La commission d’enquête sur le Burundi a rendu public son rapport en marge de la 35ème session du conseil des droits de l’Homme. Elle laisse entendre la persistance des violations des droits de l’homme dans un climat de peur généralisé.
«Nous avons été frappés par le caractère particulièrement cruel et brutal des violations qui nous ont été rapportées », lit-on dans le communique sorti ce jeudi 15 juin par la Commission d’enquête sur le Burundi.
Les membres de cette dernière disent que ces sévices ont eu pour effet de cassure des os des victimes ou de perte de connaissance, d’injection d’aiguilles dans les corps des victimes, d’arrachage d’ongles avec des pinces, de brûlures et d’autres dommages sur les parties génitales masculines.
Ils confient avoir reçu des témoignages faisant état de torture, de l’usage de matraques, de crosses de fusil, de baïonnettes, de barres de fer, de chaînes métalliques ou de câbles électriques. Et de regretter le manque de coopération du gouvernement et l’absence d’accès au pays.
Ils disent avoir recueilli tout de même des témoignages auprès des Burundais en exil. Ils affirment s’être entretenus avec ceux installés notamment en Tanzanie, au Rwanda, en Ouganda, en République démocratique du Congo et au Kenya. Et de soutenir avoir recueilli plus de 470 témoignages sur les violations des droits de l’Homme qui auraient été commises depuis avril 2015.
«Nous sommes aujourd’hui en mesure de confirmer nos craintes initiales quant à l’ampleur et la gravité des allégations de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ceux-ci commis depuis avril 2015 au Burundi.»
Selon eux, ces violations incluent des exécutions extra-judiciaires, des actes de torture et autres traitements inhumains et dégradants, des violences sexuelles et basées sur le genre, des arrestations et détentions arbitraires et des disparitions forcées, accompagnées souvent de demandes de rançons importantes aux familles contre des promesses de libération de détenus ou pour retrouver les personnes disparues.
Des discours de haine à dimension ethnique
«Dans plusieurs cas, les actes de torture et les mauvais traitements ont été accompagnés d’insultes violentes et de menaces de mort, y compris à caractère ethnique.»
Bon nombre de ces violations, poursuivent-ils, ont été commises par des agents du Service national de renseignements et de la Police. Avant d’ajouter qu’ils étaient « parfois » secondés par des Imbonerakure, membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir.
En outre, les membres de cette commission dénoncent des discours de haine. « Ces violations des droits de l’Homme sont entretenues par des discours de haine, parfois à dimension ethnique.» Et d’indiquer qu’ils sont tenus par certaines autorités de l’État et des membres du parti au pouvoir.
En guise d’illustration, ils mentionnent la vidéo ayant circulé en avril 2017, montrant des jeunes du parti au pouvoir en train d’entonner une chanson appelant à « engrosser les opposantes pour qu’elles enfantent des Imbonerakure ».
Ils laissent entendre que les victimes sont ciblées le plus souvent en raison de leur opposition présumée au gouvernement, indépendamment de leur appartenance ethnique.
La résolution établissant cette commission prévoit qu’elle présentera son rapport final à la trente-sixième session du Conseil des droits de l’homme, en septembre 2017.
Un institut de sondage international d’Afrique du Sud vient de déclarer Kagame la troisième personnalité la plus réputée au monde. Devant le pape François qui vient en cinquième position. Les présidents ouest-africains défilent à Kigali en pèlerinage pour voir comment on peut transformer une nation en un temps record et la mettre sur les rails du développement moderne. Avec en prime le respect mondial. Au Burundi nous semblons avoir choisi l’opprobre et le bannissement des concerts des nations. Est-ce que le prestige, le respect et l’admiration sont inaccessibles à l’élite burundaise ? Ne pouvons-nous pas choisir, par réalisme banalement économique, la concorde nationale pour donner enfin une vie digne aux millions de jeunes avides de métier et d’emplois. La haine est plus forte que toute logique certes et triomphe de tout, mais cela ne peut pas nous empêcher de réfléchir de ce que le Burundi devrait être. Un pays en paix qui se consacre à l’essentiel : transformer la société pour donner enfin une vie digne à la population et cesser d’être la honte de l’humanité percluse de misère et d’arriération.
