Les responsables du parti CNL s’inquiètent de l’enregistrement «de tout militant », se rendant à la permanence nationale de ce parti, par les forces de l’ordre en faction sur le boulevard de l’Uprona.
«Pourquoi enregistrer quelqu’un qui se rend chez lui ?», s’est interrogé Simon Bizimungu, secrétaire général de ce parti, ce vendredi 28 juin.
Il dénonce «des arrestations arbitraires, des emprisonnements abusifs, des montages grotesques et violences physiques, etc » contre leurs membres. Il dénombre aujourd’hui plus de 60 cas d’emprisonnement arbitraire.
En plus, Simon Bizimungu s’indigne contre des cas de vandalisme de leurs permanences dans certains coins du pays et du refus d’installation dans d’autres. «Ces abus dénotent une stratégie de restriction et de verrouillage de l’espace politique visant à phagocyter l’opposition en général et le CNL en particulier à la veille des élections de 2020».
Sur ce, il demande au gouvernement de libérer tous les militants du CNL ‘‘injustement’’ arrêtés. Et d’appeler la Communauté internationale à suivre de près la situation politico-sécuritaire prévalant au Burundi.