En visite au Burundi du 7 au 10 juin, le vice-président pour l’Afrique de la Société financière internationale (IFC) dit avoir constaté de grandes opportunités d’investissements au Burundi. Il promet des financements pour l’inclusion financière, en plus des secteurs agricoles et touristiques.
« L’IFC travaillera sur la question de l’inclusion financière avec des institutions financières et des banques pour permettre aux petites et moyennes entreprises d’avoir accès aux financements », a confié Sergio Pimenta, vice-président pour l’Afrique de l’IFC dans une conférence de presse de ce 10 juin. Pour lui, l’accès aux crédits n’est pas facile, surtout pour les petites et moyennes entreprises. Il promet des financements pour couvrir aussi l’accès aux crédits.
Selon lui, les interventions de l’IFC vont aider dans la stabilisation du cadre macro-économique du pays. Et de signaler le déploiement d’un montant important, mais en fonction des opportunités.
Il explique que des financements de l’IFC vont surtout toucher le secteur agricole : « Le Burundi a une capacité de production agricole qui permettrait la transformation de certains produits, leur valorisation et la création de l’emploi.»
Pour appuyer le secteur agricole, renchérit-il, on va appliquer une approche de chaîne de valeur. L’IFC financera, donc différentes composantes de la chaîne de valeur, dont des producteurs agricoles, des coopératives et des distributeurs avant d’identifier d’autres interventions nécessaires.
« Les producteurs agricoles ont besoin d’intrants et conseils techniques. Des coopératives ont besoin d’investissements pour transformer les produits agricoles. Nous allons aussi travailler avec les distributeurs pour accéder aux marchés nationaux et internationaux », souligne ce cadre de l’IFC, précisant que des équipes vont aider à ce niveau.
Sergio Pimenta apprécie le potentiel touristique au Burundi. Pour lui, c’est un secteur sur lequel on doit se pencher pour des investissements. Et d’insister : « Ce secteur peut créer de nombreux emplois à la fois directement et indirectement.» Et de recommander l’amélioration du climat des affaires au Burundi.
L’IFC est un membre du groupe de la Banque Mondiale qui appuie la croissance du secteur privé, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement.