Samedi 12 février, plusieurs organisations de la société civile ont fait une marche manifestation depuis le rond-point des Nations Unies jusqu’à la Place de l’indépendance en face des bureaux de l’UE. Objectif : féliciter le ’’gouvernement laborieux’’ sous le leadership du chef de l’Etat.
« Merci pour votre dévouement Excellence M. le président de la République Général Major Evariste Ndayishimiye. Nous sommes fiers et reconnaissants pour votre leadership éclairé dans la levée des sanctions de l’Union Européenne contre le Burundi », pouvait-on lire sur la banderole tenue par le peloton de tête.
Ce n’est pas tout comme slogans scandés, banderoles, pancartes et autres écriteaux brandis par ces manifestants venus par milliers : « Burundi/UE: ensemble pour un partenariat gagnant-gagnant ».
La plupart de ces manifestants étaient en survêtements, la consigne avait été données pour ne pas arborer la tenue du parti au pouvoir sauf quelques-uns qui n’avaient pas eu le message.
Cette marche manifestation a débuté aux environs de 9h30. Les manifestants ont convergé vers le point de rassemblement convenu : le rond-point des Nations Unies dans la zone Ngagara, au nord de la mairie de Bujumbura.
Après, ces manifestants, constitués de membres de la société civile pro-gouvernementale se sont dirigés vers le siège de la mairie de Bujumbura. Le temps de se rassembler avec les autres manifestants en provenance du centre-ville. Tout ce beau monde s’est dirigé vers les bureaux de la Délégation de l’Union Européenne au Burundi, sis à l’immeuble Old East.
D’habitude, ce genre de manifestations sont bruyantes, de par le nombre et les klaxons des conducteurs de taxi-vélos, de taxi-motos et de tricycles Tuk-Tuk dans les rangs. Mais pour cette marche, peu d’entre eux ont répondu présent au rendez-vous.
S’exprimant au nom des associations de la société civile présentes, Venant Hamza Burikukiye, le représentant de l’association Capes+, dans son discours de circonstance, a rappelé les circonstances qui ont conduit certains partenaires à prendre des sanctions contre le Burundi.
« Il fut un temps nous venions pleurer ici, crier à l’injustice »
Selon lui, un mal pour un bien. Puisque les ’’Burundais en sont sortis ragaillardis, plus que jamais solidaires et patriotes’’. Aussitôt de rappeler « La vérité finit par triompher et rattraper le mensonge. Nous félicitons les partenaires qui ont compris que le Burundi était victime d’un complot ourdi par des gens malveillants ».
Profitant de l’occasion, M. Burikukiye a remercié les partenaires, à l’instar des États-Unis d’Amérique et tout récemment la délégation de l’UE, pour leur honorable décision de suspendre les sanctions économiques contre le Burundi.
Mais ce message, c’était essentiellement pour féliciter le président Ndayishimye et son gouvernement « laborieux » pour leurs efforts incessants de construire un Burundi prospère.
A la population, le représentant de Capes+, lui a rappelé que l’union fait la force : « Unis, tout est possible », un slogan cher au chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye.
Cette marche manifestation a été clôturée par une prière de l’Apôtre Jean Paul Manirakiza. Faisant allusion à l’histoire des Israélites dans leur périple vers la Terre Sainte, qui ont enduré de nombreuses peines et bravé une multitude d’obstacles, il a remercié le peuple burundais qui a su rester debout.
« Il y a quelques années, nous venions ici pour pleurer, protester contre l’injustice dont nous étions victimes. Mais, aujourd’hui, nous sommes ici pour remercier le Tout Puissant qui a entendu nos pleurs », a-t-il rappelé.
Et de conclure en réitérant ses sincères remerciements à Claude Bochu, ambassadeur de la délégation de l’UE au Burundi. « Puisse Dieu te bénir et te garder parmi nous, afin que l’on continue à partager le bon poisson du lac Tanganyika ».
Signalons que ces manifestations ont eu lieu à travers tout le pays au chef-lieu de chaque province pour remercier le leadership du président de la République Evariste Ndayishimiye qui a conduit le Burundi à renouer avec ses partenaires et surtout à la levée des sanctions de l’UE.
Le Burundi est devenu tout simplement un petit pion dans la guerre géostratégique que se livre les états unis et européens dans un camp contre la chine et les russes dans un autre camp.
