<doc2312|left>Décidément… rien n’arrête « Tonton ». A chaque sortie, Philippe Nzobonariba, trouve une occasion de glisser une « perle ». Il a démarré sur les chapeaux de roues avec les journalistes « vendeurs de cadavres ». Tiens, à propos de cadavres, je propose une solution : que l’on arrête « la production » des cadavres et les médias vendeurs vont faire faillite…
Il vient de remettre une couche en s’enflammant après la résolution du Sénat belge qui demandait, entre autres, aux autorités burundaises de « rétablir l’ancienne commission du suivi de l’application des accords d’Arusha, en vue d’un approfondissement de la vie démocratique sur la base des expériences réalisées dans plusieurs domaines concrets, et de contribuer ainsi à restaurer le dialogue politique entre les différentes composantes politiques burundaises ».
Apparemment, le clin d’œil du sénat belge a piqué au vif M. Nzobonariba. Il s’est fendu d’une déclaration où il estime que les sénateurs belges « ne sont pas bien informés », « que tout ce qu’ils demandent a déjà été mis en œuvre par le gouvernement », bref, circulez, rien à dire.
Mieux, Nzobonariba, avec ironie, suggèrent aux sénateurs belges de s’occuper de leur pays qui « vient de passer près de deux ans sans gouvernement ». Sauf que, cher « Tonton », avec gouvernement ou non, la Belgique reste le principal bailleur de fonds du gouvernement dont vous êtes le porte-parole. Aïe ! « Tonton Philippe » aurait dû trouver des arguments beaucoup solides par rapport à la déclaration du sénat belge. C’est léger « Tonton », très léger, mais que se passe-t-il ces derniers temps ?
