D’après une étude de la CNIDH, la maltraitance des enfants est une réalité au Burundi et les violences les plus évoquées sont celles physiques et psychologiques.
« Les violences physiques sont citées par 84,1 % des enfants de 7 à 18 ans.» C’est selon une étude commanditée par la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) validé ce 23 décembre 2021.
Elles sont suivies par les violences psychologiques ou affectives à 41,5 %, la maltraitance liée la non-scolarisation à 39 % puis la maltraitance liée au manque de soins de santé qui est citée par 36,6 % des enfants.
La dernière des maltraitances est celle liée aux pires formes de travail dénoncée par 11 % des enfants et vient après la maltraitance liée à l’alimentation, l’exploitation sexuelle et la maltraitance liée à la discrimination.
Cette étude faite par Dr. Rénovate Irambona conclue que la maltraitance des enfants est une réalité au Burundi. Les auteurs, d’après la même étude, ce sont les parents, les enseignants, ceux qui rendent de petits services aux enfants notamment les motards, ceux qui ont un peu d’argent facile et les policiers.
Et en général, poursuit la même étude, les violences physiques, psychologiques, et la négligence des enfants sont faites par les parents et les enseignants dans toutes les régions que l’étude a touchées.
La pauvreté, cause principale
Parmi les facteurs principaux des maltraitances, 84,1 % des enfants citent la pauvreté familiale tandis que d’autres parlent de la personnalité des parents, les normes culturelles, sexe de l’enfant, le conflit, etc. « L’enquête s’est déroulée dans quatre régions du pays et dans chaque région deux provinces ont été ciblées », a fait savoir Dr. Rénovate Irambona
Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH confie que le processus de recherche et de rédaction de cette étude a commencé en juillet 2021. En commanditant cette étude, a-t-il souligné, cette commission a voulu faire une recherche permettant aux autorités de prendre des mesures répondant à la problématique de la maltraitance des enfants au Burundi.
« Le gouvernement peut consulter le rapport à partir d’aujourd’hui et prendre des décisions en sachant qui sont les victimes, qui sont les auteurs,…», a-t-il conclu.
Afin la CNIDH se réveille. C’est depuis longtemps que certaines personnes avisées décrient une situation inédite au monde où un pays qui réduit à l’esclavage ses propres enfants : abayaya, ababoyi, bergers de chèvres et des vaches…). Une exploitation faite par la clase aisée vis-à-vis des enfants pauvres. Il suffit d’être enfant des parents pauvres pour tomber dans ce filet de ceux qui sont sensés protéger les enfants, hélas font le contraire. La, place de ces enfants c’est à l’école et nos dans vos ménages Mrs Mesdames. Pourquoi vous employer les enfants au lieu des adultes ? tout simplement parce qu’ils sont manipulables, il sont payés une misère… C’est une honte pour un pays. Tout le monde trouve cette situation normale. Sachez que ce n’est pas normal; c’est un péché structurel, c’est contre le droit de l’enfant. Si tu emploies un enfant chez toi , tu es en train de tuer l’avenir d’un enfant. Pose-toi la question: tu aimerais que ton propre enfant soit exploité de la sorte? Ce que tu ne veux pas qu’on fasse à tes enfants, ne le fais pas à l’enfant d’autrui.