Le procureur général de la République du Burundi a levé ce mardi la mesure de fermeture de la Maison de la Presse. La décision est annoncée en boucle par les médias publics comme un signe de magnanimité du pouvoir. Mais dans le fond, rien n’a bougé.
Pour le directeur du Groupe de Presse Iwacu c’est « de la poudre aux yeux ». Antoine Kaburahe ne décolère pas : « Ils ont ouvert les bâtiments mais pas le studio où sont réalisées les émissions des radios quand elles travaillent en synergie. »
Au Groupe de Presse Iwacu, les lignes téléphoniques fixes ont été coupées depuis plus de dix jours. « Le téléphone est un outil de travail essentiel pour un journal : il faut contacter les sources, prendre rendez-vous, etc. » D’après Antoine Kaburahe, en bloquant les téléphones, ils savent qu’ils frappent où ça fait mal. L’objectif du pouvoir en place est de compliquer au maximum le travail des médias, les obliger à dépenser : « Nous sommes obligés d’utiliser les téléphones portables pour travailler, c’est très cher, la facture explose… » Le journal Iwacu a lancé un appel au soutien à ses lecteurs.
Pour rappel, le pouvoir est décidé à museler la presse par tous les moyens. La RPA a été fermée, les radios Bonesha et Isanganiro ne peuvent plus être captées à l’intérieur du pays. « En coupant nos téléphones fixes, le pouvoir poursuit sa stratégie de nous faire taire», conclut avec colère le directeur du Groupe de Presse Iwacu.
Bien fait marre de ces medias qui ne savent pas fermé leur clapet et filtré les informations. Les medias au lieu de faire leur travail, ont utilisé le pouvoir qu’ils ont pour saboter et detruire le pouvoir!!! Je crois que le pouvoir vous a repondu et ce n’ai que le debut, nous allons fermés tous ces radios et foulées leurs employés dans la rue!!!!
Depuis 2005, le Burundi est dirigé par un gang de malfaiteurs qui pillent, brutalisent, tuent, musèlent toute voix dissonante afin de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible car s’ils le perdent ce sera le boulevard vers Mpimba et ils le savent et ils sont prêts à tout y compris la réduction du pays en cendres..! En réalité, je vous le dis le développement du Burundi ne viendra pas de BUNYONI, NDAKUGARIKA, NSHIMIRIMANA ADOLPHE, KAZUNGU et que sais-je encore. Le développement du Burundi, l’avenir de notre jeunesse, c’est le cadet de leur souci. Nous devons nous lever, accepter tous les sacrifices possibles et imaginables et les combattre jusqu’au dernier. Nta bwami budashira, nta kirunga kitazima kandi nta joro ridaca..! Unis nous les vaincrons..!
C’est la honte. Comment un gouvernement au 21è siècle peut agir ainsi !!!
Violer les droits des citoyens sans scrupule!!!
Il faut des élections, ce gouvernement ne vaut plus.
J’étais presque sûre qu’ils allaient » s’occupaient de » vous aussi,….désolé pour mon langage mais mieux vaut en rigoler.
ça doit les gêner de voir que certains Barundi peuvent accéder à l’info grâce à l’internet alors qu’ils veulent nous réduire tous à leurs esclaves.
Naho nanje ntorohewe ubuhinga bwanone nibunkundira ndatanga ikingorongoro kimwe, ntikizobura ico gifasha.
Mugabo comme Muhoza l’a dit,….ntimucike intege kuko les mêmes personnes qui vous ferment aujourd’hui auront besoin de vous demain pour diffuser leurs idées.
Normalement, un journaliste est un partenaire de la vie politique et sociale , ….. il/elle ne mérite pas ce traitement.
La récompense sera a la hauteur de votre patience , de votre retenue mais aussi de votre détermination.Tenez bon.
Je disais il y a quelques jours qu’il faudrait couper les vivres au gouvernement en refusant de payer les impots , c’est certes une mesure non conventionnelle mais que faut il faire lorsqu’un gouvernement fait recours à des méthodes non conventionnelles , bref des méthodes de voyou. Si vous souhaitiez que je le dise, voilà c’est dit.
Et on nous parle de main tendue! Si notre pays n’était pas au bord du précipice on trouverait ces gens d’une bêtise dénouée de tout comique. Mais dans le cas actuel, ces gens sont d’un cynisme sans nom. Ils doivent partir.