Après le Conapes, les enseignants du primaire affiliés au Steb (Syndicat des travailleurs de l’enseignement) et au Synapep (Syndicat national du personnel de l’enseignement primaire) entament un mouvement de grève dès ce lundi 17 juin. Objectif : faire pression sur le gouvernement afin de résoudre la question des disparités des salaires.
« Le gouvernement n’a pas honoré ses engagements d’organiser un conseil des ministres du 5 au 6 juin pour analyser et adopter les résultats de la commission technique chargée de proposer un scénario de réduction des salaires dans le cadre de l’harmonisation », indique Eulalie Nibizi, au nom de ces syndicats. C’est donc contre un gouvernement qui a « trompé les travailleurs en général et les enseignants, majoritaires, en particulier » que le mouvement de grève est enclenché, alors « que les acteurs étatiques tentent de prolonger la période de dialogue au-delà de juin » dans l’espoir de terminer les examens et partir en vacances.
Face à « un Conseil des ministres qui estime que la réduction des disparités des salaires n’est pas une priorité qui peut occuper une séance à elle seule », les enseignants ont compris « qu’il y a eut un dialogue de sourds : on a dialogué juste pour dialogué et non pour que dans l’urgence, le gouvernement prenne ses responsabilités et réduise les disparités. »
Pas question donc de « laisser le gouvernement agir de cette manière : il nous aura menti, d’autant plus que nous n’avons aucune garantie que le budget 2014 comprendra les fonds réservés à l’harmonisation des salaires… »
A noter que ce mouvement de grève arrive au moment où l’année touche presqu’à sa fin, les écoliers étant déjà dans la période des examens du troisième trimestre…