Le défenseur des droits humains et des prisonniers a comparu, ce jeudi 5 juin, en chambre de conseil de la Cour d’Appel de Bujumbura. Une seule question : la liberté provisoire du président de l’Aprodh ou la confirmation de sa détention préventive.
« Le juge va tirer la conclusion et l’unique qui s’impose : la libération provisoire de Mbonimpa », a déclaré Me Antoine Nzobandora, le chef de file des avocats, au sortir de l’audience, en huis clos. Il s’explique : « La qualification des infractions retenues contre Mbonimpa ne correspond pas du tout aux faits. » Il les passe en revue.
« L’article 356 parle d’attestations ou de certificats. Il ne peut donc pas être appliqué à M. Mbonimpa », estime-t-il. L’article 579 traite des actions hostiles non approuvées par le Gouvernement qui exposent le Burundi à des hostilités de la part d’une puissance étrangère. Commentant cet article, Me Nzobandora indique que les propos tenus par Mbonimpa sur la radio RPA et les photos qu’il a livrées à la presse et à la police ne sont pas des faits qui rentrent dans cette catégorie. « Notre client pourrait à la limite être accusé de diffamation ou d’imputation calomnieuse », observe-t-il.
Il indique enfin que Mbonimpa ne pourrait en aucun cas être poursuivi pour avoir contribué à la publication, à la diffusion ou à la production de nouvelles fausses ou de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers conformément au point 2 de l’article 602. Il s’exclame : « l’article parle de contribution. Mais Mbonimpa est poursuivi comme auteur et complice ! Quelle contradiction ! »
La défense évoque aussi la « sagesse et la notoriété de Mbonimpa, un homme qui s’est énormément investi dans la promotion des droits de l’Homme et dont les actions sont reconnues même au niveau international ».
Signalons qu’entre 250 et 300 personnes et des leaders de la société civile étaient venus soutenir le sexagénaire. Certains arboraient la couleur verte. Une invention ingénieuse : certaines gens défaisaient le fond des sachets verts pour s’en affubler comme gilet. Visage radieux, le prévenu Mbonimpa a été fortement applaudi par la foule qui ne s’est pas empêchée de scander des chansons à sa gloire.
La décision de la Cour d’Appel est attendue au plus tard ce lundi à 13 heures.
Les prétendants avoir humilié Mbonimpa par l’emprisonnement se trompent trop.plûtot, sa demeure au cachot lui multiple des succès et lui rend plus célèbre. et, il faut savoir qu’il se spécialise d’avantage en développant ses talents pour pouvoir achêver son engagement. Certes, il ne sortira pas de cette gotte étant le même Mbonimpa tel que l’on le connaissait.
Courage à MBONIMPA.
Imana niyo yamurungitse kuri Université de Mpimba pour une spécialisation en matière de droits des prisonniers burundais. Azovayo afise grade de docteur, et en cas d’échec ntihazobura une université qui lui décerne un doctorat honoris causa!
Que les juges fassent leur travail en applicant la loi en toute tranquilite. Mais a mon avis le mec ne devrait pas etre en prison mais a l’hopital des malades mentaux. Quand le journaliste Serge lui posa la question pour savoir s’ il dit la verite et Il a ose jure au nom de sa mere qu’il ne ment jamais et qu’il a des services de renseignement efficaces qui verifient l’information sur terrain avant de faire une declaration quelconque. Mais aujourdh’ui on connait juste le contraire de ce qu’il a dit. Il faut qu’il demande pardon publiquement.
mon frère, j’aimerais te dire c’est pas du tout sage de mentir consciemment.il te serait bon de retirer ce que tu as publié car tu n’as certes pas une station écoutée par toi seul et même le journaliste peut démentir ta publication.c’est un clin d’oeil.
Nahora nkunda Peter ariko aho apfungiye intwari yuburundi nka PC, numva agatima gatanguye kudidagira karondera uwundi murongoozi. Ndababaye.
Il faut qu’il soit libéré, il y a de grands criminels depuis 1972 qui se la coulent belle. En même temps il aura compris qu’il ne lui est pas permis de se servir de sa position pour mettre en danger le peuple burundais. J’espère que c’est une leçon pour lui. La société civile plutôt l’ opposition qui veut encore une fois mettre à feu et à sang le Burundi ne fait que augmenter la souffrance du peuple.
J’aime les avocats burundais, ils sont très intelligents.
Qu’on le laisse libre, cette fois-ci il fera de plus bonnes analyses et des plus bonnes diffusions.
Cette injustice aveugle que subit M. Mbonimpa m’a poussé à l’admirer davantage ! Qu’il tienne bon, ça ne devrait plus durer longtemps !
Babonye ingene umunyakuri akundwa ,ico gikwiye kuba icigwa ku nkozi
z ikibi cane cane tugakebura abatwara tuti [ uzokomerwa amashi ku vyza ukora] Naho woba utunze ibitaharugwa uri inkozi y ikibi, ayo
mashi ntayo uzokwigera uronka
jewe ndibuka umusi umwe nari hafi y isoko haca umutegetsi,urazi ko i Bujumbura hari ibishomeri vyinshi,arenganye abo bose ntaco vyababwiye,abibonye yaciye atuma abapolisi barabayora babajana kubapfunga [igicumuro ngo ntibamukomeye amashi] kora iciza kurya bagukomera mashi kuvyiza ukora nikwo n Imana yandika