Mardi 16 juillet 2024

Économie

L’Olucome appelle à la transparence de la vie publique

14/07/2020 Commentaires fermés sur L’Olucome appelle à la transparence de la vie publique
L’Olucome appelle à la transparence de la vie publique
Gabriel Rufyiri : « Les suspects-présumés auteurs de ces infractions ne sont pas du tout inquiétés par la justice burundaise ».

Enrichissement illicite, trafic d’influence, blanchiment d’argent, favoritisme, etc. Entre autres infractions relevées par l’Observatoire de lutte contre la corruption en raison du manque de la déclaration des biens des mandataires politiques et cadres de l’Etat.

Le président de l’Olucome souligne l’existence de ces infractions au Burundi. « Les suspects-présumés auteurs ne sont pas du tout inquiétés par la justice burundaise », soutient Gabriel Rufyiri, souhaitant que « ces infractions soient réprimandées pour que les fonds détournés soient remis au trésor public ».

M. Rufyiri demande au président de la République de se conformer notamment à la Constitution burundaise et à la loi anti-corruption. Ces dernières disposent l’obligation aux mandataires politiques et cadres de l’Etat de faire des déclarations des biens au début et à la fin de leur mandat.

Cet activiste s’en tient à l’article 29 de la loi anti-corruption : « Dans un délai n’excédant pas 15 jours, à partir de leur entrée en fonction, le président de la République, les vice-présidents de la République, les membres du gouvernement, les membres du Bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat sont tenus de déposer à la chambre judicaire de la Cour suprême une déclaration certifiée sur l’honneur exacte et sincère, de leurs biens patrimoine ainsi que de leurs conjoints et enfants mineurs….. ».

De plus, ajoute-t-il, l’article 95 de la Constitution burundaise oblige à ces autorités d’honorer leurs obligations légales. « Lors de leur entrée en fonction et à la fin de celle-ci, le président de la République, le vice-président de la République, le premier Ministre et les membres du gouvernement sont tenus de faire sur leur honneur une déclaration écrite de leurs biens et patrimoine adressée à la cour suprême ».

Le président de l’Olucome demande au chef de l’Etat qu’il y ait un audit général de l’Etat dans la perspective de poser des « bases solides » pour une gouvernance économique sociale et administrative solide.
Iwacu a essayé de contacter la présidence de la République pour plus de précision, en vain

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Dépités par nos députés

En décembre dernier, une députée a revendiqué, lors d’une séance de questions au ministre de l’Énergie, une station-service réservée uniquement aux élus, se plaignant d’être méprisée lorsqu’elle devait faire la queue. Ces propos ont profondément choqué l’opinion publique et ont (…)

Online Users

Total 4 502 users online