Noël est arrivée un peu plus tôt cette année : le prix Renaudot, le prix Goncourt, prix Femina 2011… sont actuellement disponibles à la médiathèque de l’IFB. Une première à l’Institut français de Bujumbura… <doc2107|left>Le directeur de l’IFB, Jean-Michel Feffer est un homme radieux en cet après-midi de mardi. Et il y a de quoi à voir l’étalage de livres qui se trouve derrière lui. Les derniers prix littéraire du moment sont là, devant nous : L’art Français de la guerre d’Alexis JENNI (Prix Goncourt), Limonov d’Emmanuel CARRERE (Prix Renaudot) ou encore Tuer le père d’Amélie Nothomb. En tout, une vingtaine de livres récemment primés en France. On aurait presque envie d’élire résidence sur place tout simplement pour le plaisir de lire. « L’idée est d’encourager les jeunes, les élèves à lire ces livres. Le but n’est pas que ces livres trônent comme des vases mais qu’ils soient lus jusqu’à être écornés », souhaite le directeur de l’IFB. D’après lui, les ouvrages les plus lus par les jeunes (25.000 livres disponibles à la médiathèque) sont souvent des livres qu’on les oblige à lire à l’école. Des ouvrages sur la communication, des biographies… mais « la lecture-plaisir est tout aussi importante » rappelle M. Feffer en empruntant au passage la phrase de l’auteur malgache Michelle Rakotoson présent lors du prix Michel Kayoya 2011:« Un enfant qui lit est un enfant sauvé. » Les bandes dessinées sont la meilleure approche pour les enfants, c’est ludique, ajoute-t-il. Il s’ensuivit une présentation des livres accompagnée de questions des invités présents, curieux de savoir la différence des prix octroyés et leur signification. En guise de conclusion, M. Feffer, sourire aux lèvres, interpelle chaque parent : « A l’approche de noël, le meilleur cadeau que puisse offrir un parent à son enfant, c’est de l’abonner à la médiathèque. On ne le répétera jamais assez ». Une première donc à l’IFB en espérant qu’elle poussera beaucoup plus de jeunes à s’adonner à la lecture dite plaisir.