L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques plaide pour la transparence dans l’octroi des permis d’exploration et d’exploitation des ressources minières. C’est pour relever l’économie nationale.
«Ce secteur connaît actuellement une contribution de moins de 1% à l’économie nationale», lit-on dans le communiqué sorti ce mercredi 15 novembre par Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome.
Cet activiste de la société civile s’insurge contre l’octroi des permis d’exploitation des gisements miniers du Burundi à des industries étrangères. « A qui profite nos ressources minières au Burundi ?», s’interroge-t-il.
Il dénonce la mauvaise gouvernance dans la gestion de ce secteur. Pourtant, soutient-il, bien gérées, ses rentrées «seraient supérieurs aux revenus des filières café, thé et coton».
Gabriel Rufyiri évoque «le déficit de transparence et de responsabilité en ce qui est de la gestion des revenus de ce secteur, les pratiques de corruption, de fraude et de fausses déclarations,…»
Il souligne pointe du doigt la complicité des institutions gouvernementales dans ce commerce illicite. La présidence de la République n’est pas épargnée même s’il ne fournit pas de preuves.
Le président de l’Olucome recommande l’application de «la loi régissant les incompatibilités» dans toute sa rigueur. Et ce pour mettre un terme à «ces mafias » dans le secteur minier.
@RUGYIRI: L’Olucome dénonce «la mafia dans le secteur minier»
C’est un Gouvernemnet dont la base même depuis le départ est faite de corruption (rapplez-vous du Falcon 50 durant les premiers jours du pouvoir DD) mais aussi de violences (rappelez vous du massacre des FNL en 2006, suivi de l’opération Safisha des 2010 mais le paroxysme a été atteint avec le 3ème mandat intenable de Mr NKURUNZIZA) et d’incompétences caractérisées à tous les niveaux. Je parie qu’avec un leadership politque pareil, le Burundi n’avancera pas d’un iota.