Pendant toute la période des sanctions, ils ont vu la chine et la russie prendre encrage au Burundi, par ailleurs partout ailleurs c’est pareil en afrique les chinois et les russes n’hésitent pas à occuper les chaises vides laissées par l’ouest qui est effrayé de perdre leur influence traditionnelle sur les africains.
Alors l’ouest comme toujours va justifier son retournement de veste par des justifications humanitaires bidons, pour cacher leur faiblesse est justifier la reprise de la cooperation économique avec le Burundi.
Si 3/4 de la population au Burundi est mal nourrie c’est cause de la politique désastreuse,déstabilisante menée par le regime du parti au pouvoir.
Que l’ouest donne l’aide et les dirigeants Burundais vont construire encore plus d’immeubles sans que l’on sache d’ou vient les fonds.
Mais bien sûr on sait ils viennent. Corruption, détournement et autres magouilles économiques.
D’après Tone Skogen, Secrétaire d’Etat, Ministère des affaires étrangères de Norvège:
« Le commerce est essentiel pour le développement et la croissance. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une solution miracle, la lutte contre la pauvreté ne pourra pas être vaincue sans le commerce, l’accroissement de la production et la création d’emplois. C’est pourquoi le Gouvernement norvégien entend utiliser davantage le commerce en tant qu’instrument de politique de développement pour favoriser l’intégration des pays les plus défavorisés dans l’économie mondiale… »
https://www.intracen.org/contenu/Lutter-contre-la-pauvrete-a-travers-le-commerce/
Cher Nshimirimana,
Misez juste le commentaire du parlementaire in Rwasa dans l’autre article . Son commentaire est plein de sagesse.
Pourquoi tromper les gens et évoquer les problèmes éthniques (qui sont réels; j’en disconviens)?
A quoi sert de regarder le doigt lorsqu’il montre le soleil 😭🤗😡!!!
Le patron de l’Aprodh, Minani; Tout autre, Niyombare, etc… sont ils de l’éthnie que vous pointes du doigt?
L’UE et l’opinion internationale a justifié les raisons qui les ont poussé à prendre les sanctions.
Toutes les 3 ethnies se retrouvent dans les 75% qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté cher Nshimirimana.
« Burundi/UE : ensemble pour un partenariat gagnant- gagnant »: Qu’est-ce le Burundi va offrir à l’UE???
Jewe mu vyo ncibuka nkiri umwana mu magorwa yo mugihe c’ubukoloni (mu ntango y’imyaka ya 1960) ni aho umutware w’iwacu yagenda gusenga ku wa Mungu kuri paruwasi nko kubirometero 7 ( aca kw’ibarabara riri hakurya hafi y’iwacu), ari kumwe n’abasore nka babiri bamusunika yicaye kw’igari ryiwe.
La société civile « pro gouvernementale » a exulté et celle « pro qui? » n’a pas exulté. Au contraire , elles sont au nombre de quinze dont la plupart étaient, en amont, organisatrices de manifestations anti/troisième mandat lesquelles ont débouché aux sanctions qui font objet de l’actualité du moment à savoir leur abrogation . Aussi bien chez les pro que les anti (les quinze), elles auront brillé par leur constance depuis 2015. Les dernières auront remué terre et ciel pour mettre le pays à genoux et ramener les dirigeants du Burundi à la Haye pour y être jugé pour les crimes de génocides dont ils seraient auteurs. Rappelons-nous depuis 2015, la théorie du génocide en cour ou en préparation selon a retenu l’attention de nous tous sauf que ce génocide n’a pas eu lieu !
Qui sont-elles ces quinze associations? Le Burundais étant par nature frileux face à la vérité , il n’est pas certain que mon commentaire soit soit publié pour la simple raison que je confirme ici que ces quinze associations sont monoethniques, opérant depuis l’étranger et en particulier en Belgique. Dans un contexte où le pays panse encore les plaies des divisions ethniques , leurs actions collectives ne rassurent pas car elles ravivent les rancœurs entre fils et filles d’un pays qui ont décidé d’enterrer la hache des guerres ethnique pour se réconcilier définitivement . Alors que peut-on faire collectivement pour faire taire ces hommes et femmes en mal de sagesse ? Comment faire triompher définitivement que la paix et rien que la paix et non des haines inutiles ? La presse et Iwacu en particulier a tout son rôle . Renseigner , informer sur les réalités qui se vivent au Burundi.
Depuis 2015, ce ne fut que mensonges sur les réalités de ce pays qui ont alimenté l’actualité depuis 2016. La réalité a été systématiquement occulté.
