Plus de 400 millions de créances et plus de 250 millions de dettes de l’hôpital vers des tiers : l’hôpital de Rumonge court un risque de paralysie des activités.
Derrière le sourire du Dr Lambert Bigirindavyi, médecin directeur de l’hôpital de Rumonge se lit un peu de lassitude. Manque des médicaments et des consommables (la pharmacie de l’hôpital étant presque vide), de fonds pour payer régulièrement le personnel alors que des voix s’élèvent parmi le personnel pour opérer des coupes dans les effectifs des travailleurs après un plan de « redressement », etc …
Et surtout ces sommes qu’on doit à un hôpital qui dessert trois communes, Rumonge, Burambi et Buyengero, plus de 400 millions de dettes. Les grands débiteurs ? Les structures publiques dont le ministère à la Solidarité nationale, le ministère de la Santé publique, la police, l’armée et la mutuelle de la fonction publique : « Si rien n’est fait dans l’immédiat pour régulariser cette situation, l’hôpital sera paralysé », assure le Dr Bigirindavyi.
Parmi ses autres réclamations, « la subvention de la carte d’assistance médicale par le gouvernement afin que les hôpitaux publics ne soient asphyxiés », ou encore « la révision générale de la politique de la Santé publique ainsi que les tarifs des soins de santé pour rester en cohérence avec la dépréciation de la monnaie burundaise : les prix des médicaments et des équipements ne cessent de grimper alors que le coût des soins ne change pas ! »
L’Etat Burundais, responsable ou pas des dettes, devrait prendre ses responsabilités.
Le president et son epouse ont fait leur croisade annuelle a Rumonge alors que l’ hopital du coin est plus malade que les malades. Quelle action de grace? Disgrace plutot
Ariko uwo muganga aratwenza. Ntimwavuze ngo abantu n’ukwivuza ku buntu? Ayo mahera 400 millions yubatse inzu y’umu dd umwe wenyene asanzwe ahembwa nka 150000 Fbu, wewe nawe ube urajebajeba. Reka abarundi bapfe, bishwe n’abo « bitoreye ». Ko wize kandi uzi ubwenge, est-il rationnel de construire un hopital provincial de 16milliards alors que l’Etat doit des millions aux centres hospitaliers existants sans médicaments? On devra faire un audit général du minisanté, pour démasquer les vols organisés à tous les niveaux.
TRANSFORMONS LES STADES EN HOPITAUX