C’est une demande de Human Rights Watch aux autorités burundaises.
Selon cette organisation internationale des droits de l’Homme, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Phil Moore, détenus à Bujumbura, devraient être immédiatement libérés, à moins qu’il n’y ait une base juridique crédible pour les maintenir en détention. Selon elle, les autorités burundaises devraient garantir leur sécurité, s’assurer qu’ils ne sont pas maltraités en détention et permettre aux représentants diplomatiques et les avocats de leur rendre visite immédiatement.
D’après Human Right Watch, le gouvernement burundais devrait permettre aux journalistes étrangers et burundais de mener des enquêtes et faire des reportages sans intimidation ni obstacle – y compris des enquêtes sur les événements dans les quartiers de Bujumbura touchés par la violence actuelle. Et à parler à un large éventail de sources, dont des personnes favorables au gouvernement, à l’opposition, ainsi que d’autres.