«Les efforts fournis par la ministre de la Santé publique et celui de la Personne humaine pour résoudre la question des soins de santé qui nous tient à cœur, sont tombés à l’eau», regrettent, Mélance Hakizimana, président du syndicat Synapa et Marie Bukuru, présidente du syndicat CNTS.
Dans un communiqué de presse sorti conjointement, ce mercredi 6 décembre, les deux syndicalistes déplorent que l’échéance donnée par les deux autorités s’écoule sans que leurs questions n’aient trouvé de solutions.
Elles s’étaient fixées un mois. «Celui-ci vient de toucher à sa fin sans qu’il n’y ait même une réunion ne fût-ce que pour s’entendre sur les modalités de travail. » C’est très décourageant, insistent-ils, dans le fonctionnement du monde moderne.
Ils sont très remontés contre les délégués du service public qui gèrent directement cette question : «Ils ont trouvé l’intérêt ailleurs que la mission leur confiée par leurs supérieurs hiérarchiques».
Ils évoquent également le manque d’instructions « formelles » dans les structures sanitaires pour que les syndicalistes bénéficient de leurs « droits ».
Ils dénoncent la lenteur dans le traitement de ce dossier : «Une note a déjà été préparée mais elle reste sur la table de l’autorité ministérielle dans le signataire». Avant d’ajouter que le secteur de la santé est miné par la mauvaise gouvernance.
Les deux syndicats prolongent le préavis pour une période de 14 jours. Ils disent vouloir donner la chance au dialogue pour la satisfaction de leurs doléances.
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