Ils ont créé le buzz sur les réseaux sociaux, le weekend du 16 janvier. Garance et Yves ont préféré des tuk-tuk ornés à des voitures pour leur mariage. Les détails d’un plan qui a ébloui plus d’un…
Briser la routine, ne pas sombrer dans l’aspect protocolaire du mariage, tous les moyens sont bons pour Yves et Garance en vue de faire de leur union une cérémonie hors du commun. «On voulait une fête fun pour notre mariage, une touche personnelle à nous », admet sourire aux lèvres, Garance.
Facebook, whatsApp, twitter, les photos du mariage de Garance et Yves inondent alors des réseaux sociaux. La mariée en basket blancs et un cortège en tuk-tuk décorés, ces clichés ne passent pas inaperçus.
«Un sidecar été notre premier choix», dit Yves. Et Garance de le compléter qu’ils ont finalement opté pour des tuk-tuk à défaut de cette petite voiture. Quatre tuk-tuk en tout, en guise de cortège du mariage.
Craignant les réactions des membres du comité, ils n’ont pas touché mot à ce dernier, sauf quelques membres proches de leurs familles. «Même si le comité n’avait pas été d’accord, on l’aurait fait», tranche Garance, heureuse que le climat ait été clément ce jour.
La famille de Garance, accoutumée à ses idées farfelues, a adhéré à son choix avec une condition, reconnaît la mariée aux baskets blancs : «Ma belle famille devait être d’accord». Pourtant les témoins n’ont pu monter à bord de ces tuk-tuk. «Le parrain n’était pas à l’aise avec ce moyen de déplacement», rigole Garance.
L’originalité de ce mariage ne s’arrête pas là. Une carte sur laquelle on pouvait lire l’arbre généalogique des mariés servira d’invitation pour informer les convives du lieu de la réception. Cette dernière se fera au domicile des époux.
Un choix qui n’est pas le fruit du hasard. «C’est ici que j’ai demandé Garance en mariage, c’est symbolique. A l’époque, c’était un chantier», confie Yves. Pour ce couple, louer un lieu avec lequel ils n’entretenaient aucun «lien» pour y fêter leur mariage était inconcevable. « Notre domicile était plus convivial et familial pour la cérémonie.»
Les deux tourtereaux ont évolué à l’étranger et confient qu’ils n’ont pas cherché à se rendre célèbres. «Je n’arrive toujours pas à croire que je donne une interview pour mon mariage» s’étonne Garance.
Un fait «nouveau» mais pas un changement social
«Ce mariage peut moralement être considéré comme une déviance sociale positive », indique Nicodème Bugwabari, historien et sociologue politique. Dans la mesure où, explique-t-il, il peut aider à résoudre des problèmes liés aux festivités actuellement trop dispendieuses.
« Ce fait divers » peut «décomplexer certaines mentalités, et inciter à faire des mariages correspondant aux moyens financiers disponibles».
Le mieux, pour ce sociologue, aurait été que ce couple soit «déviant» jusqu’ au bout. «Au déplacement en tuk-tuk, il fallait aussi réduire les invités pour moins de dépenses.»
Mwubake rugume; mube amakara, ntimube urubeya.
Ba bandi bafata amadeni yo gusangana mu bitagira mvura babafatireko akarorero…
Un mariage bio, sans beaucoup d’émissions de CO2. Bravo aux mariés innovateurs.
Je félicite ce couple d’avoir pensé comme moi (Abagabo barara kubiri bakarota kumwe) ! Ils me devancent car j’avais déjà informé mes proches que mon mariage sera hors du commun. Cortège de en Tuk-tuk et Réception chez-moi à la maison. Ils me restent encore deux choses que j’espère qu’ils n’ont pas faites.
Aho basha mwatanze akarorero keza bravo!! ABarundi gerageza muhindure mentaliés zo gusesagura mwigira aba bosi andi mukenye !
Au lieu d’en considérer les aspects économiques et un « décomplexe » social sans mesure, on commente. Mais aussi, en avoir fait la une d’une média ne va pas sans rendre cette cérémonie digne d’un Oscar à Cannes.-
Chers amis bien pensants, faîtes un tour dans nos collines : comment les jeunes mariés font-ils ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » !
@MIZA
Et dans les bidonvilles on fait comment?