Amnesty international appelle Bujumbura à libérer cinq défenseurs des droits de l’Homme en prison en ce moment. «Il s’agit de Germain Rukuki, Nestor Nibitanga, Emmanuel Nshimirimana, Aimé-Constant Gatore et Marius Nizigiyimana tous inculpés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État », lit-on dans une déclaration sortie mardi 13 février.
Elle considère ces cinq personnes comme des prisonniers d’opinion. Car, explique-t-elle, elles sont incarcérées uniquement pour avoir exercé leur travail de défenseur des droits humains.
Germain Rukuki, employé de l’Association des juristes catholiques du Burundi et ancien membre de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-Burundi) a été arrêté le 13 juillet 2017 à Bujumbura. «Il est incarcéré à la prison de Ngozi depuis le 26 juillet».
Avant d’ajouter que Nestor Nibitanga, ancien observateur régional chargé du centre et de l’Est du Burundi au sein de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), a été arrêté le 21 novembre 2017 à Gitega.
«Il a été inculpé lui aussi d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et de rébellion». Les trois restants sont des membres de la Parcem arrêtés en juin 2017.
Jean-Baptiste Baribonekeza, président de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme(CNIDH) assure qu’il connaît ces cas. Il souligne qu’il s’est déjà entretenu avec deux d’entre eux.
M. Baribonekeza déclare que ce n’est pas une détention illégale, car, soutient-il, personne n’a été maltraité et les procédures pénales sont respectées.
Heureux sont-ils si, vraiment, ils sont en prison pour avoir defendu les droits de l’homme. Le Royaume des Cieux est a eux!
Un défenseur des droits de l’homme est un citoyen judiciable comme M. et Mme tout le monde!
Pour dire que le statut de « défenseur des droits de l’homme » n’exonère personne à des poursuites judiciaires. L’amnisty international veuillerait plutôt à ce qu’aucun citoyen du monde ne soit condamné pour des faits qu’il n’a pas commis! Cette organisation veuillerait aussi à ce que ces défenseurs des droits de l’homme soient exempts de tout reproche!
Oui-oui-oui, mais au vu des chefs d’accusation – « atteinte à la sûreté de l’état » et « rébellion », on peut bien se poser des questions …
Le héros national suisse avait été condamné – dit la légende – à abattre à l’arbalète une pomme placée sur la tête de son fils pour avoir – « acte de suprême rébellion » – refusé de s’incliner devant le chapeau du petit-chef local, placé au haut d’un long mat sur la place du village.
Il y a des rébellions honorables, et des rébellions que l’autorité punit avec délectation. Et il y a, parmi les rebelles défenseurs des droits de l’homme au Burundi, un Pierre-Claver qui n’a que juste survécu à un attentat…
Défenseur des droits de l’homme au Burundi, une espèce menacée ?
@roger crettol
Ne perdez pas de vue non plus que parfois des attentats peuvent être très lucratifs… et pas seulement qu’à leurs auteurs!
@Gacece
Expliquez-nous COMMENT UN ATTENTAT (CONTRE VOUS GACECE!!!) POURRAIT VOUS ETRE TRES LUCRATIF.
J’ESPERE QUE VOUS NE PRIEZ PAS DIEU POUR QUE DEMAIN IL Y AIT UN ATTENTAT CONTRE VOUS!!!
Encore une fois, aucune personne n’est au dessus des lois, fut-elle défenseur des droits de l’homme!
Dieu merci que sa vie ait été épargnée suite à l’attentat qu’il a subi. Personne ne le mérite, quelque soit son bord politique. En revanche, je ne vous suit pas dans ce qui semble relever de l’héroïsme dans les faits et geste de ce défenseur des droits de l’homme. Juste pour information, le président Obama en personne a exigé la libération de Mbonimpa ( il a bien prononcé son nom, je vous jure!). C’est un fait rare, vous êtes d’accord! Curieusement, les autres homme set femmes du calibre de ce président, ont été incapable de prononcer le nom de Ndadaye Melchior, président de la République, et pire, peu de monde de ce monde des grands s’est rendu à ses obsèques…mais en revanche, tout ce que Bujumbura connait de diplomates étaient dans la petite salle du tribunal pour assister à son procès pour applaudir ou plutôt peser pour sa libération…
Pour toujours votre information, les Mutama, sages chez l’autre suisse mais d’Afrique, sont effectivement sages car ne mentent pas! Ton Mutama, a, hélas menti! En effet et de source sure, les photos des Imbonerakure morts quelque part en Rdc n’étaient ni plus ni moins que des images datant des années 95/98. Voyez-vous? Et si ces photos viennent colloborer une certaine opinion d’un génocide en préparation, plus « atteinte à la sureté de l’état », tu meurs!
Défenseurs des droits de l’homme au Burundi, une espèce qui peut être dangereux pour la sécurité de l’état aussi en plus d’être menacée.
Portez-vous bien et à Bugarama, un jour pour en boire ensemble une fraiche « naturelle », uuuuuh!
@Ayuhu Jean Pierre
1. Les derniers temps, on nous dit que LE BURUNDI EST (DESORMAIS?) INDEPENDANT. DONC, IL PEUT AGIR COMME BON LUI SEMBLE.
2. PAR EXEMPLE, IL PEUT CHANGER SA CONSTITUTION (BASEE SUR LES ACCORDS DE PAIX D’ARUSHA DE L’AN 2000) SANS SE SOUCIER DE CE QU’EN PENSE L’ONU OU LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE EN GENERAL.
3. Donc vous ne devriez pas vous inquieter outre mesure que le President americain Barak Hussein Obama ait « exige la liberation de Pierre Mbonimpa » ou que des diplomates etrangers aient assiste au process (de Mbonimpa).