«Les zones où les hippopotames vivaient sont devenues exiguës suite aux constructions. Ces animaux sont désormais obligés d’aller le plus loin possible à la recherche de l’herbe», a déclaré Samuel Ndayiragije, directeur général de l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE).
C’est à la suite de l’opération de sauvetage d’un hippopotame, ce lundi 26 mars, qui était tombé dans un fossé boueux à Gakungwe en commune Kabezi de la province de Bujumbura rurale.
Il a fallu l’intervention d’un engin mécanique de la société Sogea Satom pour le dégager de ’’ce piège’’. Il s’était embourbé dans ce fossé et devenait de plus en plus faible.
Pendant cette opération, les habitants de cette localité de Gakungwe qui attendait un éventuel feu vert pour que ce gros mammifère soit abattu afin de se partager la viande, étaient déçus. Quelques cris de désapprobation ont été entendus.
Le directeur général de l’Office burundais pour la protection de l’environnement fustige le creusage des trous dans les parages du lac. Une zone tampon de 150 m à partir des rives prévue par le Code de l’environnement est insuffisante. Il souligne qu’un hippopotame doit brouter entre 1.000 kg et 1500 kg par jour.
Cet ancien ministre de l’Energie assure que son organe procédera sous peu au dénombrement de tous les fossés. «Nous allons obliger ceux qui les ont creusés de les boucher afin qu’ils ne constituent plus des pièges pour ces gros mammifères».
Jacques Nkengurutse, porte-parole de l’ONG, Action ceinture verte (ACVE), fait savoir que les animaux errent dans les rues à cause du manque d’espace vital. «Malheureusement, ils s’exposent à plusieurs risques».
Il évoque une alimentation à laquelle ces hippopotames ne sont pas habitués. Entre autres des déchets constitués de restes des aliments cuits qui peuvent leur causer des maladies.
M. Nkengurutse demande au ministère de l’Environnement de prévoir dans le Code de l’environnement un espace assez vaste pour la protection des animaux aquatiques. Il exhorte la population riveraine du lac Tanganyika à la protection de ces animaux plutôt que de penser à les abattre. Plus de 15 hippopotames ont été déjà tués depuis 2 ans.
Le problème cet animal est très mal abordé et donc propose une solution de pacotille par Jaques et de Samuel.
La grande menace qui pèse sur ce grand mammifère est que nous nous multiplions de façon exponentielle. Tant que le problème de limitation des naissances reste tabou et n’st pas à notre agenda, ces animaux sont condamnés à disparaître des parages de l’Imbo d’ici 10-20 ans.