Les élèves finalistes des humanités générales, pédagogiques et techniques du Burundi ont commencé, ce mardi 7 août, l’examen d’Etat. Cette épreuve leur donne accès à l’enseignement supérieur. Sauf des cas de retard, rien à signaler.
Au centre de passation du Lycée Notre Dame de Rohero, l’examen a débuté à 9h15. La ministre de l’Education, Janvière Ndirahisha, était présente pour le début de cet examen. Elle parle des manquements sur le respect du règlement scolaire en rapport avec la tenue vestimentaire. « Je leur ai pardonné puisque c’est le premier jour, mais à partir de demain ceux qui ne seront pas en ordre ne feront pas l’examen». Et de les mettre en garde sur la tricherie : «Pour ceux qui vont tricher ou feront une tentative de tricherie, l’examen concerné sera annulé ainsi que les autres qui vont suivre».
Selon Ernest Mberamiheto, président de la Commission chargée de la prépareration, de la passation et de la correction de l’Exetat, session 2018, il y a plus de 60 mille candidats au niveau national répartis sur 78 centres. Il évoque l’existence d’un autre centre à Nairobi. L’examen a été mieux organisé que ceux des années précédentes. Et ce grâce à la disposition d’une journée d’installation des candidats pour éviter des retards observés lors des éditions précédentes : «Malheureusement, certains surveillants se sont présentés tardivement ».
« C’est un bon début pour moi.»
A l’école technique secondaire de Kamenge(ETS), l’examen a débuté à 9h30. Il y avait deux centres de passation : ETS1 et ETS2. Au premier, 1.119 candidats étaient présents provenant de 6 établissements scolaires. Au second, 648 candidats de 9 écoles étaient présents. Sur ce dernier, seuls de petits retards dus à quelques imprévus ont été observés.
Au Petit séminaire de Kanyosha, 482 finalistes de 10 écoles étaient attendus. L’abbé Laurent Mbazumutima, recteur dudit établissement, a signalé que 9 écoles étaient présentes. L’école absente comptait 73 élèves.
Après la passation de la première épreuve, les élèves rencontrés se disent satisfaits. Aimé Quentin Muhiziwintore, élève au Petit séminaire de Kanyosha, se réjouit que la première épreuve se soit bien déroulé : «Nous avions vu toute la matière en classe.»
Même son de cloche pour Ariane Nzeyimana, élève au Lycée technique du Millénaire. «J’ai fait l’épreuve de système de télécommunication. Je m’étais bien préparée. C’est un bon début pour moi. »
Cet examen va durer 4 jours. Les lauréats de cette édition et ceux de l’année dernière débuteront ensemble la prochaine année académique.