Dimanche 24 novembre 2024

Politique

Les véritables acteurs du dialogue

22/12/2016 19

Il y a encore quelques jours le dialogue inter-burundais était encore une option envisagée par une partie des protagonistes de la crise burundaise. Après la dernière prise de position du facilitateur Benjamin Mkapa, ce dialogue risque de changer de cap.

Benjamin Mkapa semble décidé à continuer sa facilitation malgré la réaction du Cnared
Benjamin Mkapa semble décidé à continuer sa facilitation malgré la réaction du Cnared

«Des ambassadeurs viennent et présentent leurs lettres de créances au président Nkurunziza, les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU le reconnaissent comme le président de ce pays, donc quelle est cette folie ? Nous perdons beaucoup de temps à discuter d’un évènement qui est terminé», argumentait Mkapa.

Pour le Cnared-Giriteka, principale plateforme de l’opposition en exil, cette déclaration du 9 décembre 2016 signe la démission du médiateur burundais, qui se range de facto du côté du pouvoir. « L’ancien président tanzanien vient de mettre lui-même fin à sa facilitation, c’est une façon de démissionner», a lancé, déçu, le Dr Jean Minani, président du Cnared.

Il appelle l’ONU à prendre la relève. Car, pour le Cnared, la légitimité de Pierre Nkurunziza comme président du Burundi est la source même du conflit qui l’oppose à Bujumbura. M. Mkapa a, à maintes reprises, traité de «fous», ceux qui doutent encore de la légitimité du pouvoir.

Malgré cette déclaration, M. Mkapa a envoyé, lundi le 12 décembre dernier, une délégation à Bruxelles pour rencontrer le Cnared, mais celui-ci est resté campé sur sa position. Ce qui n’a pas empêché l’ex présidant tanzanien de rester optimiste : « C’est un processus que nous déterminerons dans les deux prochaines semaines, et nous nous mettrons d’accord sur qui sont les acteurs indispensables pour conclure un compromis ou adopter une position commune».

Le dialogue va continuer…

Gaston SindimwoMais, pour le Cnared, Benjamin Mkapa vient d’exclure les autres parties prenantes à la crise, en l’occurrence une partie de l’opposition en exil pour laquelle il demande qu’elle soit traduite devant les juridictions burundaises, tout en indiquant qu’il ne va jamais dialoguer avec elle. Le facilitateur leur a confié qu’il va organiser des négociations directes le 10 janvier 2017 et face à face. Il a assuré que des invitations leur seront envoyées pour bientôt.

Alors, puisque le facilitateur Benjamin Mkapa semble s’accrocher à son rôle malgré la décision du Cnared, avec qui le pouvoir va-t-il dialoguer, si dialogue il y a ?

En effet, pour Bujumbura, la réaction du Cnared importe peu. «Elle ne change en rien le cours du dialogue interburundais, qui est à un stade très avancé, car le Cnared n’est pas reconnu par la loi burundaise. Nous ne devons pas dialoguer ni avec lui, ni avec aucune autre partie », rappelle Jean Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole adjoint du président Pierre Nkurunziza.

jean-de-dieu-mutabaziD’après lui, le Cnared n’a jamais été invité car il n’est pas reconnu par la loi burundaise, et il perd du temps en écrivant au facilitateur. On peut donc penser, sans se tromper, que le dialogue va continuer avec l’opposition burundaise interne, qui n’attend que cela apparemment.

Le 12 décembre dernier, une série de tweets de Jean de Dieu Mutabazi, président du Radebu, et membre de l’opposition non violente, donnent sa position. Selon lui, la classe politique burundaise est consciente que l’avenir du Cnared est incertain et que ’’sa rébellion’’ n’est que du bluff.

Il demande aux membres de cette plateforme de se reconvertir et de s’inscrire dans le mouvement de la non-violence. Selon lui, cette opposition, dont il est membre, se mobilise pour la révision de la Constitution et l’élaboration d’un code électoral.

Une opposition favorable…

Pour M. Mutabazi, l’UE, les USA, la Belgique et Kigali n’ont plus d’autres choix qu’adhérer diplomatiquement à la position du facilitateur Mkapa. Car, ajoute-t-il, sa position, que le mandat de Pierre Nkurunziza est légitime et légal, engage tous les chefs d’Etat de l’EAC, en conséquence l’UA.

j-bigirimanaUn autre opposant, chef de l’opposition politique extraparlementaire, fait presque le même constat. Pour Jacques Bigirimana, président du parti FNL, les opposants radicaux vont devoir être raisonnables et faire profil bas : « car le médiateur, parlant au nom des responsables de l’initiative régionale (EAC et UA), mais aussi des Nations Unies qui l’ont mandaté , a été très clair dans sa déclaration».

