La filière santé mentale a commencé ce lundi 19 août, à l’Institut National de la Santé publique (INSP) avec 23 candidats dont trois du Centre Neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK).
« Il est inconcevable qu’un pays avec plus de 8 millions d’habitants n’ait que deux psychiatres et deux infirmiers psychiatriques. Pire : les deux psychiatres ne travaillent pas directement dans ce domaine, et le seul qui se trouve au Burundi a son propre cabinet », affirme le frère Hyppolyte Manirakiza, directeur général du CNPK.
Et d’ajouter : « Pour former les infirmiers de niveau licence capables de prendre en charge les malades mentaux et aptes à faire des recherches dans ce domaine, et à former à leur tour d’autres infirmiers. »
Les lauréats pourront travailler dans des services décentralisés parce que la vision « est que chaque hôpital du pays soit doté d’un service de santé mentale ».
D’autant plus que, comme le rappelle que Prosper Bigirimana, directeur de formation à l’INSP, « dans un pays post-conflit, il y a beaucoup de traumatismes, de cœurs blessés qui nécessitent une assistance psychiatrique. »
La formation va s’étendre sur trois ans, les candidats viendront des lauréats des écoles paramédicales et le CNPK va rester un centre de référence et un terrain de stage.
« Avec la décentralisation des services chargés de la santé mentale, les coûts de transports et les cas de rechutes vont diminuer sensiblement », explique frère Manirakiza.
Quant aux professeurs, le directeur du CNPK indique qu’en plus de ceux qui sont présents au pays, « notre centre est en collaboration avec l’hôpital Neuropsychiatre des Frères de la charité de Dave (en Belgique) qui a accepté d’envoyer des professeurs. » La Coopération Technique Belge (CTB) va aussi contribuer à la réussite de ce nouveau projet qui sera exécuté en collaboration avec le ministère de la Santé publique et l’INSP.
Il y a au moins cinq (5) psychiatres burundais ! A moins que le Burundi soit un autre pays que mon pays natal ou qu’il y ait des (psychiatres) plus burundais que d’autres… Charge à Fr. Hippolyte de donner les éclaircissements.
Docteur Albert Nsanze
Kirinyota mugenzi. Urarivuze pe!!.Abarwayi ni benshi koko. Baratangurira « kubakomeye » kuko nibo bafise des signes pathologiques très grave.
ils auront du boulots c’est sûr. abapayutse ni benshi naho bamwe batari sûr de leur problèmes mentaux.
Ariko mucunge neza ivyo abo ba birigi bazoza kwigisha kuko n’izo ndwara zo mu mitwe nibo baziduteye igihe baza kuducanishamwo ngo hari amoko 3 :abahutu abatwa n’abatutsi; Baduhenda ngo abahutu bavuye Tchad abatutsi nabo Ethiopie. Iyo yari mission yo kuducanishamo kugira babandanye kudu coloniza. Cunga neza rero ubu ho ntibongere kudutera izindi ndwara nayo ahandi ho baje kuvura abo baroze bo nyene ubwabo.
je suis surpris qu’on ait deux psy au Burundi.C’est un gd honneur pr l’INSP d’avoir inséré cette filière.
on se demande quel non future car cette institue est incapable d’acceuillir tous les finalistes paramedicaux bien que la minisante aussi est incapable de donner emploi a tous
Il s’agit d’une bonne nouvelle. bravo Frère Hippolyte. C’était inconcevable de ne pas avoir de psychiatre dans ce pays où les pathologies mentales font ragent. Il faut un autre hopital psychiatrique de référence.
Bon courage