13 étudiants de différentes universités du pays sont en lice pour la finale de la compétition « Light Award », 2ème édition, qui récompense les meilleures idées entrepreneuriales dans le milieu estudiantin.
Au départ, environ 80 étudiants issus de plusieurs universités du pays étaient candidats à cette compétition organisée par l’Université Lumière de Bujumbura (Ulbu). 13 d’entre eux viennent d’être sélectionnés lors de la demi-finale, samedi 27 avril, qui comptait 24 étudiants.
Devant un jury composé de quatre experts en art et entrepreneuriat, ils étaient appelés à présenter et défendre leurs projets. Ces derniers sont évalués par rapport à leur originalité, à l’aspect innovation, à leur faisabilité… d’après Jonathan Mugisa Basara, qui préside l’équipe d’organisation.
Les prix sont répartis en trois catégories : entreprenariat classique et social, agribusiness et art visuel et classique. Pour cette dernière catégorie, l’attente du jury est de ressortir à travers les œuvres, une positive du Burundi.
D’après M. Basara, le Light Award a été initié dans le but de déclencher l’esprit d’entreprise dans la jeunesse. « Etudier avec la perspective d’être créateur d’emploi et non pas demandeur d’emploi. » Il souligne que le concours est conçu primordialement pour les étudiants, et les lauréats universitaires d’un an maximum, déjà entrepreneurs ou pas.
De jeunes étudiants ambitieux
Bebina Kambimbare, 21 ans, étudiante à l’Ulbu, est l’une des candidats à la finale de Light Award. Jeune entrepreneure, elle fabrique des tableaux, bijoux et d’autres sculptures en papier. Pour elle, cette compétition est une grande opportunité d’accroître son business, faire connaître ses activités et savoir comment faire le marketing.
Abdoul Salam Ali, 23 ans, lauréat à l’université Equateur, en Ingénierie projette de créer une entreprise de fourniture de drones agricoles. Un véhicule aérien spécifique pour l’agriculture qui sert à surveiller l’état des champs et leur croissance.
Pour lui, l’importance de la compétition est le fait de faire connaître son projet et ainsi mobiliser les sponsors. Il indique que le projet est déjà élaboré. Il ne reste que les moyens pour se lancer.
Déo Cibogo, étudiant à l’université Espoir d’Afrique et lauréat de la 1ère édition de Light Award, affirme que ce concours a été « un vrai déclic » dans sa vie professionnelle. « Ça fait du bien d’avoir la preuve que son idée entrepreneuriale plaît au jury et au public. Ça donne la confiance en soi. C’est ce qui m’a poussé à aller de l’avant. A croire en mes convictions. »
Le grand prix est constitué d’une enveloppe respectivement de 800 mille, 500 mille et 300 mille BIF, d’après Jonathan Basara. En plus de cette enveloppe, des prix en nature, des coachings sur la gestion d’entreprise et autres notions d’entrepreneuriat pendant 6 mois ainsi que la promotion de leurs projets auprès des bailleurs.
Rendez-vous le 24 mai prochain pour la finale à l’Ulbu, campus Mutanga.