@Jean Habonimana
Merci pour ces magnifiques mots moralisateurs cher Habonimana. Seulement, il sera très difficile, voire impossible que vos rêves se réalisent avec la classe dirigeante actuelle au Burundi. C’est une classe politique non seulement incompétente et corrompue, une des pires que ce pays aient jamais connues, mais encore et surtout c’est une classe politique dirigeante sans vision aucune en ce qui concerne le placement du Burundi dans le concert des nations. La préoccupation actuelle du chef de cette classe politique qui, depuis 2005, a refusé de s’entourer de gens capables alors qu’il y en a au Burundi, est comment rester au pouvoir à vie. Oui, en dépit de tous les problèmes causés par son rêve inachevé de 3è mandat difficile à tenir et de plus en plus sanglant, Président Fondateur est à la manœuvre pour changer la constitution et rempiler probablement jusqu’à ce que mort s’en suivre. Si ceci se confirme, je crois que nous pourrons nous attendre au le pire, malheureusement.
@Jean Habonimana,
Je te propose l’analyse de Mr Hamza El Guili intitulé « Rwanda : Faut-il sacrifier la liberté pour sauver la croissance ? » disponible sur le lien ci-après:
http://www.libreafrique.org/Hamza-El-Guili-rwanda-liberte-et-croissance-120617
Merci Fofo pour cet article combien profond. Je ne me leurre sur les réalités rwandaises. Je sais que tout cet essor éblouissant qui fait le prestige de Kagame en Afrique et dans le monde est fondé sur un Etat policier. Je sais qu’il est absurde pour un pays de dépendre d’une seule personne aussi exceptionnelle soit-elle. Je sais que les mêmes haines irrationnelles que celles à l’œuvre au Burundi travaillent en sourdine au pays de Kagame. Je n’oublierai jamais ces deux jeunes qui me disaient dans un hôtel de Kigali, rouge de haine, que l’on peut détruire tout ce développement en trois jours. Et pourtant, ils étaient des bébés pendant le génocide contre les tutsis rwandais. Comme si la haine ethnique est transmise de génération en génération. Le succès des forces de la haine burundaises alliées aux interahamwe, galvanise les courants génocidaires rwandais et un fonctionnaire international rwandais, chrétien pratiquant et à l’hygiène de vie rigoureuse, me promettait avec la même haine que les deux jeunes cités plus haut que le prochain génocide sera pire que le précédent. Je ne me leurre pas du tout sur les réalités rwandaises, mais ce prestige, cet essor et cette transformation actuels impressionnent. L’article a raison, bâtir une nation sur un homme fort, exceptionnel est éphémère comme le prouve l’après Houphouët-Boigny. Le président Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire avait lui aussi développé spectaculairement le pays comme Kagame et tout s’est écroulé à sa disparition.
@cher Jean, utarimiye umwana w’inyoni ntarimira nuwiwe. Laisses ce pays se developer et puis on verra si le reve des prophetes du malheur va se realiser au pays des Mille collines. Je pense que le pouvoir rwandais est conscient de la menace et le people rwandais aussi. Igiti ntikigukora mu jisho kabiri. Sois sur.
@Jean Habonimana,
A part la propreté et la rigueur dans certaines choses, le reste nous savons comment se jouent. Le Rwanda reste un pays pauvre et son budget dépend toujours de l’aide étrangère à haute de 30%. En comptabilité général il est souvent facile de se tromper d’avoir réalisé un profit alors qu’en réalité vous avez perdu. En comptabilité général, les subventions sont comptabilisés comme parmi les produits et produits/services de l’entreprise pour l’entreprise ne sont comptabilisés comment une charge. C’est pourquoi il faut une comptabilité analytique pour s’assurer que l’on a réellement réalisé un profit. Il en est de même pour le Rwanda.
Pourquoi cet acharnement sur Ayuhu?
Pourquoi on le censure peu ou jamais alors que beaucoup d’autres commentateurs sont censure à outrance.
Mr qui veut me censurer laissees parole passer; ils ne tuent pas, ne détruit rien et n’appellent pas au supplice du collier. Ce ne sont que des paroles de loin de vue.
Je vis au Burundi. J’y circule à mesure de mes moyens. Il y a des coins ou je l’attardé jamais et d’autres qui m’accuillent très bien. Mais le Burundi que décrivent ces fonctionnaires des droits de l’homme n’ont rien à voir avec le Burundi d’où j’écris.
La preuve ce médium Iwacu est à Bujumbura. Il n’est pas menacé pour autant.
Quand j’étais encore jeune le football était une aubaine de se bagarrer. On ne ratait pas cette occasion et chacun, en participant, savait la suite. De même vous politiciens et autres apprentis vous savez à quoi vous jouez. Si vous vous sentez faible au Burundi en exil vous empirerez seulement votre situation. On vous achète, vous vend, vous humilie et vous, vous vous rejouissez des condamnations sur votre patrie.
Vous autres suiveurs apprenez à connaitre où est votre intérêt.
Le premier réfugier est parti avec volcano à l’aide d’un guide. On lui a promis des visas et autre titre de voyage vers l’Eldorado. Il n y avait ni candidature, ni rébellion citadine.
