C’est ce que fait savoir son médecin traitant, ce lundi 8 décembre.
Valentin Ndayizamba, un des fils de Ndayizamba, affirme lui que dans la matinée de ce dimanche, son père s’est évanoui par deux fois. Ce lundi vers 10h, à son lit d’hôpital à la clinique la Colombe de Rohero, le malade Ndayizamba affichait un air fatigué et désespéré. Il venait de recevoir les soins d’une infirmière.
M. Ndayizamaba souffre entre autres maladies du diabète et de l’hypertension. La commission médicale pour la mise en application du décret du 27 juin portant grâce présidentielle le confirme.
La Commission Indépendante Nationale des Droits de l’Homme (Cnidh) se dit inquiète de l’état de santé du détenu Ndayizamba.
L’Olucome, qui est la partie civile dans l’affaire Manirumva, réclame la libération du condamné Ndayizamba. Il rejoint d’autres organisations de la société civile comme Aprodh, Focode, Acat. La direction de la prison de Mpimba a elle aussi écrit au ministre de la Justice « une lettre de recours en faveur de la libération conditionnelle du condamné Ndayizamba. »
Signalons que la famille du détenu a introduit un recours auprès du président de la République au sujet du « traitement discriminatoire » fait à l’endroit du leur.
« Imbwa zirarya abagabo bakishura », ng ako akarenganyo karengeje ko muri iki kinjana. Bitebe bitebuke ababikoze bazovyishura, umunyamerika abifise mu ntoki aracaraba nyenicubahiro NTIBANTUNGANYA yavuga ko bucira inkonda, ubu hoho ntaconovuga,… MANIRUMVA azohumira abantu atari kera!
« Abagabo bararya imbwa zikishura » n’est ce pas?
Autrement dit, les loups en liberté et les chiens au trou.
Tout comptes fait, et après tout, si tu acceptes de manger sur la table du diable, tu dois en accepter les conséquences.