Des sources proches du ministère du Commerce indiquent que le gouvernement burundais vient d’abandonner une partie des taxes qu’il percevait sur le carburant. A l’origine, l’instabilité du taux de change de la monnaie burundaise qui ruine les importateurs. D’après les mêmes sources, l’Etat voudrait éviter les hausses « probables » du prix de ce produit, que les commerçants pourraient faire afin de compenser les pertes. Soulignons que le carburant commence à se raréfier à Bujumbura et à l’intérieur du pays.