Et voilà où on est.
Vous excellence qui modèlez ce débat censurez ce qui n’est pas bon mais laissez passer mon message.
De ce côté-ci il y a les gentils qui se font qualifier de méchants par ceux de ce côté-là. Mais de ce côté-là aussi, il y a les gentils qui se font qualifier de méchants par ceux de ce côté-ci.
Et puis, il y a ceux du milieu, les victimes, les observateurs, les neutres… et les Burundais! Moi j’ai cette impression bizarre que tout ce beau monde veut faire tout son possible pour profiter du Burundi et de ses Burundais. Et je me suis surpris à faire me poser cette question : « Et s’il n’y avait pas de Burundais dans toute cette équation? »
S’il n’y avait pas de Burundais :
– Il n’y aurait pas de violeurs de droits de l’hommes ;
– Il n’y aurait pas de société civile, pas de CNDD-FDD, pas d’opposition, pas de pouvoir, pas de partis, pas de chrétiens, pas de non-chrétiens, pas d’ONG, pas de réfugiés burundais.
Tout cela pour dire que tous ces politiciens, tous ces non-politiciens, influents ou non influents, tous ces diplômates burundais et non burundais, au Burundi ou ailleurs,… n’ont de raison d’être valide que parce quebles Burundais existent.
Alors tout ce que vous recevez comme salaire, honoraire, profit, perdiem, populatité, pouvoir, reconnaisssnce, équipements, frais de transport,… c’est grâce aux Burundais que vous avez cela. J’aimerais que, demain matin, en vous réveillant, la première chose que vous ferrez sera de prononcer cette phrase :
« Cher Burundais au Burundi, merci d’être Burundais! »
Souvenez-vous de vous rappeler de le faire!
Des gens ayant des desseins malsains et qui passent à l’action, il y en a d’un côté comme de l’autre. Tout comme il y en a qui sont animés de bonnes intentions, de tous les côtés. Le problème, c’est quand la bonne intention n’a de bénéfice que pour la seule personne et/ou sa famille seulr et/ou son réseau d’amis…
Si quelqu’un veut vraiment nous convaincre de croire en lui, « qu’ils nous prouvent que ce qu’ils reçoivent ou demandent est pour l’intêrêt commun de tous les Brundais ssns exception, y compris ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis.
Nous sommes du bon côté et ils essaient de nous entraîner vers le mauvais côté. Ils le savent et ça les irrite et adressons leur un message sans equivoque :
« NOUS NE SERONS JAMAIS DU CÔTÉ OBSCUR PARCE QUE NOUS AVONS DES LUMIÈRES : LES BURUNDAIS »!
« Le genre humain est au cachot. Que de damnés qui sont des innocents ! Le jour manque, l’air manque, la vertu manque ; on n’espère pas et, ce qui est redoutable, on attend. Rendez-vous compte de ces détresses. Il y a des êtres qui vivent dans la mort. Pas plus tard qu’hier, moi qui suis ici, j’ai vu un homme enchaîné et nu, avec des pierres sur le ventre, expirer dans la torture. Savez-vous cela ? non. Si vous saviez ce qui se passe, aucun de vous n’oserait être heureux. » Victor HUgo
@AYUHU Jean Pierre
Il n y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Malheureusement pour vous, au siècle des technologies de l’information et de la communication, on sait qui a fait quoi, souvent où et même comment ! Sinon, comment les fosses communes localisées par les satellites des NU il y a quelques mois auraient pu être découvertes? Posez-vous souvent des questions du genre, cher AYUHU. Si le Gouvernement du CNDD-FDD que vous défendez bec et ongles n’a rien à se reprocher, pourquoi bloque-il les enquêtes internationales indépendantes en refusant les visas d’entrée au personnel des NU ? Vous avez beaucoup de choses à cacher mais croyez-moi, tout se sait. Il restera le jugement qui ne tardera pas le jour où vous n’aurez plus le pouvoir derrière lequel vous cacher pour vous protéger… ! Tout coule, disait Lavoisier. Ce pouvoir qui vous protège n’est pas éternel. Le refus, le rejet des rapports avant même qu’ils ne sortent ne fait que contribuer à la perte de crédibilité de votre gouvernement, laquelle crédibilité est entamée depuis belle lurette. A votre place je me tairai car vous n’avez aucun argument sérieux pour défendre un gouvernement qui tue ses propres citoyens au vu et au su de tout le monde.
Nations – Unies, j’allais dire.
Moi, je me réjouirai le jour où les noms des tueurs seront publiés. Certains noms sont connus d’avance mais il est préférable que les enquêteurs des Nations-Unis les disent haut et fort.