Il faut préciser qu’un tweet du 10 décembre du Cnared précise que « ce n’est pas seulement Benjamin Mkapa qui est récusé, mais aussi le médiateur Museveni, le président ougandais, et tout le processus mené par l’EAC».

S’adressant aux membres du corps diplomatique et consulaire ainsi que les organisations internationales accréditées au Burundi le 13 décembre, Gaston Sindimwo, 1er vice-président de la République, issu lui aussi de l’opposition, a indiqué que les contributions des consultations menées par le médiateur mandaté par l’EAC alimenteront une commission en vue, qui sera chargée de proposer les amendements nécessaires à améliorer la lisibilité de notre Constitution : «le Gouvernement s’est engagé à opérer un nettoyage de la Constitution dans un cadre qui rassemble tous les partenaires».


Décryptage

Qui va dialoguer avec Bujumbura ?

Ces opposants semblent donc être bien placés pour négocier. Car, leurs positions sont assez proches de celles du médiateur et du pouvoir, mais aussi de la réalité. Pour Benjamin Mkapa, c’est le droit du peuple burundais de modifier sa Constitution.

Quant à sa déclaration lors de son dernier passage à Bujumbura, aucune organisation, tant régionale qu’internationale n’y a encore réagi, ce qui tend à accréditer les dires de Jacques Bigirimana.

Le facilitateur a également précisé qu’il veut assoir autour d’une même table le gouvernement et l’opposition non violente. Il est donc clair que le pouvoir va négocier avec l’opposition représentée surtout par messieurs Gaston Sindimwo, Jean de Dieu Mutabazi et Jacques Bigirimana.

Et au vu de leurs positions, ce dialogue devrait se conclure rapidement, ces acteurs vont sûrement s’entendre comme larrons en foire.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir pourquoi Benjamin Mkapa a trainé pour dévoiler ses cartes. Ses ’’tergiversations’’ pour organiser plusieurs séances de rencontre entre les protagonistes de la crise burundaise n’auront finalement été qu’un trompe-l’œil pour montrer qu’il faisait réellement son boulot.

Il semble n’avoir à aucun moment changé d’opinion sur les acteurs dans le conflit burundais, il a presque fini par adopter la position du gouvernement, alors que c’est un médiateur.

Pire encore, en utilisant des termes qui ne facilitent en rien sa mission (fous, criminels), mais qui écartent une partie à ce dialogue, c’est comme si la facilitation cherche d’autres interlocuteurs.

Forum des lecteurs d'Iwacu

19 réactions
  1. Kagabo

    Il ne faut pas vouloir vous attaquer à ce Journaliste? S’il a écrit ce qui ne vous présaient. c’est comprehensible. Alors, en réalité l’opposition Burundaise est composées de FNL (les deux ailes) Rwasa et Jacques et l’uprona. Est ce que ce n’est pas vraie? dit moi les autres parties que vous voulez avec leur scores de deux dernières élections 2010 et 2015? ou même 2005? pour dire que le journaliste a raison. Ses frondeur de CNDD-FDD, nous aimerions voir leur couleurs en 2020 pour pouvoir évaluer leur force. Le reste, notre médiateur a raison et nous espérons voir vite la suite des choses. abo ba Léonce, Bavuginyumvira, Ndayizeye,Ntiba et consorts basubire kurima n’ubundi nivyo bibakwiye!!!!!

  2. Fofo

    [NDLR: Pour le Cnared-Giriteka, principale plateforme de l’opposition en exil]??? A moins qu’il y ait deux CNARED, sinon cette plateforme dite l’opposition s’est transformée en une ASBL présidée par Alice NZOMUKUNDA (Voir https://bujumburanewsblog.files.wordpress.com/2016/08/cnared-asbl-public3a9e-dans-le-moniteur-belge.pdf ).
    Je le disait toujours que le CNARED est une organisation contre nature! J’ai toujours voulu connaître sa forme juridique mais les journalistes préféraient l’appeler « Plateforme de l’opposition » alors qu’il avait été créé par les politiciens, militaires, journalistes, les membres de quelques asbl dénommées arbitrairement « société civile » et d’autres groupes et individus non alignés!
    S’agissant de la déclaration de Jean Minani, je pense que l’absence de cette soit-disant organisation n’empêchera les autres à discuter sur l’avenir de leur!

