«Inciter les élèves à lire, à consulter les livres, etc., bref, à aimer le livre» Tel est l’objectif d’Olivier Jayne, le nouveau directeur de l’Institut français du Burundi (IFB) en poste depuis le 1er septembre dernier.
Depuis mi-septembre, il a entrepris une campagne de mise en relation du centre avec des écoles de la capitale. La campagne consiste à inciter les professeurs des cours de français à encourager leurs élèves à fréquenter l’IFB.
Si les enseignants s’y mettent de tout cœur, le niveau aujourd’hui généralement en decrescendo, pourrait se relever. L’IFB offrira des cartes d’abonnement gratuit aux professeurs titulaires du cours et envisage d’en proposer également aux meilleurs élèves.
M. Jayne fait savoir qu’ils sont en train de constituer «une base de données» afin que toutes les écoles de la capitale puissent bénéficier de ce programme. La bibliothèque de l’IFB propose des livres dans des disciplines très diversifiées.
De plus, non seulement elle est accessible à toute personne qui le souhaite, mais aussi les livres sont empruntables. C’est un avantage non négligeable pour ces élèves qui suivent les cours pendant la journée, n’ont pas toujours le temps de lire sur place.
Le nouveau directeur de l’IFB a la volonté d’ouvrir les portes de l’Institut à tout le monde : «C’est le partage qui donne envie de le faire».
Son intérêt ne se limite pas qu’à la littérature. Il veut aussi promouvoir la scène musicale burundaise. Les musiciens qui désirent le rencontrer sont les bienvenus : «Ce sera de bonnes occasions pour découvrir les talents des uns et des autres». Et de confier qu’il pense déjà à l’organisation des cours de musique en 2019, mais «à condition qu’il trouve de professionnels» qui dispenseront cette formation.
Le parcours d’Olivier Jayne est très riche. Ancien chef d’entreprise dans le secteur touristique, il a également une expérience de plus de 18 ans dans l’éducation.