Créatrice de tenues vestimentaires en tissu-pagne, cette élève de 16 ans fait désormais partie de la nouvelle vague de stylistes de la capitale.
Robes de soirée, complet, vestes pour femmes et hommes, vêtements pour enfants… du prêt-à-porter de tout genre, en pagne Cotebu, dans « M.A fashion house ». Cette maison d’habillement, située au centre-ville tout près de l’hôtel Dorado, a été ouverte par la styliste, depuis huit mois.
Un simple jeu d’enfants qui s’est transformé en un réel business… Dès l’âge de 6 ans, Ritha regardait toujours, avec un œil critique, chaque visiteur chez elle sur le plan vestimentaire.
Elle s’isolait ensuite dans sa chambre, cahier et stylo dans les mains. Elle essayait de corriger chaque erreur sur la tenue du visiteur en dessinant ce qui aurait pu être meilleur pour lui.
C’est à partir de l’âge de 15 ans qu’elle a pu sortir de ce jeu pour rendre ses dessins réels. A l’aide de sa mère, son principal « manager » et avec ses économies, elle a commencé à en faire du business. Elle dessine désormais des modèles et les fait coudre.
A 13 ans déjà, Ritha avait déjà commencé à habiller des gens. Des mariées la sollicitaient pour qu’elle choisisse leurs tenues moyennant de l’argent. Avec ces économies, elle a pu démarrer ce business, en plus de l’aide de sa mère.
« Unique et spéciale… »
D’une silhouette frêle et longiligne, Ritha dégage pourtant une forte conviction par rapport à son travail, à sa façon de faire. « Je suis unique et spéciale», confiera-t-elle, sûre d’elle.
Elle n’a aucun modèle, aucune référence stylistique. « Toutes mes créations sont le résultat de mes propres idées. »
Seul un extrait du discours de Michelle Obama l’a inspirée force et courage : « Restez toujours fidèle à vous-même et ne laissez jamais personne vous distraire de vos objectifs. » Une pensée qui l’a encouragée à ne pas se fier aux dires de l’entourage. La jugeant de « garçon manqué, gamine, timide… ». Certains «contre succès » ne la croient pas sur cette lancée.
Elève à l’Ecole Kings School, en seconde, business, Ritha trouve aussi assez de temps pour créer des modes. Cela ne l’empêche pas d’établir un parallélisme entre les deux: « Ils ont un lien, rien que par l’entrepreneuriat. C’est grâce à ce cours que j’ai su comment me lancer dans le business. »
Peur d’échouer en classe ? Tant s’en faut. « Il suffit de m’organiser. Tout est au contrôle… » Ritha est prêt à concilier études et business.
Ses parents l’accompagnent d’ailleurs à fond. « Ritha est une fille responsable, intelligente. Aucun motif de ne pas l’encourager », affirme une mère.
A son actif, Ritha a déjà organisé trois « fashion show » aux mois de mai, septembre et décembre 2017. Un autre est prévu pour avril prochain. Des défilés de mode qui mettent en valeur ses créations
Krystal Bella Shabani, derrière la réussite d’une femme, une jeune fille avec des rêves
« Toute petite, je dessinais au crayon des jeunes mannequins portant des robes », se rappelle la créatrice de Krysbel design et propriétaire du restaurant Kabo, Krystal Bella Shabani.
« C’était en 2012, j’avais 19 ans et étais en bac 1. Je faisais un devoir de business plan. Et l’idée de créer mon entreprise a germé». C’est ainsi que Krysbel design, une entreprise de mode, est née.
« Un regard fixé sur mes objectifs, un désir de faire grandir mon business et faire ce que j’aime, sont les trois secrets qui m’ont permis d’avancer, malgré les défis que je rencontrais ».
Et « think big and start small» est sa devise.
Aucun rêve à sacrifier…
La cuisine est l’autre passion de Krystal. Kabo, un bar-restaurant, a ainsi vu le jour, il y a quatre mois. Ce restaurant a la double mission : servir de milieu d’échanges d’idées entre les jeunes et contribuer au développement de son pays.
Krystal n’a pas échappé aux mauvaises langues qui dénigrent la moindre initiative d’une femme. « La société a encore du mal à accepter qu’une femme soit indépendante. Je fais tout pour prouver que la femme peut faire mieux».
Elle adhère tout particulièrement aux propos du prédécesseur de Donald Trump : « Les femmes sont des entrepreneures puissantes. La recherche montre que lorsque les femmes entrepreneures réussissent, elles stimulent la croissance économique et réinvestissent davantage dans leurs familles et leurs communautés.»
Krystal emploie une vingtaine de salariés et éprouve un sentiment de joie et de fierté. « Je suis heureuse de voir des gens qui parviennent à nourrir des familles grâce à mon initiative ».
Son rêve ? Voir ses deux entreprises, Kabo et Krysbel, se créer une place au niveau international.
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Madame Allegria, je tiens sincerement a vous presenter mes vives felicitations. Votre projet est d’avenir parce que l’utilisation extensive du plastique fait encourir des risques environnementaux et pour la sante. Si jamais on organisait le concours de ces projets, le votre serait cote premier. Encore une fois, bravo.
Bravo ! Les Filles et Femmes. Allez de l’avant.