Une question que je ne cesse pas de me poser; qui est vraiment Ayahu Jean Pierre? Lui qui défend bec et ongle le pouvoir DD. Surtout, lui qui se donne le luxe de parcourir tout le pays au moment où les autres Burundais qui n’ont pas pu fuir le pays, vivent la peur au ventre et sont comme placés en résidence surveillée.
@Kamana:Bien dit,je n’ajoute rien,juste te dire merci.Monsieur AYAHU JP est plus DD que Pierre Nkurunziza et Bunyoni
Ariko abarundi murankwenza!!!! Mbe uwo mugabo yo Muri Algérie avuga ivyo vyose, murarabe uko amaso yiwe ameze, bica biboneka ko avuga ibinyoma, Womenga ni babasuma ba kera iwacu biba inka??? Yo Isi igeze ahatemba kabisa!!! Gutwarwa n’abasuma n’ababenshi gusa? Ejo uwari I Genéve , araba uko ibihugu twita kera ivya rutura biriko biraremenkanya vyanka? Kugahugu nk’u Burundi?? Birateye isoni Pee?? Abantu mutemera ko Imana ari nkuru? Muragiwe!! Kuko agahugu nk’uburundi ntikohagurukirwa uko n’ibihugu bikomeye ngo karare n’ijoro na rimwe? None rero ubu ndemeye ko U Burundi ari ighugu gikomeye kandi cifashe!!!!
@KAGABO,
On parle d’enlèvements et de disparitions forcées, de violations massives de droits de la personne humaine au Burundi (y compris le droit à la vie) dont vous êtes sûrement au courant, si du moins vous vivez sur cette planète terre mais au lieu de démentir en opposant des arguments sérieux et qui tiennent la route, si du moins vous en avez (j’en doute), vous répondez par des boutades en kirundi. Pour nous autres qui comptons de nombreuses victimes fauchées souvent dans la fleur de l’âge pour avoir simplement exprimé une opinion, nous n’en sommes pas aux boutades comme vous le faites, Monsieur KAGABO. Je ne vous souhaite pas ce qui arrive à des milliers de familles burundaises qui continuent de perdre les leurs comme la famille NTASANO Oscar, la famille du journaliste de la RTNB, feu Christophe NKEZABAHIZI fauchée avec toute sa famille et des milliers d’autres, mais je crois que si cela était le cas, vous ne répondriez pas à une situation dramatique pour le Burundi, notre pays, par des boutades ridicules.. ! Honte à vous… !
A Roger Crettol et aux autres lecteurs d’Iwacu qui semblent jubiler parce que pour la nième fois, le système des Nations unies viennent d’accabler le Burundi pour des prétendues violations des droits de l’homme,
Il n y a pas de quoi se réjouir! Je connais bien ce pays mieux que quiconque, je l’ai parcouru, je le parcours, je le visite! Il y a de la violation des droits dans ce pays mais pas plus qu’ailleurs dans la région des grands lacs. Ne pas le dire est un mensonge mais ce que relatent ces hommes et femmes des Nations Unies sont une honte! Ils se comportent comme des mercenaires dont le seul souci est de gagner l’argent et quelque soient les dégâts, ils n’auront plus de compte à rendre à personne. Rappelons-nous encore une fois de l’Irak avec le Secrétaire d’État américain brandissant les preuves des armes de destruction massive devant le conseil de sécurité de cet instrument pour broyer les faibles qu’est l’ONU…On connait la suite!
Dans mon pays, cela fait trois ans que certains hommes et femmes et organisations s’acharnent à prévenir un génocide tantôt en cours, tantôt imminent. Pour des hommes et femmes de bonne foi, le constat est que ce génocide n’a pas eu lieu et qu’il n’aura pas lieu mais le Burundi continue de souffrir de cette publicité savamment orchestré…
On y parle des violations massives des droits de l’homme, des viols, des tortures etc… avec le même langage flou qui caractérise toujours le mensonge. Le Burundi continue de souffrir de cet image négatif savamment mis en scène, y compris par des Burundais eux-même, « Mpemuke ndare », les « après moi le déluge »¨!
Y aurait-il encore des hommes et femmes, épris de paix et de justice pour se lever et dire, stop les mensonges! Après tout, à force d’acculer un peuple, un gouvernement, c’est comme ce ressort que l’on compresse durement et qui, à un moment donné, explose. Est-ce ça le souhait ? J’espère que le peuple burundais et son gouvernement continueront à éviter de se sentir compressé!
Que l’esprit de justice, de vérité, d’honnêteté envahissent nos cœurs!
« Que l’esprit de justice, de vérité, d’honnêteté envahissent nos cœurs »
Là, cher Jean-Pierre, nous nous retrouvons. Pleinement.
Donc ta seule justification Ayubu, ton sel excuse est que le tueries que fait le système actuel.
D autres potentats dans la sous région font des crimes pareils. Allez y au fond de votre logique, de tels crimes ont été commis içi même au Burundi par les présidents précédents.
Pathétique comme justification Ayubu.
Bokassa tuait ses sujets parce qu Idi Amin le faisait.
Idi Amin massacrait ses sujets pcq Mobutu était son idéal.
Pauvre Afrique
Relis bien mon propos. Honnêteté intellectuelle exige. Je cite « Il y a de la violation des droits dans ce pays mais pas plus qu’ailleurs dans la région des grands lacs ». Vous auriez pu conclure que l’acharnement autour du Burundi n’est pas gratuit!
Cher Ayubu, tu oses parler invoquer l ‘honneteté intellectuelle , lorsque dans la défense des criminels de Bujumbura tu oses dire, je cite : »..des prétendues violations des droits de l’homme », alors que tu sais bien que des gens sint arretées en plein jour, torturées et tuées kakaba akanizwe n’ingoma.
Si tu es aveugle, reka ndaguhe akarorero: Hafsa Mossi,Ntasano, le journaliste Bigimana, la famille Nkezabahuzi décimée, la famille du Général Kararuza décimée, kes soeurs italiennes tuées en présence des policiers.
Il n y a aucun magistrat qui pourrait see saisir de ces cas. Boca bamumesa
Cher Ayubu.
Dites exactement sur quel point précis où le rapporteur des Droits de l’homme ment .
Par exemple, réfutes « Au Burundi il y a des outils de torture que le SNR n’utilise pas,mais que le raporteur a invoqué ».
Mais dire que Museveni,Kabila aussi tuent est un argument honteux
Nous nous retrouvons aussi …. sur les aspects géographiques et ethniques de nos pays respectifs…
Vous avez les latins, les romands, les allemaniques et les romanches et nous les hutu, les tutsi, les twa et les ganwa, voyez-vous!
En terme de haine et de mal envers son pays, il vous manque les Sindumuja mais vous avez tout de même les blochérierns..
@Ayahu : vous prétendez que les rapports onusiens mentent. Mais comment expliquez-vous les 53 Etats membres de la Commission (dont 15 pays d’Afrique) aient pu avaler ces supposés mensonges sans sourciller ? Leur décision ne serait-elle pas plutôt la conséquence de l’accumulation de rapports, tout plus accablants les uns que les autres, depuis plus d’un an ? Pourquoi le gouvernement burundais joue-t-il au chat et à la souris avec la Commission et ne vient-il pas plaider sa cause ? Pourquoi n’accepte-t-il pas l’envoi d’observateurs internationaux sur son territoire, puisque selon vous, rien de grave ne s’y passe ? Tant que ces questions n’auront pas trouvé réponses, vous n’aurez pas l’air crédible. Notez, le principe de la propagande n’est pas d’être objectif, et nous savons depuis longtemps pour quel bord vous opérez. Mais vous auriez pu soigner un tant soit peu le fond de votre ‘argumentaire’…
Cher Monsieur,
J’ai l’impression que nous ne lisons pas les mêmes rapports et/ou que nous ne parlons pas la même chose.
A l’avenir et pour plus de clarté intellectuelle, je vous invite à bien cibler le sujet et ne pas induire nos amis en erreur..
e dernier rapport ayant fait objet de votation a eu lieu en septembre 2016. C’est juste?
53 états ont voté. Tous les pays européens ont voté oui. Ils étaient 19. Les pays africains se sont abstenus. 2 membres du conseil de sàcurité ont voté non, 1 pays sud amerecicain aussi. Seul Ghana parmi les pays africains a voté oui…
Donc, sur 53 pays, la résolution a été accepté par 18 pays en terme de statistique, il s’agit de 33%….
Cette commission, est-elle vraiment légitime?