  3. kabingo dora

    Cher Madirisha
    Je ne vais vous faire un coup sous la ceinture mais votre article est nul au moins pur 5 raisons:
    – Vous donnez la parole à jacques Bigirimana et Mutabazi , que représentent ils politiquement ? Utilisez tous lea paramètres que vous souhaitez et on verra .
    – En ce qui concerne la déclaration de Mkapa à Bujumbura , vous dites qu’aucune organisation internationale n’a fait de déclaration! Pour le communiqué des ambassadeurs de l ‘UE ne vaut rien ? Et puis les chefs d’Etat de l’UA n’ont pas du tout avalisé les déclarations de Mkapa . Informez vous.
    – Vous parlez de « membre de l’opposition non violente »en parlant de Mutabazi et Bigirimana . qui sont les membres de l’opposition violente?
    – Vous parlez d’une « opposition représentée surtout par messieurs Gaston Sindimwo, Jean de Dieu Mutabazi et Jacques Bigirimana », on ne comprend plus rien dans votre article ?
    – Je n’ai jamais vu un article aussi décousu dans sa formulation mais aussi dans son fond. Mr Kaburahe ferait mieux de controler les articles de ce genre pour rester crédible.

    • M. (ou Mlle ou Mme) Kabingo Dora, Jean de Dieu Mutabazi se dit être de l' »opposition non violente » et Jacques Bigirimana se déclare comme le « chef de l’opposition extraparlementaire »…Je ne fais que les citer, sans pour autant les opposer à une  » opposition violente »… Quant à Gaston Sindimwo, il est issu de l’Uprona reconnu par le ministère de l’Intérieur, et qui se déclare de l’opposition…Et je parle d’eux comme étant plus représentatifs de l’opposition interne, donc présente au Burundi…Ensuite, à ma connaissance, aucune déclaration, qu’elle soit des ambassadeurs de l’UE ou des Chefs d’Etat de l’EAC n’a condamné la position de Benjamin Mkapa…Pour le reste, veuillez lire le journal Iwacu de ce vendredi 23 décembre dans lequel je continue ma réflexion…Cordialement!

    • Ayuhu Jean Pierre

      Kabingo Dora,
      Vos commentaires, excusez-moi du peu, sont assez surprenantes et surréalistes! En gros, vous dites beaucoup de choses, les unes plus contradictoires que les autres. En gros, cela s’appelle divaguer ou dire pour ne rien dire !
      Allez!
      Joyeux Noël

      • kabingo dora

        @Ayuhu Jean Pierre
        Je ne vois que vous n’avez aucun respect d’autres internautes c’est une question d’éducation. Je n’ai donné aucune opinion je fais un clien d’oeil à Mr Madirisha dont je respecte l’article sans être de son avis en ce qui concerne le traitement de la question . Bref ce n’est pas avec vous qu’on terminera la discussion.
        @ Cher Madirisha
        je vois ce que vous voulez dire mais ce n’est pas qu’on se nomme un représentant de Dieu sur terre qu’on l’est . Ce n’est pas qu’on se dit de l’opposition qu’on l’est forcément. Mais je sais qu’un jounaliste n’est nullement un juge je vous le concède . Sindimwo , Mutabazi et Bigirimana ne sont pas de l’opposition , Ngendakumana Léonce par contre Domitien Ndayizeye ou Bernard Busokoza sont de l’opposition , mais pas non plus de l’opposition violente car je n’en connais pas , l’opposition violente . Je ne pourrais pas vous dire de qui vient la violence au burundi , je ne suis pas journaliste , je n’ai pas fait de recherche là dessus . Je vous apprend que l’UE a critiqué la position de Mkapa j’ai lu la déclaration et même l’Union africaine . Si si .

