La Confédération des syndicats du Burundi se dit consternée par la décision de suspendre les modalités de la levée du gel des annales et l’harmonisation du mode d’avancement. Une décision annoncée par le Conseil des ministres du 18 octobre dernier. D’après cette centrale syndicale, la mesure viole les lois nationales et internationales sur le travail.
D’après la Cosybu, ce sont les articles 98 de l’Organisation internationale du travail et les accords signés en 1984 entre l’Union des travailleurs du Burundi et l’Association des employeurs du Burundi qui ont été violées par la suspension de la levée du gel des annales décrétée par le président de la République le 1er septembre 2023.
De plus, la Cosybu déplore la violation de l’article sur l’harmonisation du mode d’avancement dans les institutions publiques à statuts spéciaux signé en 2017. « Suite à la décision unilatérale du gel des annales, indemnités et autres primes conjoncturelles, les organisations syndicales des travailleurs affiliées et non affiliées à la Cosybu ont protesté contre cette décision », a-t-elle déclaré.
Et de marteler que certains responsables des institutions à statuts spéciaux n’arrivent pas à interpréter ce décret présidentiel du 1er septembre 2023, d’où les salaires des travailleurs restent stationnaires.
La Cosybu a fait appel au respect du décret présidentiel du 1er septembre 2023 sur la levée des gels des annales. « En tout état de cause, la confédération de syndicats du Burundi informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle reste toujours disposée au dialogue franc et sincère pour régler définitivement cette question », a-t-elle conclu.
Avant que le Conseil des ministres du 18 octobre n’en dise autrement, le ministre chargé des Finances avait annoncé le 29 septembre dernier le dégel des annales pour le mois d’Octobre même.
1) Basokuru barayamaze bati »umwera uva ibukuru ugakwira hose ». Sinzi rero ko iyo henshi habuze umwera i bukuru atawuba wavuyeyo. Ababishoboye bobiraba neza .