@Ayabu
1. Vous dites « 53 états ont voté. Tous les pays européens ont voté oui. Ils étaient 19 (…) Seul Ghana parmi les pays africains a voté oui…Donc, sur 53 pays, la résolution a été accepté par 18 pays en terme de statistique ». Donc, cela fait déjà 20 au lieu de 18. Vos notions de mathématiques laissent à désirer. Peut-être est-ce la raison pour laquelle vous minimisez systématiquement les violences commises sur le sol Burundais ? 😉
2. Vous semblez grandement méconnaitre les principes généraux d’un vote. Les abstentions ne sont jamais comptabilisées. Ni à l’ONU, ni au Burundi, ni nulle part. Seuls sont pris en considérations les votes effectifs. Sur les pays qui se sont prononcés, il y a une (large) majorité à voter pour, et une petite minorité pour voter contre. La résolution est donc parfaitement légitime, et vous pouvez faire un ulcère si vous voulez, cela n’y changera rien ^^
3. Je vous invite dès lors, en vertus des points 1 et 2, à faire preuve de vigilance et à ne pas induire nos amis en erreur
4. Vous avez bien naturellement esquivé toutes mes questions
@ Ayuhu
Monsieur Ayuhu Jean-Pierre, vous devriez publier votre propre journal. à voir le nombre de réactions que vous provoquez, consciemment ou inconsciemment, avec vos productions »intellectuelles ». A propos, il serait bon que vous soyez effectivement inellectuel. Quant à votre raisonnement statistique, il est erroné et déconnecté. Ne savez-vous pas que les abstentions s’alignent automatiquement du côté du gagnant? Il n’est pas tard de participer à beaucoup de votes pour vous familiariser avec la décision quant aux résultats et peut-être commencer l’analyse et l’interprétation des résultats statistiques.
@Julius
Avec vous,je rappelle à ce mr Ayuhu (et propagandiste borné du pouvoir celeste) le dicton français: »Qui ne dit rien consent ».Pour dire à Ayuhu que l’abstention ne signifie nullement appui au pouvoir dictatorial et sanglant de Bujumbura.
@Ayahu Jean Pierre, c’est absolument dans tes droits de te réjouir maintenant, toi qui a tous ces privilèges de circuler librement… / parcourir/ visiter tous les coins et recoins du pays. Les autres n’ont pas cette liberté que tu nous vantes!
Que cet esprit commence chez toi Ayuhu JP. Tu en as besoin vraiment.
Toi qui connais le Burundi mieux que quiconque sans nous dire comment tu le sais. Quel orgueuil!
Un régime qui se proclame d’obédience chrétienne et d’origine divine devrait savoir qu’une vie humaine est sacrée. « Tu ne tueras pas point » commande le Dieu que le régime prétend honorer. Et pourtant on massacre des centaines de personnes parce qu’ils ont une opinion différente alors que le pays a aboli la peine de mort. « Tu ne mentiras point » continue le Dieu des DD. Et pourtant l’homme fort du régime, Willy Nyamitwe, a révélé au journaliste néerlandais, Olivier van Beem, que le parti CNDD-FDD savait que le président ne pouvait pas se représenter et qu’il a fallu inventer un mensonge. Des jeunes de la mauvaise ethnie sont massacrés, mutilés, torturés, castrés, violés, embastillés et exilés pour conforter un mensonge. L’économie est en ruine pour conforter un mensonge. « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’ils vous fassent » règle d’or que prêche le Seigneur que prétend servir le régime DD à coup de croisades et autres chorales nationales. Et pourtant le rapport des NU précise que les actes de cruautés infligés aux jeunes dépassent l’entendement. Les théologiens d’Afrique et du monde devraient nous éclairer sur ce christianisme de la haine et de la cruauté. Le monde est révulsé par les atrocités des islamistes pourquoi il n’y pas autant de révolte contre un christianisme de la malfaisance ?
@Jean : vous posez les bonnes questions. En vérité, ce régime ne suit nullement les préceptes chrétiens. Ni celui de ne pas tuer, et pas davantage celui de montrer la compassion, encore moins de savoir pardonner. L’explication est très simple : la religion chez certains est un manteau flexible, un simple alibi. Il en allé ainsi pendant les croisades chrétiennes, et il en est de même avec les fondamentalistes musulmans. En Birmanie, même le boudhisme est touché par un courant minoritaire qui prône l’élimination des Royinghas. Les religions sont porteuses de violence, non par leur nature, mais parce que de simples humains comme vous et moi la confectionnent et la réinterprète à leur gré afin d’assouvir leur soif de pouvoir et de domination.
Il est vrai que ces enquêtes et surtout leur effet ont une lenteur de tortue mais ceux qui ont participé à ces violations des droits de leurs semblables ne devraient pas prendre cela à la légère. En effet, il viendra un moment de « chacun pour soi, Dieu pour tous » et il va falloir se souvenir de cet adage, « Batereye amagara mu kirere umwe wese asama ayiwe. » Ceux ou celles qui demandent qui a fait quoi sur qui donnent l’impression d’être des innocents pour ne pas dire des inconscients. Il y a des Allemands qui se cachent en Amérique du Sud pour cause de ce qu’ils ont fait pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Mais tout est spécial pour les criminels du petit pays tropical. En effet, en plus d’éventuelles sanctions internationales (ça ne les grandit pas!), ils sont pourchassés par ceux-là qui les ont poussé à commettre ces crimes. En témoigne un certain Musaga. Ils sont entre le marteau et l’enclume. Comme quoi il n’est jamais bon de porter le costume de criminel.