  4. Mkapa profite de la faiblesse du CNARED, une plate-forme composée presqu’exclusivement d’anciens dignitaires et qui, avec presque deux ans à l’étranger, semble incapable de convaincre le monde du bien fondé de son action. Cérise sur gâteau, Mkapa l’accueille avec autant d’appétit qu’il a déployé un effort sans précédent dans l’encadrement de l’ex-rébellion devenue gestionnaire et qui préside aux déstinées de ce pays. Il va sans dire que Mkapa a failli à sa mission, il a fait preuve d’absence de sagesse et d’éthique dans son « modus operandi » en trahissant le peuple Burundais au grand dam de l’East African Community, de l’Union Africaine et et des Nations Unies. Mais la négligence du Burundi prouvée par ces derniers organismes montre que la fameuse chanson, « Solutions Africaines aux Problèmes Africains » est devenue une bave pure et simple. Mis à part les bruits des tonneaux vides qui se sont succédé dans cet article et la solution paresseuse des pensionnés bourdonnants aux instances internationales, chaque problème devrait être étudié spécifiquement. L’EAC ne peut en aucune façon résoudre un problème d’un membre de l’EAC. C’est dommage mais c’est comme ça. Souvenez-vous de Nyerere. L’allure q’il avait allait pulvériser une composante de la population Burundaise n’eût été le Français que crachait (passez-moi le terme SVP) Prof. Luc Rukingama alors Ministre des Relations Extérieures. Ce dernier lançait de temps en temps, « Nyerere vient de faire un pas de plus dans la mauvaise direction », et le vieux se calmait un peu. On a eu la chance, non pas parce que Nyerere est mort et encore je ne sais pas si l’on l’aurait eue au cas contraire, mais parce que le Monde s’est levé du bon pied et a désigné Nelson Mandela comme Médiateur. Ce qui était valable à l’époque de Nyerere l’est à celle de Mkapa, je ne souhaite qu’il trépasse, mais je souhaite que le Monde revienne à la raison pour désigner un médiateur neutre et il y en a. Je pense qu’un homme comme Kofi Annan est beaucoup de fois plus intègre que ce personnage de l’Afrique de l’Est pour ne pas dire de l’Océan Indien.

  5. August

    Qui est l’auteur de ce decryptage!!!. Il est tout sauf impartial. L’auteur prend aussi position pour critiquer Celui qui a pris position.
    Sa dernière phrase est plus révélatrice. « Pire encore,… »: Ici l’auteur semble être deçu, Ça signifie bcq.

  6. Bundes

    Jewe numva vyose bibaye » vurugu vurugu « ! Négociations ou dialogue tuzobivamwo tugume tumesana gusa

  7. Gacece

    Encore une interprétation erronée de ce qui est ou pourrait être une « opposition non violente ». Serait-ce une façon de sciemment orienter le débat vers une accusation contre Mkapa de vouloir exclure une partie de l’opposition burundaise? C’est au lecteur de juger.

    À mon avis, il n’a exclu que la violence, et non l’opposition. Seule l’opposition « violente » n’a pas été, ni ne sera invitée.

    Par « violente », j’entends tous ceux qui ont participé de près ou de loin au putsch; tous ceux qui ont commis des crimes, qui ont incité les autres à les commettre; tous ceux qui prévoient avoir recours à la violence ou à la guerre pour faire valoir leurs revendications.

    Par conséquent, il est clair que l’opposition interne au Burundi a choisi la « non violence » et qu’elle est naturellement conviée à ce dialogue.

    Mais il y a un autre groupe auquel Mkapa vient de faire un clin d’oeil : ce sont ceux du CNARED (individus, partis, associatios ou autres groupes), qui n’ont pas participé aux actes violents récents et qui veulent rejeter le recours à la violence sous quelque forme qu’elle soit.

    Certes, certains vont dire que c’est une tentative de division du CNARED. Ce serait vrai s’ils n’étaient pas déjà divisés. Ils n’ont besoin ni de moi (ou de qui que ce soit d’autre), ni du Gouvernement du Burundi, ni encore de Mkapa, pour être divisés. Ils sont capables de faire cela tout seuls, comme des grands!

    Alors disons qu’ils n’ont que deux choix à faire : l’option de la paix qui les conduira au dialogue, ou celle de la violence qui les en a déjà exclus… en groupe(s) ou séparés.

    Quelle sera donc la réponse au clin d’oeil mesdames et messieurs? Vous arrêtez ou vous continuez à perdre « votre » temps?

    Malgré tout, soyez assurés : Le temps, lui, il est et restera toujours là; c’est comment nous choisissons de l’utiliser qui est le plus important!…

    Hitémwo nêzá!

    Et faites vite! On n’a pas que ça à faire! Car le temps presse!… dans votre dos.

