A 19 heures, aucun taxi-moto ne doit circuler. Mais au nord de la ville de Bujumbura, à 18h, des policiers en tenue civile se font passer pour des clients pour confisquer des motos en circulation. Les taxi-motards se plaignent.
« C’est incompréhensible ! même quand nous sommes en ordre, avec tous les documents exigés, ils nous attrapent. Ils utilisent quel code de la route ?», se plaint Eric Ndikumana, motard à Kinama.
Ces conducteurs de motos disent vivre une injustice hors pair. « Des policiers en civil accompagnés de leurs collègues en tenue de service nous traquent. Ces policiers nous soutirent 10 mille BIF ou plus », lance Jean Marie Niyongabo, taximotard de Kinama.
Ils indiquent que beaucoup de motos confisquées sont garées à Socarti, un camp policier de Kamenge et à la zone de Kinama.
Pour eux, la contravention devrait s ’appliquer en cas d’infraction mais la police ne leur donne pas ce choix.
Le 29 novembre dernier, l’administration de la commune de Ntahangwa avait organisé une réunion avec les taxi-motards, mais ces derniers l’ont boycotté. Ils ont expliqué que le matin, la police les a dispersés sur une station-service à Kinama en les intimant l’ordre de participer à cette réunion. D’où la révolte.
Contacté, l’administrateur de la commune de Ntahangwa a promis de s’exprimer ultérieurement.
J’adore cet editorial.