C’est du n’importe quoi! Ces experts devraient justifier la raison d’être de leur soi-disant enquête. Imaginez une enquête qui ne donne aucun chiffre ni relater les faits. Ces gens nous prennent pour des ignorants. Burundi est petit pays, il est difficile de ne pas être au courant de ce qui se passe dans le pays du moins dans sa ville ou encore dans son quartier. Il y a des pays où une personne ne connait pas son voisin mais il est pas le cas du Burundi. Citez-moi un nom par hasard de quelqu’un qui habite dans mon quartier et vous verrez que je ne vous décrive toute son identité complète (sa famille, ses études, son origine, son ethnie, sa religion, sa appartenance politique, ….) en moins de 24h. Connaissant qu’ils peuvent être rattrapé dans le mensonge, les rapports ne relatent presque jamais les faits!!!!!
Ils parlent toujours dans la globalité! Disparitions forcées, violences sexuelles, tortures, …mais parlent-ils de « qui par qui »??? Les imbonerakure ont violaient les femmes… Qui est cette femme et qui est ou sont ces imbonerakure qui l’ont violée? Ils vous diront nous gardons anonyme leurs noms pour question de sécurité?? S’ils veulent réellement protéger la victime c’est bon mais s’ils sont de bonne fois qu’ils révèlent les noms sous condition aux institutions compétentes pour qu’elles se saisissent de ce dossier. Ils reviendraient plus tard évaluer s’ils ont bien suivi le dossier ou non!!!
« S’ils sont de bonne foi, ils n’ont qu’à révéler les noms aux institutions compétentes »… et bien, pour vous rassurer, il y a déjà huit cents dossiers déposés devant la CPI et pour chacun d’eux, le « qui par qui ??? » ne fait pas beaucoup question.
@Karabona,
[….. il y a déjà huit cents dossiers déposés devant la CPI..], la question se trouve effectivement à ce niveau! Pourquoi déposer tous ces dossiers à la CPI et non à l’EAC ou à l’UA alors qu’il y a aussi des cours de justice compétentes??? Par ailleurs, depuis son existence la CPI n’a rendu que quelques jugements. Et si vous en analyse bien, vous trouvez que tous les jugements de la CPI ont à caractère purement politique. Pourquoi alors précipiter les dossiers devant la CPI. A mon avis la CPI devraient être saisie en dernier recours après avoir tenté les juridictions régionales et continentales. Sinon, faire le contraire prouve à suffisance la mauvaise foi de ceux qui les ont déposés à la CPI et leurs visés non avoués.
Pourquoi devant la CPI? Penchez-vous sur les mécanismes de saisine des Cours régionales et vous verrez qu’il est extrêmement difficile pour un individu de porter son cas devant une telle cour. Quant au fait que « tous les jugements rendus par la CPI ont un caractère purement politique », cela n’engage que vous, vous ne le démontrez nullement et ce n’est sans doute pas l’avis des victimes de Thomas Lubanga!
@Karabone,
J’aime un débat comme celui-ci et j’espère qu’on finira par nous entendre. Je ne sais exactement le nombre des plaintes déjà déposées à la CPI mais j’espère que seraient pas moins d’un million. Merci de citer le cas de notre voisin Thomas Lubanga. Le cas de RDC prouve à suffisance l’incapacité de la CPI et devrait nous servir d’exemple. Sur plus de 6 millions des morts avec plusieurs dizaine de millions des victimes, combien d’auteurs de ces crimes ont été jugés par cette cour? Pourtant nombreux rapports des NU et des organisations internationales n’ont cesser de dénoncer les présumés auteurs qui n’ont jamais été poursuivis! Par ailleurs, depuis plus d’une décennie après sa création cette cour n’a rendu que quelques jugements. Si pour traiter un seul dossier, il faut attendre 10ans, pour traiter 800 dossier, il faudra attendre plusieurs siècles, ce qui veut dire que ni les auteurs des crimes ni les victimes ne seront plus. Je me pose alors la question de savoir se précipiter pour déposer les plaintes devant cette prestigieuse cour? A moins que l’on veut se faire la pub, sinon, les juridictions régionales et continentales sont plus efficaces par rapport à cette dernière.
@Fofo: « qu’ils revelent les noms sous condition aux institutions competentes pour qu’elles se saisissent de ce dossier… »
AVANT DE LANCER DES BETISES, essayez au moins de vous demander:
– Que ferais-je si un membre de ma propre famille etait victime de ces crimes odieux?
