Ces deux-roues motorisés n’étaient pas les bienvenus au centre-ville même si plusieurs d’entre eux bravaient cette interdiction. La décision du maire de la ville de Bujumbura, en vigueur dès ce mardi 16 février, concerne toute la commune de Mukaza.
Cette mesure a été annoncée par Freddy Mbonimpa ce lundi dans l’après-midi suite à une série d’attaques à la grenade dans plusieurs endroits de la capitale Bujumbura dont deux en plein centre-ville.
Les taxi-motos auraient été utilisés dans ces attaques presque simultanées. «Ils sont responsables des actes de terrorisme. Des malfaiteurs utilisent ces motos pour commettre leurs forfaits», accuse le maire de la ville. Une moto a été d’ailleurs été saisie par la police à Ruvumera, elle venait d’être abandonnée par un suspect.
Les taxi-motos en provenance des communes Mukaza et Ntahangwa ne sont pas autorisés à franchir les ponts. Leurs utilisateurs sont appelés à se conformer aux mesures de sécurité arrêtées : un gilet portant un numéro d’identification et une couleur définie pour chaque commune.
Signalons que les pick-up de la police et les taxi-motos se livrent depuis l’annonce de cette décision à un jeu du chat et de la souris dans la commune de Mukaza. C’est surtout quand il faut s’engager sur des axes principaux, même à l’intérieur des quartiers.
Si l »Etat burundais n’est pas a la hauteur de sa tache de proteger les vies et les biens de ses citoyens, il peut se retrouver avec un probleme plus grand que celui du 3 eme mandat presidentiel ou des bandes criminelles peuvent vouloir profiter du manque de cohesion dans la societe burundaise et de la faiblesse de l’Etat burundais (a voir comment les gens s’atroupe autour de cette moto alors qu’elle pourrait etre piegee).
L’Etat burundais pourrait se tromper d’ennemi et continuer d’accuser les SINDUMUJA opposes au 3 eme mandat, alors qu’il a peut-etre affaire a des groupes qui veulent faire du Burundi la plaque tournante pour des operations mafieuses.
Ton message n’est pas du tout claire. Peut etre tu appartiens aux groupes terroristes qui defendent les interets des opposants radicaux qui ont toujours endeillees notre pays. Nos dirigeants et le peule Burundais sont vigilants.
@Hima Jeremy
Donnez quelques preuves qui pourraient montrer que j,appartiens aux groupes terroristes.
Ce dont je parle c’est passe en Guinee Bisau, dans les pays du Sahel et au Mexique.
Ce que vous faites n’est que de l’intimidation.
Et si les dirigeants et le peuple burundais sont vigilants ENVERS LES VRAIS ENNEMIS DU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO, tant mieux.
Je soutiendrais des gens qui se battent pour une vraie ideologie, un vrai ideal comme le respect de la constitution. Je suis contre quelqu’un/UN LACHE qui va lancer une grenade pour tuer un enfant.
Ce sont des décisions du monde à courte vision nimubafate uko bari
Et si demain, ils tiraient au fusil ou lançaient des grenades à partir des véhicules volés? Et s’ils sont à pieds? Étés-vous prêt à tout interdire? Non, Monsieur Mbonimpa: cette décision est un coup d’épée dans l’eau, qui va tous simplement affamer les honnêtes gens qui utilisent les taxis-motos comme un gagne-pain.
Pourquoi tout ce bruit, c’est a dire que la decision va frapper reellement ces terroristes. Bientot d’autres mesures plus contraignantes seront prises pour en decoudre definitivement avec ces drogues.
@Hima Jeremy: « en decoudre definitivement avec ces drogues »
1. Au Burundi comme ailleurs dans le monde, le bon citoyen lambda qui a un boulot decent auquel il se rend chaque jour ne va pas le risquer en prenant des drogues ou en se soulant a longueur de la journee.
2. Les experts montrent que le terrorisme a une origine economique (par exemple en Europe l’on parle de l’alienation de la jeunesse issue de l’immigration).
« Les methodes de l’economie sont-elles en mesure de rendre compte des strategies et des comportements terroristes? Permettent-elles d’en comprendre les rationalites… »
(Voir Thierry Deffarges: « Sur la nature et les causes du terrorisme. Une revue de la litterature economique ». Tiers-Monde, annee 2003, volume 44, Numero 174, pp.369-392, http://www.persee.fr/doc).
3. Cela veut dire que le Gouvernement burundais est lui-meme interpele, donc il ne suffit pas tout simplement de dire qu’il s’agit de drogues (PARCE QUE CA VOUS PERMET FACILEMENT DE FAIRE LE LIEN AVEC CETTE OPPOSITION POLITIQUE LEGALE, MAIS TANT HAIE PAR LE POUVOIR EN PLACE). D’ailleurs je ne vois pas comment un drogue pourrait rouler a moto dans les rues de Bujumbura, et je ne vois pas comment il pourrait commettre un crime/un attentat et apres avoir la presence d’esprit de s’evader.
Ce n’est pas pour rien que l’ivrogne ou le vrai drogue passe la nuit dans un caniveau tout simplement parce qu’il ne sait plus comme aller a son domicile (s’il en a un).
Drogués de pouvoir contre drogués de politique, le match sanglant est engagé depuis longtemps.