, les choses étaient sans détour. « On ne (pouvait) négocier que le renoncement de Nkurunziza », Jeune Afrique, 6 mai 2015. Deux ans plus tard, le CNARED a mis de l’eau dans son vin car il voulait, cette fois-là, « …. qu’il y ait des négociations qui aboutissent à un gouvernement de transition sans Nkurunziza», Iwcu, 08.03.2017 et au même moment, Bujumbura affirmait, torse bombé, que « ceux qui pensent changer les institutions par le dialogue inter-burundais d’Arusha rêvent.». En attendant, certains hommes forts de l’opposition vivent et/ou ont regagné le pays pour y vivre! Les rébellions tant chanté n’existerait que sur du papier.
    Et si le CNARED était alors un tigre en papier? Dans tous les cas, il est encore loin de produire les miracles promis!

    • Mafero

      @Ayahu: Les temps changent et les langues aussi! Ceux qui nous chantent à la longueur des temps qu’ils vont gouverner jusqu’au retour de Jésus ( ou même quand ils seront dans leurs tombes) peuvent d’orès-et déja s’inspirer de l’exemple zimbabwéen. Ce n’est pas Robert Mugabe et sa Grace en exil maintenant en Namibie qui vont me contredire. Les despotes africains finissent toujours dans l’angoisse et dans l’oubli total: Mobutu, Le Guide Lybien, Idi Amin…L’histoire nous réserve des merveilles.

      • Banzubaze

        @Mafero
        « Les despotes africains finissent toujours dans l’angoisse et dans l’oubli total: Mobutu, Le Guide Lybien, Idi Amin… »

        Tu ne dis rien sur les dictateurs contemporains autour de chez toi-même toujours au pouvoir depuis des décennies 2, 3 même 4.
        Cela montre qu’il y a des dictatures qui ne te dérangent pas. Cette dénonciation du bout des lèvres (y’akarimi) n’impressionne personne.

      • Fofo

        @Mafero,
        Qui vous a dit qu’il gouvernera Jusqu’au retour de Jésus Christ ou jusqu’à la mort ? Et si vous espérez qu’il lui arrivera ce qui est arrivé à tous ces présidents que vous avez énumérés, pourquoi vous êtes aussi agités ? Nkurunziza n’est pas éternel, il passera mais en attendant laissez-lui terminer son mandat en paix.

    • SENYAMWIZA Jean-Claude

      Bla bla bla..! Mais mon Dieu, comment peut-on continuer de soutenir un pouvoir aussi médiocre et qui ne sait même plus où donner de la tête ? Heureusement que vos arguments ne tiennent pas la route et que vous ne faites que brasser de l’air pour soutenir un pouvoir diplomatiquement défait et moralement chaos à qui il ne reste plus que la violence extrême pour survivre en attendant que la justice internationale fasse son travail. Concernant cette dernière, j’ai écrit depuis très longtemps qu’il y en avait qui risquaient de finir leurs jours à La Haye et je ne croyais pas si bien dire. Mr AYUHU, si le ridicule tuait, vous seriez déjà sous terre depuis belle lurette.

  8. harimbari

    Aucun opposant digne de son nom ne peut repondre a l’appel de Nkurunziza, Nduwimana, Nyamitwe et consort

  9. harimbari

    Soutien total a la position de CNARED. L’attitude a peine voilee des Presidents de l’EAC ces derniers jours laissait entrevoir leur demission face au probleme burundais. Une seule solution: le silence et la clandestinite.

    • Mbaza

      @harimbari
      Akarimi koko umenga urafise (Ce n’est pas avec du blabla que vous arriverez à quelque chose)!

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