Après 5 jours de grève, les travailleurs de la Radio-télévision nationale du Burundi (RTNB) ont décidé de reprendre le travail ce 8 novembre. Toutefois, ils dénoncent la sortie par leur directeur général, Channel Nsabimbona, de « décisions de nominations fantaisistes de chefs de service, de chefs de section et des transferts des journalistes professionnels » en prétendant casser le mouvement de revendication. Pour le syndicat des travailleurs de la RTNB (SYRT), une telle réorganisation ne vise que la déstabilisation du personnel. Mais le directeur général s’en défend en parlant de changement de routine. Selon des sources à la RTNB, le directeur général a, par le passé, profité de la grève pour gratifier des travailleurs membres de son parti, voire d’en recruter d’autres. Les grévistes avaient répondu au mot d’ordre de leur syndicat dénonçant « la gestion douteuse d’un montant d’un milliard et demi de Fbu » par M. Nsabimbona.
Archives
Les syndicalistes de la RTNB reprennent leur travail
05/06/2013
La Rédaction Commentaires fermés sur Les syndicalistes de la RTNB reprennent leur travail
A nos chers lecteurs
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.
Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.
Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.Je soutiens Iwacu
Lire sur le même sujet
Editorial de la semaine
Une minute de silence
Une minute de silence pour tous nos valeureux combattants tombés sur le champ d’honneur, ici ou ailleurs où le devoir les appelle. Respect pour nos soldats de la paix fauchés par une salve traitresse, enterrés par des bombes sous des (…)
Les billets d'Antoine Kaburahe