  8. Jereve

    Ainsi donc son Excellence Mkapa sera réduit à devenir médiateur entre copains – le pouvoir, ses satellites et pions. Médiateur entre copains, c’est trop facile. Médiateur entre frères ennemis, c’est trop compliqué et ça use terriblement. Il aura préféré jeter l’éponge et opter pour la voie de la facilité. Avec tout le respect que nous lui devons, un grand homme comme lui ne mérite pas cela.

    • Ayuhu Jean Pierre

      Cher Monsieur,
      Les Burundais s’aiment…il n y a que les politiciens qui se détestent et heureusement, ils ne sont pas nombreux! Et entre eux, le problème n’est ni plus ni moins que la survie quotidienne c’est-à-dire, avoir à manger, une voiture, payer l’essence, l’école de ses enfants et boire…Sur ce, vous en conviendrez avec moi que la médiation est entre les amis et copains…Même ces politiciens qui tu entends crier sur toi, il suffit de leur donner quelque chose pour les faire taire! Sinon, comment justifier qu’après les drames de 1993 à 2000, les hommes et femmes se sont retrouvé du jour au lendemain, sans animosité aucune et des armées qui se tiraient dessus la veille, ont pactisé le lendemain! Le peuple a compris…..

  9. Ayuhu Jean Pierre

    «Des ambassadeurs viennent et présentent leurs lettres de créances au président Nkurunziza, les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU le reconnaissent comme le président de ce pays, donc quelle est cette folie ? Nous perdons beaucoup de temps à discuter d’un évènement qui est terminé». Il a raison M. MKAA. N’en déplaise à ces détracteurs qui refusent de voir la réalité en face ( le CNARED et ses portes paroles dont M. Karayenga, Magnain, Louis Michel et autres). Maintenant il faut poser les vrais problèmes et les vrais enjeux par exemple la notion de bonne gouvernance ( économique, politique, sociale etc..).Faudra-t-il alors parler de négociation ou alors de formation patriotique? A chacun de juger

    • Ntazizana

      Mr Ayuhu et compagnie, cessez de tromper des gens, votre système n’a jamais voulu appliqer la bonne governance. Où étiez-vous pendant les 10 ans passées?

    • Meurlsaut

      @Ayuhu
      Après douze ans de règne sans partage du pouvoir dd c’est maintenant qu’il faut poser la question de la  »notion de bonne gouvernance »?? Vous êtes pitoyable!!

      • Ayuhu Jean Pierre

        Ntazizana et Meurlsaut,
        Là, vous n’êtes serieux! Sur base de qoui vous m’assimulez au dd?

        • Meurlsaut

          @Ayuhu
          A base de vos écrits! il faudra être un myope d’esprit critique pour ne pas voir ou lire entre les lignes le genre de formation politique à laquelle vous êtes affilié.Il n’y a pas longtemps vous attaquiez même à IWACU d’avoir osé offrir la  »logistique » à Karayenga pour critiquer votre gouvernement. Tout le monde n’a pas à penser ou à avoir le point de vue de votre gouvernement.

        • Ntazizana

          Mr Ayuhu, OK Ntazizana s’excuse . Toi qui es sérieux, tu n’es pas un membre du cndd fdd?
          Pour répondre à ta question, Ntazizana se Base sur tes arguments qui soutiennent toujours un gouvernement du CNDD FDD qui Après 10 ans de règne a décidé de chasser une partie de son peuple du pays par exemple.

  10. Kuki??

    Banjul-Kinshasa : la diagonale du pire
    Extrait du Journal Jeune Afrique et fait express.
    « (……..)D’abord parce que, comme l’écrit notre consœur Colette Braeckman, peu suspecte de kabilophilie, « rien n’a été prévu à l’encontre des partis politiques qui, sans les encadrer, ont poussé dans la rue de jeunes émeutiers qui ont brûlé vifs des policiers et détruit des édifices publics » lors des journées tragiques des 19 et 20 septembre.

    Ensuite parce qu’infliger des sanctions à des personnalités pour des motifs politiques (le cas du ministre de l’Intérieur Boshab, accusé par les Américains de manœuvrer pour prolonger le mandat de Kabila), pose un évident problème d’interprétation. Pour être crédibles et défendables, les sanctions individuelles ne doivent s’appliquer qu’aux violeurs avérés des droits de l’Homme, à l’encontre desquels s’exerce une sorte de compétence morale universelle »(…..)

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