– est-ce que la justice burundaise est assez independante et assez professionnelle pour ces crimes de viol?
@Stan Siyomana,
Crois-tu que je n’ai jamais perdu dans telles situation ? La justice burundaise n’est pas indépendance pourquoi? Tu me dira que c’est à cause du Gouvernement!!!! Ubutungane bwokwigenga gute mugihe abacamanza bihaye kuva kera kurya ibiturire? Mbe imanza zitarimwo ivya politike zozo bahora bazica gute? Abananirwa gutunganiriza abavukana botunganiriza bande? Dushatse guhindura ibintu nimuze tubanze turonderere aho vyapfiriye.
Vous voulez des assassinats en plein jour cinnu de tout le monde
Hafsa Mossi, les 3 soeurs italiennes,le sénateur Ntasano, le journaliste Bigirimana, etc… S il n y a aucune violation de droits de l’homme au bdi, pourquoi le gouvernement ne montre t il pas que les auteurs des crimes précités ont été traduits en justice?
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@Rurihose,
Cessez ces rumeurs. Si tu connais les auteurs de tous ces assassinats que tu viens d’énumérer, je pense que la meilleure façon serait de porter plainte dans les juridictions compétentes. je sais que tu va me dire que la justice burundaise n’est pas indépendante mais en dehors du Burundi, il y a une cours de justice de l’EAC et de l’Union Africaine! Pour le cas des sœurs italiennes, vous pouvez même saisir la justice italienne mais comme vous voulez en faire un argument de campagne contre le régime actuel vous vous s’en servirez éternellement.
@Fofo : donc, ces assassinats sont pour vous des « rumeurs ». De mieux en mieux ! D’habitude, je me gausse de vos écrits délirants, mais pour la première fois, je ressens un profond dégoût en vous lisant. Le peu de cas que vous faites de ces victimes civiles est stupéfiant. J’en viendrais presque à vous souhaiter d’être vous aussi victime d’une « rumeur » de ce genre. Cela nous ferait des vacances.
@Yves & Mafero,
Comprenez-moi, je n’ai pas dit que les assassinats de ces illustres sont des rumeurs. Les rumeurs sont plutôt les présumés auteurs de ces assassinats que Mr Rurihose veut charger au Gouvernement? Lisez bien son commentaire vous comprendrez ma réaction. Ce qui est encore plus étonnant il lie les faits qui se produits quelques années avant la crise actuelle à ceux produits depuis 2015 alors que même ces experts n’ont jamais lié les deux ensemble.
@Fofo, est-tu sûr de ramener un jour ses illustres disparus que tu prends comme « rumeurs » et les exhiber en bonne et due forme vivants?
Fofo, le Burundi n’accepte pas l’arbitrage des « juridictions compétentes », lorsqu’une plainte est déposée contre lui devent une cour internationale, il s’en retire… tout simplement – voir le retrait de la Cour pénale internationale – quant à le justice italienne, on imagine mal le Burundi accepter que cette dernière enquête sur son territoire…
@Karabona,
Tu sais ce qui crée souvent des querelles entre nous burundais, il y a souvent le pré-jugement. Il y a pas mal des plaintes à la Cour de Justice de l’EAC contre le Burundi mais il s’en est jamais retiré.
Certes, le Burundi s’est retiré de la CPI mais a-t-il raison ou non? La première question serait de se demander pourquoi certains pays, et pas n’importe quels (USA et Russie) ne l’ont pas ratifié et plus tard retirent leurs signatures? Pourquoi le Rwanda, pourtant qui a connu les crimes qui relèvent du droit international n’a pas ratifié le statut de Rome?
Pourquoi d’autres Etats n’ont pas ratifié le statut de Rome instituant la CPI ou pourquoi retirent-ils leur signature – la réponse est simple: tout comme le Burundi, ils craignent des poursuites…
@Karabona,
La crainte oui mais ne craindrait une justice impartiale?
Ces rapports Onusiens classés sans suite ne disent absolument rien pour les victimes.
Voilà ! Les institutions internationales s’acharnent une fois de plus à déstabiliser le Burundi, à coup de prétendues violations des droits de l’homme.
Ces accusations ne frappent pas vraiment les esprits au Burundi, protégés qu’ils sont par leur épaisse carapace de souveraineté.
Et puis, tout le monde sait bien que les organisation de la société civile sont une cinquième colonne aux ordres d’obscures puissances.
Au pays des superstitions variées, à celles frappant les albinos s’ajoutent maintenant celles accusant les membres de la société civile. Pas de quoi en faire un plat, vraiment.
JerryCan, pour suggérer … une réflexion.