«Un éleveur peut aller faire paître son troupeau en dehors de l’étable uniquement dans sa propriété », a tenu à clarifier le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage dans un point de presse animé au chef-lieu de la province Kayanza ce vendredi 24 septembre.
Néanmoins, a nuancé, Déo Guide Rurema, l’éleveur doit clôturer sa propriété. « Son bétail ne quitte pas sa prairie pour aller dans une propriété d’autrui ».
Déo Guide Rurema rappelle que cela a pour objectif de prévenir la contamination des maladies entre le bétail, les conflits qui opposent souvent les éleveurs et les agriculteurs ainsi que l’érosion du sol.
Il regrette que des rumeurs circulent sur ce sujet. Or, a-t-il fait savoir, au cours de ces trois dernières années, le ministère a été sur terrain et a rassuré les éleveurs. « Le problème ce sont ces rumeurs ».
Sinon, le ministre Rurema affirme que la population a compris la loi et a commencé à la respecter. « A Kayanza vous voyez, pas de bétail qui se promène dehors. C’est la même chose qu’à Ngozi ».
C’est seulement dans les provinces de Bururi et de Mwaro où les populations veulent profiter des propriétés de l’Etat comme elle veulent, déplore le ministre chargé de l’Elevage. Or, a-t-il averti, ces propriétés vont être exploités pour augmenter la production.
Pour rappel, la loi exigeant l’élevage en stabulation permanente a été promulgué il y a 3 ans mais elle sera en vigueur et mise en exécution au mois d’octobre 2021.
Bon sang de bon Dieu, dans quel pays sommes-nous? La stabulation c’est pour les riches , qui peuvent aller chercher de quoi nourrir le bétail en « stabulation »! Nous sommes plus de douze millions. 90 pour cent de notre population, n’a même plus où cultiver pour les besoins alimentaires journaliers. Les autorités compétentes devraient trouver une solution de compromis, provisoire, avant cette paupérisation pastorale annoncée!! Par exemple diminuer le prix des produits de consommation populaire!!
La stabulation permenante du betail peut engendrer des effects benefiques si et seulement si l,etat accepte De metre en place des mesures d,accompagnement tells que:la miss en place des stations d,elevages modèles a proximity des populations rurales fans certaines regions due pays comme c,etait auparavant avant les annees 1986et aussi sibventionner la nourriture due betail en mettant en place des unites De xo part out dans le pays la out le besoin she fait sentir
« Or, a-t-il averti, ces propriétés vont être exploités pour augmenter la production. »
Selon ce ministre, la production n’a pas attendu l’exploitation des propriétés de l’État pour augmenter, elle a littéralement explosé entre 2015 et 2020.
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le mardi 7 avril 2020, ce ministre a dit ceci:
« La production du maïs est passée de 139.211 tonnes en 2015 à 890.162 tonnes en 2020, celle du riz de 55.952 tonnes en 2015 à plus de 300.000 tonnes en 2020, celle de la pomme de terre de 55.686 tonnes en 2015 à 134.340 tonnes en 2020 et celle des haricot de 90.218 tonnes à 146.903 tonnes pour la même période ».
Ce qui signifie que selon lui, en seulement 5 ans [pas n’importe quelle période, puisque c’est 5 ans à partir de 2015, alors même que plusieurs centaines de milliers d’agriculteurs avaient fui le pays], la production du maïs a été multipliée par 6.4, celle du riz par 5.36, celle de la pomme de terre par 2.4 et celle du haricot par 1.62.
source: http://burundi-eco.com/wp-content/uploads/2020/04/Journal-Burundi-Eco-nr-396-du-vendredi-10-Avril-2020-Mailling.pdf
Les animaux dormaient ou ne dormaient pas dans des étables avant.
Ce qui a changé dans la nouvelle loi est l’accès aux pâturages publics. Nuances
Qu’a fait le gouvernement du Burundi pour faciliter l’application de la loi? A-t-il mis en place les obligations préalables bien établies dans l’article 36 de la loi ?
J’aimerais savoir si le ministère a mis en place et veille aux normes dans la construction des étables pour le bétail en stabulation permanente. J’ai vu des étables construites à la va-vite, si exigües et si insalubres qu’on se demande comment ces bêtes arrivent à survivre là-dedans. S’il y a des lois pour confiner le bétail, il doit aussi y avoir un suivi sur la qualité de leur habitat.
Clôturer sa propriété?
Pourriez vous nous expliquer cher ministre?
Comment?
« …Néanmoins, a nuancé, Déo Guide Rurema, l’éleveur doit clôturer sa propriété. « Son bétail ne quitte pas sa prairie pour aller dans une propriété d’autrui » ».
Laisser les journalistes travailler librement, ils aideront le gouvernement à transmettre ses messages et avoir un retour de la population.