Se basant sur le classement de l’Institut Fraser de 2019, API et CDE font savoir que le Burundi a une bonne note par rapport aux indicateurs de la liberté économique.
«Pour l’indicateur de possession d’Entreprises publiques et investissements, le Burundi a reçu une note de 7 sur 10 en liaison avec son ratio, investissement public sur l’investissement total égal à 22,47% contre 27,1% et 32,94% respectivement comme moyenne mondiale et africaine. » a indiqué Martin Banyiyezako du Centre pour le Développement des Entreprises des grands lacs (CDE).
C’était ce mardi 15 septembre lors la table ronde organisée par l’Agence de promotion des investissements en collaboration avec CDE sur l’amélioration de la liberté économique du peuple burundais.
D’après lui, cela signifie que le gouvernement du Burundi n’exagère pas trop dans le contrôle du capital des entreprises existantes dans le pays. « Cependant, des efforts sont encore à faire pour que ledit ratio s’approche de la moyenne des 10 meilleurs classements qui est de 16,2%. »
Quant à l’indicateur lié au taux d’imposition, M. Banyiyezako fait savoir que le Burundi a une note de 8 en liaison avec son taux d’imposition marginal le plus élevé qui est de 30% avec une moyenne mondiale de 29,23% et 33,17% pour la moyenne africaine.»
Satisfaction
Au sujet des indicateurs, l’importance des dépenses de consommation du gouvernement et celui des transferts et des subventions, la note est supérieure à 7 sur 10. Seule la note sur l’indicateur de possession du droit de propriété sur les actifs par l’Etat, est « médiocre » avec 3,63 de loin inférieure à la note moyenne du monde (6,23), d’Afrique (6,52).
Satisfaction du coté de serge Nsabimana, chef de département des reformes et de développement du capital humain à l’API. «Les 4 indices sont très bien classés. On va pouvoir renforcer la liberté économique et le développement de notre pays surtout qu’il y a un plan national de développement. » Et de promettre de proposer davantage des reformes.