<doc3025|left>Dans un communiqué rendu public ce jeudi 16 février 2012, l’Observatoire de l’action gouvernementale appelle le gouvernement à libérer le président de la Parcem ; et à encourager plutôt ceux qui osent épingler les cas de corruption qui gangrènent les services publics, au lieu de les intimider.
L’Observatoire de l’action gouvernementale (OAG) « salue le courage et la franchise du porte-parole du ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, qui, sans accuser personne, reconnu et affirmé sans détour que les services de santé sont minés par ce mal ravageur ».
L’OAG exhorte les responsables des autres ministères à prendre leur courage par les deux mains « pour lui emboîter le pas afin de pouvoir débusquer, châtier les corrompus et les corrupteurs et assainir ainsi les services pour l’intérêt général du citoyen.
L’OAG demande au gouvernement de « garantir la protection de tous ceux qui s’engagent dans cette croisade citoyenne pour l’aider à relever ce vaste défi ». Cette organisation réitère son soutient à Faustin Ndikumana, président de l’association PARCEM (Parole et action pour le réveil de consciences et l’évolution des mentalités) dans son noble combat et demande sa libération immédiate. Faustin Ndikumana est en prison pour avoir osé dénoncer l’opacité qui entoure les recrutements au ministère de la Justice.