Après le dernier Forum national sur le Développement du Burundi du 18 au 19 novembre 2021, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, s’est engagé à mettre sur pied une équipe d’experts parmi les participants qui sera chargée de coordonner la mise en œuvre des recommandations. L’Olucome se dit satisfait du déroulement de ce rendez-vous.
« Les recommandations que vous avez formulées feront l’objet d’une attention particulière et nous ferons en sorte que ces dernières soient appuyées quant à leur mise en œuvre », a indiqué le président Ndayishimiye lors de la clôture du forum. Dans la foulée, il a exhorté les membres du gouvernement, chacun en ce qui le concerne, de s’approprier de la mise en œuvre des recommandations issues de ces assises pour qu’il y ait des solutions appropriées.
Mes services techniques, poursuit-il, doivent mettre en place des plateformes thématiques pour faciliter la contribution des uns et des autres par rapport aux sujets débattus tels la fuite des capitaux et des cerveaux, la modernisation de l’agriculture, la promotion d’une éducation adaptée aux besoins de la population, etc…. « Je voudrais saisir cette occasion pour annoncer à nos partenaires techniques et financiers que dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de ce forum, je compte organiser dans la première quinzaine du mois de décembre 2021, une mini-table ronde qui va nous rassembler autour de la bonne gestion de l’aide publique au développement. »
Une lueur d’espoir
Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, remercie le président de la République d’avoir pensé et mis en application cette idée. « C’est une première au Burundi qu’un président et toutes les institutions peuvent prendre deux jours, sans bouger, pour discuter de l’avenir du pays. En écoutant les discours du président, j’ai senti qu’il veut que les choses changent. Une autre chose à saluer est que tous les éléments importants, il les notait lui-même. »
D’après le président de l’Olucome, il a apprécié la qualité des messages qui figuraient dans les exposés et interventions des participants. « C’est ce que nous venons de passer plus de 20 ans à dire. Que ce soit dans le domaine minier, le budget de l’Etat, le tourisme, le secteur industriel, … Dans tous les thèmes développés, il y a eu des informations pertinentes et le président était là pour les écouter. »
Gabriel Rufyiri apprécie également que la gouvernance dans toutes ses facettes, ait été évoquée par tous les intervenants. « Un pays qui n’est pas sur les rails de la gouvernance politique, économique, administrative, sociale, électorale, Etat de droit, … ne peut pas avancer. La gouvernance doit être au centre de tout. Nous pensons que le président de la République va saisir la balle au bond afin que le Burundi puisse avancer. »
L’Olucome salue la décision du président Ndayishimiye de mettre en place un comité d’experts pour le suivi. « Ce comité va beaucoup contribuer pour que le développement du pays soit une réalité. Toutefois, les membres de ce comité doivent être choisis sur des critères objectifs. Il faut qu’ils soient indépendants et capables de donner des avis constructifs. »
Pour M. Rufyiri, ce qui handicape le pays, ce sont le manque de compétences, la corruption, les problèmes de gouvernance qui menacent le Burundi depuis son indépendance. Et de faire un clin d’oeil au président de la République : « Ils existent des organes, mis en place par la Constitution, comme le Conseil social et économique, l’Autorité de régulation des marchés publics, … qui ne produisent pas de résultats parce que ses membres protègent leurs intérêts. »
Pour Gabriel Rufyiri, ce forum national est une lueur d’espoir. Toutefois, il fait savoir que pour que cet espoir soit une réalité, il faut un préalable : « Il faut que la parole et l’action soient en harmonie. Le Burundi a du pain sur la planche. Nous pensons que ce qui a été dit doit être capitalisé parce que c’est important. Si nous continuons sur cette allure que nous avons constatée, même en 2030, le Burundi sera parmi les pays émergeants. Nous avons un potentiel important. » M. Rufyiri trouve qu’il est plus qu’urgent que les experts trouvent une place importante dans le développement du pays. « Tout est possible lorsqu’il y a les hommes qu’il faut, à la place qu’il faut. »
Ce qu il faut faire:
1) Etat de droit et lutte de la corruption
2) Les autres bonnec choses viendront apres
Il n ya rien à etre fier ou se pavaner.
Les mpanda papers, les dignitaires qui ne déclarent pas leurs bienns alors ko vyanditse muri Constitution. Pourquoi ignore t on ces lois? Ikizotuma bakuritiza ces dérations de bonne intention ni igiki?
Regardez le monumental scandale au Congo/Zaire.
C est cela l’Afrique
…« Tout est possible lorsqu’il y a les hommes qu’il faut, à la place qu’il faut. »… Bien dit et formulé.