« La seule arme reconnue aujourd’hui comme la plus efficace contre cette pandémie est le vaccin », peut-on lire dans un communiqué de l’Olucome de ce 27 septembre 2021.
Son président Gabriel Rufyiri regrette que le Burundi n’ait pas encore commencé la vaccination contre la Covid-19. Cet ONG locale ne comprend pas que certaines personnes invoquent des effets secondaires alors qu’elles ont été vaccinées en bas âge contre d’autres maladies, comme la tuberculose, la rougeole, la varicelle, etc. «Et actuellement elles continuent de faire vacciner leurs enfants», s’étonne Gabriel Rufyiri. Ne pas vacciner, poursuit l’Olucome, serait une grave responsabilité. Il avance que « cette pandémie risque de causer des pertes en vies humaines plus nombreuses que le Sida ».
Il demande alors au gouvernement d’adopter une politique nationale de vaccination anti-Covid-19. Par ailleurs, souligne M.Rufyiri dans son communiqué, ces vaccins seront donnés par l’OMS et les pays partenaires du Burundi. « Il n’y a donc aucune raison de tergiverser pour faire vacciner la population».
Avec l’Erythrée, Haïti et la Corée du Nord, le Burundi, déplore Olucome, figure parmi les pays qui n’ont pas encore commencé la vaccination contre la pandémie de la Covid-19. Ainsi le président de l’Olucome demande au gouvernement de donner un message clair qui appelle les citoyens burundais à se faire vacciner.
Rufyiri ignore que les vaccins qui sont donnés par l’OMS ne permettent pas du tout de vacciner en masse. Le Rwanda qui a mis le paquet depuis le début arrive difficilement à 10% de personnes vaccinées, ce qui est insignifiant. Les pays qui ne quémandent pas le vaccin sont à 80% de la vaccination de leur population. Parce qu’ils casquent. Pour vacciner en masse il faut être capable de mettre la main à sa poche. Si la poche est vide, pas de miracle.
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L’Olucome est – elle une ONG qui intervient dans la lutte contre les malversations économiques ou un Parti politique ?
Le vaccin est volontaire et non obligatoire., Mr Gabriel R.