Dans la ville de Gitega, une équipe de dix personnes travaille au loin des regards sur le projet d’un hélicoptère. La population est impatiente de le voir voler.
« Qu’il décolle d’un mètre, de deux mètres, ce sera un pas et nous serons satisfaits. L’essentiel est de montrer que même un Burundais a des capacités intellectuelles comme les autres peuples », lance Gustave Niyibizi, concepteur du projet.
Dans leur atelier baptisé « Centre d’Essai Aéronautique de Gitega » situé au centre ville, ils travaillent enfermés. On y entre sous l’autorisation. Interdit de prendre des photos. Un squelette d’un hélicoptère posé sur les patins est au milieu de la pièce. Les mécaniciens s’activent à serrer et desserrer écrous et boulons. Les électriciens vérifient les embranchements des fils, tandis que les tôliers coupent les tubes métalliques.
Les différentes parties de l’avion sont nettement visibles. En plus de la queue, on remarque l’arbre de transmission, cabine à deux personnes, les deux rotors, les patins, et le moteur qui ressemble beaucoup à celui d’une voiture. Matériaux utilisés : ils sont essentiellement métalliques : « Beaucoup nous prennent pour des fous. Nous leur demandons de la patience. Ils seront surpris dans les jours à venir », promet Gustave sans pour autant donner plus de détails.
D’après lui, l’idée de fabriquer un hélicoptère est venue de la lecture. Même s’il est enseignant de l’école primaire, Gustave s’intéresse beaucoup à la science et à la mécanique. Il fait savoir qu’il raffole les sciences surtout la physique et la mécanique. « Nous ne pouvons pas toujours nous borner à apprendre les théories. Nous devons faire aussi la pratique », avance-t-il.
Selon Abdoul Hakizimana, l’un des mécaniciens, seule la puissance du moteur pourra faire décoller cet hélicoptère. Il est rassurant : « Si nous sommes parvenus à augmenter les tours-moteurs, le reste sera de l’eau à boire !»
Impatience, quand tu nous tiens !
Dans la ville de Gitega, la fabrication de cet avion par les locaux domine les discutions. On se demande si réellement cet avion décollera comme ceux qu’on voit souvent au-dessus de nos têtes. Ou s’il ne roulera pas au sol comme une voiture. « Qui autorisera que cet engin prenne l’air ou qui sera sur les commandes comme pilote », aiment-ils commenter. Ces questions ne sont pas sans fondement car parmi cette équipe, personne n’a de connaissances de pilotage. « Vont-ils faire appel à un pilote expérimenté pour l’essayer ou il y aura un volontaire parmi eux ? », s’interroge Pascal Ntibarufata, un ancien militaire. D’après lui, les autorités compétentes devraient d’abord inspecter cet avion avant de leur accorder la permission d’effectuer les essais. « Même si c’est une bonne idée, il ne faut pas que cet appareil occasionne des morts ou des blessés. Je doute qu’ils soient à mesure de maîtriser la technologie de l’avion », tranche Félicité.
Tandis que les uns doutent de la capacité intellectuelle des Burundais de fabriquer un avion réel, les autres les encouragent d’aller plutôt de l’ avant. C’est le cas de Benjamin : « Qu’ils réussissent ou pas, c’est du jamais vu au Burundi. Ils ont déjà montré qu’ils ont des idées pour développer le pays. Je leur souhaite bonne chance. »
Nshimishijwe n’umuntu yiyumviriye gushirako iyo message. Vyerekanye vraiment ko iyi forum atari iyo guterana imiragwe gusa mu vyapolitique bitandukanya, ariko ko itagnga akaryo ko kuganira le social no gutera inkuru. Komera iwacu uduha udukuru turyoshe nk’utwo. MBEGA UWO BIGEZE KUTUBWIRA IGITEGA YAKOZE IRADIYO VYA HEREYE HE? Umwe we batubwira dernièrement muri Bujumbura rural yakoze barrage vyahereye he?
Uwompa inyishu yoba akoze
Ego basha! Courage vraiment.
Imana yabahaye ubwenge ngo mubukoreshe.
Ah Gitega!
Lions’story, Prophet’s voice, Gasape, Antime..
Finalement, c’est une province des génies!
Keep it up Guys! We love you!
Merci mes frères de nous changer en peu dans ces jours où nos têtes sont remplies d’idées de détresse, dans les jours à venir vous gagnerez en tout cas le marché potentiel pour réparer l’hélicoptère du Président qui je crois bien ne tardera pas de vous donner ce marché .Au lieu de focaliser nos yeux sur KILIBA ONDES, parlons de vous pour vous couvrir d’éloges et vous sauverez sans doute les milliards qui sont payés à la France pour la réparation de l’hélicoptère Présidentiel.Dans tout cela associez-vous avec le Porte-Parole du Chef pour couvrir l’événement .Bravo on vous encourage, allez de l’avant.
Baca umugani mu kirundi ngo « Nta wiga kubumba ngo yigire ku ntango ». Mu Burundi dufise Nickel n’ubundi butare ariko kubera iki tutotangura gukora amakinga (velos) made in Burundi? Nta kinga, nta modokari na pikipiki turigera dukora none ngo duhere ku ndege? Mbega hoho ninde yabahenze ngo indege ikoze mu vyuma nka birya vy’imodokari? Umuntu azotanga urwo ruhusha rwo kwiyahura ninde? Ministre? Gouverneur? Non! Non!
Ubuhinga butarimwo risque de mort comme radio CASAPE canke telephonie mobile urashobora kubugerageza ata ngorane, ariko ibindi bisaba uruhusha rw’abahinga. A Dieu kuri abo ba pilotes bimirije kwiyahura, barota ku murango!!!
Je propose d’ouvrir un compte pour soutenir ces personnes. Ce que la majorites des Burundais ne savent pas, on n’obtient rien sans risquer. Les universitaires devrait soutenir cette initiative. Israel ou Coree du Sud il y 60 ans vivaient de la meme maniere que certains pays africains, aujourd’hui ils sont au pointe de la technologie.
Non. Actuellement les ingenieurs de Gitega veulent fabriquer un drône qui n’a pas besoin de pilote!
Voici un candidat à la mort. Pauvre « pilote » qui va monter le premier, Adieu mon cher. Que la terre de nos ancêtres te soit légère! Bazopfe kuja kukigururira kuri tanganyika canke mukibira ntigihitana abantu atco bazira. Abandi nabo, « il n’est pas interdit de rêver »! Courage!
eux quand meme ils irront dans l’histoire… qui aurait pu imaginer ca?