L’Institut Supérieur de Gestion des Entreprises (ISGE) ouvre sa 24ème année académique, ce 21 juillet. Le directeur et les anciens étudiants témoignent de la qualité de l’enseignement.
<doc600|left>« Financement de l’entreprise avant et après l’union monétaire de l’East African Community, est le thème de cette année académique», déclare François Nibizi, directeur de l’ISGE. Il indique que cette année, ils se pencheront sur ce thème afin de dégager des orientations qui leur permettront de montrer comment on financera les entreprises dans l’union monétaire de l’EAC.
M. Nibizi fait savoir que l’institut a trois missions principales : « Il assure la spécialisation et le perfectionnement des cadres, recycle le personnel en charge de gestion des entreprises par stages, séminaires, conférences. Il organise et diffuse une documentation dans le domaine de la gestion.»
Ce directeur affirme qu’en plus de sa mission de formation, l’ISGE devrait organiser d’autres activités mais que les moyens financiers, matériels et humains lui manquent : « On devrait par exemple tenir des séminaires et ateliers à l’endroit des cadres des différents ministères, entreprises publiques et privées ou faire des recherches et publications en matière de gestion des entreprises. »
Concernant les réalisations, M. Nibizi est content que l’ISGE ait déjà promu 120 professionnels en gestion des entreprises, depuis sa création (1987) : « Ils contribuent au renforcement de notre système de gestion. »
Léonce Rujende, un ancien étudiant de l’ISGE, est actuellement chef d’entreprise. Il confirme que la qualité de l’enseignement à cet établissement est appréciée : « Avant l’ISGE, je travaillais dans le désordre, mais maintenant, je maitrise bien la comptabilité et la gestion de mon personnel. » Il est d’ailleurs convaincu qu’après la formation, il est facile d’être un employeur: « Après l’ISGE, on n’a pas besoin de travailler pour quelqu’un d’autre, on est capable de créer son propre emploi.»
En perspectives, le directeur indique que son institut a beaucoup de projets. Il évoque notamment la révision de son programme en ouvrant une licence et une maîtrise dans deux filières (Gestion commerciale- industrielle et Finance-comptabilité), la dotation de l’ISGE de ses propres infrastructures. « On envisage aussi créer un centre de recherche et publication en rapport avec la création et la gestion des entreprises, etc. »