C’est l’association italienne » Comitato Collaborazione Medica » qui vient de l’octroyer à cet établissement sanitaire. Les responsables saluent cet acte.
Célestin Ndayakoze, directeur de l’hôpital, se réjouit de ce don qui va aider les enfants nés prématurément. « Les cas des décès infantiles vont diminuer suite à cette salle de néonatologie dont nous venons de bénéficier. » D’après lui, même les garde-malades qui passaient souvent la nuit à la belle étoile suite au manque de salle vont trouver un endroit pour se reposer.
Du côté des parents, c’est un sentiment de satisfaction et de remerciement à l’endroit de ces âmes charitables. « En cas de la naissance d’enfants prématurées, nous étions obligés de descendre à Bujumbura faute de salles de néonatologie», se réjouissent les femmes rencontrées à l’hôpital. Selon ces parents, ça leur coûtait cher par des frais de transport, le repas et d’autres dépenses. D’après une mère qui garde une malade à cet hôpital, les familles qui ne disposent pas d’assez de moyens financiers étaient obligées de couvrir leurs enfants avec du coton. « Beaucoup de familles perdaient leurs enfants dans de telles circonstances ».
Pas de couveuses
C’est le constat du personnel soignant et des responsables de cette structure sanitaire. En attendant que ces appareils soient à leur disposition, le personnel soignant est contraint de continuer d’utiliser le système dénommé méthode « mère Kangourou » pour couvrir les enfants nés prématurés. Elle consiste à porter un enfant prématuré sur le ventre en contact peau contre peau.
Les responsables de cet hôpital demandent à ces bienfaiteurs de leur donner le matériel qui reste.