Après l’annonce de la levée de la mesure portant retrait d’agrément des bureaux de change ce 7 octobre, le taux de change n’a cessé de chuter sur le marché noir. Un coup dur aux gens en possession des devises alors que des cambistes jubilent. L’Olucome prévient des conséquences positives.
« Un dollar a chuté de 3500 jusqu’à 3000 BIF pour les grandes coupures et 2500 BIF pour les petites coupures. Avec la mesure de la banque centrale, cela va continuer de chuter jusqu’au taux officiel », confie Jimmy, un cambiste rencontré sur l’Avenue de l’amitié dans le centre-ville en mairie de Bujumbura ce 10 octobre. Selon lui, cela aura un impact positif sur l’économie nationale. Il espère que les prix de certains produits vont aussi chuter.
Après l’annonce de cette mesure, une urgence s’impose. Selon ce cambiste, toute personne en possession des devises cherche à faire le change de peur que la courbe tende vers le taux officiel : « Depuis ce samedi, nous recevons beaucoup de clients. Apparemment, il y avait beaucoup de devises dans le pays ».
Un autre cambiste se réjouit de la mesure visant à rouvrir les bureaux de change : « Depuis 2020, nous avons travaillé en clandestinité avec tout le risque d’être arrêté et emprisonné ou voir son argent saisi. Pour le moment, les patrons se font enregistrer à la banque centrale. J’espère qu’au plus tard ce mercredi, on aura retourné dans les bureaux de change ».
A 10 heures ce 10 octobre, des gens qui demandent le taux de change du jour étaient nombreux. Une déception pour certains. « J’ai entendu que le taux chute rapidement avec la mesure de la BRB. J’aimerais faire du change avant que l’on ne retourne au taux officiel. Mais c’est déjà trop tard, je vais enregistrer des pertes », se lamente une femme rencontrée à l’Avenue de l’amitié.
Pour Abdoul Ntiyankwanabose, chauffeur dans une agence faisant du transport entre le Burundi et la République démocratique du Congo, la mesure de réouverture des bureaux de change est importante pour la population : « C’est une bonne mesure. Il ne faut pas que les services de change continuent dans la clandestinité. Ce n’était pas facile de changer les devises au Burundi, on ne savait pas l’adresse des cambistes ».
Des conséquences positives
Pour le président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), Gabriel Rufyiri, cette mesure présente beaucoup d’avantages au niveau économique, financière et sécuritaire : « Cette mesure est une opportunité aux cambistes d’opérer officiellement. Ils étaient toujours dans l’insécurité. Pour le moment, leur sécurité sera garantie ». Et de se réjouir que les Burundais et les étrangers qui cherchent à faire des opérations de change se dirigeront désormais vers des bureaux connus.
Il rappelle que le pays gagnera aussi des impôts et taxes dès que les cambistes auront regagné leurs lieux d’attache.
Selon lui, des flux de devises vont augmenter : « Des devises circulaient en dehors des circuits normaux. Les bureaux de change vont donner des rapports à la BRB. Ainsi, il y aura de la traçabilité et la monnaie étrangère sera contrôlable ».
Cependant, pour que les devises soient abondantes dans le pays, il indique que plusieurs mesures financières et économiques doivent être prises : « Le gouvernement doit assainir l’environnement des affaires pour que les investisseurs étrangers puissent venir au pays ».
La mesure prise le 7 février 2020 portant retrait d’agrément des bureaux de change a été levée ce 7 octobre 2022. Le gouverneur de la banque de la République du Burundi (BRB), Dieudonné Murengerantwari, a appelé les anciens opérateurs dans le secteur et toute personne voulant y opérer à se faire enregistrer auprès de la banque centrale.
Umuti w ama « devises » kuko burya n amarundi n ama devises ni « Libéralisation de change » , icyo nabonye n uko iyo ushyizeho ingorane kugira aboneke abantu baca bayarondera Ari benshi akabura kw isoko hanyuma akaduga agaciro de façon artificielle. Ikindi ni haboneka une monnaie commune de la East African Community..Je me permets de rêver et Vu que les besoins en dollars vont baisser ipso facto ama dollars azokenerwa na bake…hanyuma Le mythe du $ igabanuke et nos monnaies locales zisubire zigire agaciro…Bien sûr dans un monde de rêve où Le dirigeant politique sera au service du peuple.
Prédiction : Ba « Bahebiyake » bazobiteramwo akajagari gushika Leta yiyumvire gusubira kubihagarika.
Ni baba bashaka ko ata ngorane basubira kugira, abo bantu bavunja ayo mahera ni baje hamwe (association) bahane impanuro zo gukurikiza amategeko.
Cher GaceceJe ne vois pas la nécessité d’association dans le cas précis.
Quant au respect des lois, ivyo ni tesponsabilité ya Leta Nkozi.
Itegetezwa gushiraho amategeko atomoye, n ukuyacungera ko akurikizwa
@Barekebavuge
Kuja hamwe mukumvikana ko mugomvye gukurikiza amategeko ni ibisanzwe. Jewe ndi umu cambiste nkubahiriza amategeko hakaba hari abandi batayubahiriza hanyuma Leta idashoboye kubafata igaca itubuza twese gukora mbona ko noba ndenganijwe.
Hari n’igihe amategeko canke ingingo Leta ifashe vyohinduka bamwe muri bo ntibabimenye vuba.
Rero bagiye hambwe bakaza baribukanya bongera bacungana hagati y’abo vyoborohereza imbere y’uko Leta isubira kubabuza gukora.
Vraiment hyper decu que Iwacu publie une histoire qui n’a aucun sens economique. Avez vous acheter le dollar a ce taux? Serieusement?
Cette information est fausse.
Le taux aujourd hui $100 = 3350 urirondera
Nanje bansavye 3460 bif ndarirondera
Mbega nyene harya umuntu uwo ariwe wese ajanye amarundi muri banque canke kuri arya ma bureaux de change, agasaba ko bomuvunjira bakamuha ama devises, mbega biroroshe ko bayamuha ataco barinze kumusaba? Aho niho nokwemera ko ama devises yabaye menshi mu gihugu. Ico maze kubona co ni uko vyoroshe gutwara ama devises muri banke canke ku ba cambistes urondera amarundi. Aho nta kibazo amadevises barayakira ata kindi basavye. Igihe ukeneye ama devises ku buryo bworoshe birumvikana ko marché noir ariyo itabara. Bizoguma uko gushika leta itore umuti wo kuronsa ama devises abayipfuza bose, kandi ku gaciro kabereye.