Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a décidé de limiter à 10, le nombre de personnes dans la commémoration du 28ème anniversaire du massacre de Kibimba. L’AC-Génocide à moitié satisfait.
« La situation actuelle de propagation du Covid-19 s’avère très inquiétante, raison pour laquelle le gouvernement vient de prendre des mesures pour limiter les jours des fêtes et des cérémonies à caractère social et l’application stricte des mesures barrières », motive le ministère en charge de la Sécurité publique dans sa correspondance du 28 septembre 2021.
Il suggère en outre à l’AC-Génocide de designer une équipe ne dépassant pas 10 personnes pour représenter ladite association dans ces cérémonies.
Térence Mushano, vice-président de l’association pour la lutte contre le génocide « A.C. Génocide-Cirimoso » indique que ladite association avait amorcé, avec 2 autres associations, un long processus de demande de l’autorisation de la commémoration du 27 ème anniversaire mais en vain.
« Le gouverneur de Gitega avançait l’insécurité comme motif du refus. Pourtant, nos associations sont des organisations pacifistes. Nous avons par après décidé d’écrire une correspondance au ministre d’où la réponse nous a été favorable », apprécie-t-il.
Pour lui, c’est une indignation car lors de la commémoration du 60 ème anniversaire de l’assassinat du héros de l’indépendance, il n’y avait pas eu de limitation du nombre de personnes pour les cérémonies. « Il fallait que la décision soit applicable à tout le monde. »
« J’espère que le 21 octobre avec l’assassinat du président Melchior Ndadaye, comme il y aura une autre partie de la population qui va se souvenir des leurs à Bujumbura, la participation sera de 10 personnes pour tout le monde pour qu’il n’y ait pas du deux poids deux mesures », a lâché Térence Mushano, vice-président de l’association AC-Génocide.
L’ holocoste de Kibimba devrait être commémorée par le gouvernenent lui-même pour une réconsiliation durable!!