Voilà voilà …
A lire les commentaires de Nshimirimana, on a pas besoin de poser la question « pro-qui? » en ce qui le concerne. Je lui dirais qu’il faut rester lucide et se souvenir que « la première victime d’une guerre, c’est la vérité ». Dans les crises aiguës que nous avons traversées et essayons de traverser même aujourd’hui, cette vérité ou réalité est manipulée aussi bien par le gouvernement que par ses détracteurs. C’est de bonne guerre, n’est-ce pas? Aujourd’hui que nous avons la chance de retourner dans les bonnes grâces de nos bienfaiteurs, nous – je veux dire gouvernement et ladite opposition et populations – devions plutôt réfléchir sur comment nous comporter pour mériter et pérenniser ce soutien. Les populations ont beaucoup souffert de violences et de misères, il est plus que temps de laisser de côté les querelles stériles et donner une chance aux plus démunis.
BIEN DIT. BIEN VU. MAIS SURTOUT. N’OUBLIEZ LES RETOMBÉES POSITIVES DE PAS LA RÉCENTE RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDES DES BAHUTU DE 1972-73 PAR LE PARLEMENT DU BURUNDI
15 associations Momo ethniques, dites-vous. Organisatrices de manifestations soi-disant anti/troisième mandat. Mais en réalité associées de près ou de loin au club de la dynastie des Tutsi- Bahima qui ont gouverne le Burundi depuis 1965 sur fond de génocide. Nous on le savait. La qualification du dossier de 1972-73 de génocide si elle était traitée en priorité, avait ce potedentiel changer la tournure des évènements dans le pays et assurer la stabilité politique du Burundi en faisant basculer le rapport des forces qui se jouent dans la région de l’Afrique de l’Est. Vu le contexte régional et international qui dominait, la reconnaissance (au moins au niveau local) des drames connus avant et après 1972 devait faire basculer le rapport de forces qui se jouent dans notre environnement de l’Afrique de l’Est des Grands Lacs. Le Burundi avait tout à gagner sur la scène internationale. Tandis que le Rwanda du Président Paul Kagame ne peut que s’en trouver fragilisé irrémédiablement.
Avec la présentation du rapport intérimaire des exhumations des fosses communes de la Ruvubu, de Nyambeho, Mashitsi, Minago, Rumonge, Vugizo, Bururi etc. par le Président de la CVR, Ambassadeur Pierre Claver NDAYICARIYE, les preuves sont déjà faites. Quiconque de la communauté internationale a pu conclure hors de tout doute que le Gouvernement du Burundi de l’époque dominé par les Bahima, a planifié un génocide au sens onusien du terme contre les populations des clans dit « Hutus », qu’il a utilisé les moyens humains et matériels de l’État, qu’il a sciemment dissimulé les corps et imposé, pendant 50 ans, le silence sur ces crimes et autres atrocités contre l’humanité.
50 ANS DE DISSIMULATION DE LA VERITÉ.
UNE DÉCISION HISTORIQUE POUR LE BURUNDI.
Cette décision historique du parlement prend à rebours le discours convenu de certains membres des ancienne et nouvelle générations Tutsi-Hima du Burundi et de la région des Grands Lacs africains. Il y a presque 50 ans, ils avaient participé à la planification du génocide contre les Hutus, à son exécution, à la dissimulation des preuves. Ils croyaient dur comme fer que leur forfait resterait secret et impuni à jamais.
UN VRAI TOURNANT EN AFRIQUE DES GRANDS LACS
Premier génocide commis en silence en Afrique des Grands Lacs, bien avant celui des Batutsi du Rwanda génocide de 1994
Et tous ces beaux messieurs de la société ci ville. Il n’y a aucun pour parler; rien qu’un peu, de la mauvaise gouvernance, de notre corruption ( l’un des 4 pays les plus corrompus au monde) .
Même le président de la république se fâche régulièrement contre
1) La honte qu’est le barrage de Mpanda
2) Les juges monstrueusement corrompu
3) Les désastres que sont: Regideso, Onatel Postes, etc…
4) Malversations Bancobu
Mais Burikukiye et consorts ferment les yeux ou pire incriminatent les Bakoloni.
Vive la société ci vil Pro gouvernemantale.
PS: Selon OCHA, 75% de la population burundaise vit en dessous du seuil de la pauvreté. Il fut un temps ou c’était seulement 59%.
Question pour un champion: Hatwara bande?
« Burundi/UE: ensemble pour un partenariat gagnant-gagnant ».
Il ne faut pas rêver !